Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1920-01-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 janvier 1920 01 janvier 1920
Description : 1920/01/01 (A87)-1920/03/31. 1920/01/01 (A87)-1920/03/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5782111n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
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— 37 —
supposés connus des particuliers devant lesquels il en est
question.
La fondation de l'Hôtel-Dieu était généralement attribuée à
Henri II; on voit qu'il n'en est rien puisqu'il avait été érigé en
vertu du don fait par un marchand étranger grossi sans doute
par la suite d'aumônes volontaires.
Jean Videcoq aurait eu droit à toute notre gratitude si, au
lieu de se contenter d'une aussi vague désignation, il avait pris
le soin de citer un nom. Il aurait, à son insu, servi la mémoire
du généreux philanthrope dont là charité établit au Havre le
premier asile des déshérités de l'existence.
Ce terme de « marchand étranger » ne doit pas, à mon sens,
être pris dans le sens limitatif où il s'emploierait aujourd'hui.
Étranger s'entendait de ce qui n'était pas de la ville même,
dans un sens identique à cette expression « horsain » très
employée alors et qui s'est conservée jusqu'à nos jours.
L'Hôtel-Dieu avait été édifié au lieu des Barres, paroisse
Saint-François. Cette indication topographique est insuffisante
pour apprécier sa situation exacte. Le quartier des Barres,
tracé par Jérôme Bellarmato à partir de 1541, en conséquence
de la commission qui lui en avait été donnée par François 1er,
était fort étendu vers l'est. Il comprenait, en outre de l'îlot de
Saint-François, un vaste territoire se prolongeant jusqu'aux
environs du village de Leure.
Les terrains compris dans celte extension étaient naturel-
lement moins chers que ceux rapprochés du centre de la ville.
Aussi se bâtirent-ils assez vite, principalement dans la partie
placée de l'autre côté de la retenue de la Barre, en face de
Saint-François.
Le trop grand développement de la ville la rendait difficile à
défendre. En 1551, Henri II en ordonna le rescindement et
l'enceinte ne comprit plus que la partie agglomérée de la ville
neuve.
Cette partie elle-même eut fort à souffrir lors du siège en
1563. L'effort principal de l'armée royale se porta de ce côté et
il est possible, si l'Hôtel-Dieu y était construit, qu'il ait été très
endommagé.
Videcoq déclare au surplus qu'il avait été ruiné et démoli
supposés connus des particuliers devant lesquels il en est
question.
La fondation de l'Hôtel-Dieu était généralement attribuée à
Henri II; on voit qu'il n'en est rien puisqu'il avait été érigé en
vertu du don fait par un marchand étranger grossi sans doute
par la suite d'aumônes volontaires.
Jean Videcoq aurait eu droit à toute notre gratitude si, au
lieu de se contenter d'une aussi vague désignation, il avait pris
le soin de citer un nom. Il aurait, à son insu, servi la mémoire
du généreux philanthrope dont là charité établit au Havre le
premier asile des déshérités de l'existence.
Ce terme de « marchand étranger » ne doit pas, à mon sens,
être pris dans le sens limitatif où il s'emploierait aujourd'hui.
Étranger s'entendait de ce qui n'était pas de la ville même,
dans un sens identique à cette expression « horsain » très
employée alors et qui s'est conservée jusqu'à nos jours.
L'Hôtel-Dieu avait été édifié au lieu des Barres, paroisse
Saint-François. Cette indication topographique est insuffisante
pour apprécier sa situation exacte. Le quartier des Barres,
tracé par Jérôme Bellarmato à partir de 1541, en conséquence
de la commission qui lui en avait été donnée par François 1er,
était fort étendu vers l'est. Il comprenait, en outre de l'îlot de
Saint-François, un vaste territoire se prolongeant jusqu'aux
environs du village de Leure.
Les terrains compris dans celte extension étaient naturel-
lement moins chers que ceux rapprochés du centre de la ville.
Aussi se bâtirent-ils assez vite, principalement dans la partie
placée de l'autre côté de la retenue de la Barre, en face de
Saint-François.
Le trop grand développement de la ville la rendait difficile à
défendre. En 1551, Henri II en ordonna le rescindement et
l'enceinte ne comprit plus que la partie agglomérée de la ville
neuve.
Cette partie elle-même eut fort à souffrir lors du siège en
1563. L'effort principal de l'armée royale se porta de ce côté et
il est possible, si l'Hôtel-Dieu y était construit, qu'il ait été très
endommagé.
Videcoq déclare au surplus qu'il avait été ruiné et démoli
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