Minfant, fille de Ancelot Minfant, écuyer, de Dieppe, qui reçut en dot 4001. d'argent, quatre robes neuves dont deux d'écar- late, « toutes fourées, ainsi qu'en tel cas appartient, » avec deux robes, chaperons et corsages, son linge et deux ceintures dorées, Il mourut à Rouen le 23 décembre 1801 et fut inhumé dans l'église Saint-Laurent de la même ville, laissant trois enfants mineurs ;
1" Jean (IV), qui suit;
2° Pierre, qui mourut sans hoirs connus ;
3° Marguerite, qui épousa Robert de Rassent, des seigneurs d'Archelles..
Jeam(IVy.
Jean (W), écuyer, épousa, par traité du 26 avril 1822, Jeanne de Saint-Laurent. Il se dit sieur de Gruchet, du Plessis, etc. A cause de son fief de Vymont, il comparut à la montre des no- bles du bailliage de Rouen, en 1842, et fournit Guillaume Bur- guet, monté et armé en état de cheval lige, pour faire en son nom le service de t'arrière-ban. Il résidait à Rouen, paroisse de Saint-Martin-suriRenelle, quand il fit son testament le 3 juin 1888: il donne 1,2001. au trésor de l'église Saint-Laurent de Rouen, 100 écus d'or aux pauvres de la ville et demande a être inhumé « sous la tombe de son père, » dans la dite église Saint- Laurent.
Il eut'pour enfants:
1° Pierre (IV), qui suit ;
2° Jean (V), écuyer, sieur de Lardenière (') et du Colombier.
(1) Le fief de Lardenière était situé à Arques, et « la situation et place dudit châ- teau d'Arqués était assise à l'eslente et en dedans dudit fief. » (Aveu de 1578 rendu à la Chambre des Comptes.) •— Au fief de Lardenière était spécialement attaché le droit de jauge en Normandie, droit transporté à Arques par Gozelin, vicomte de Rouen. Ce droit fut plusieurs ibis reconnu et consacré par nos rois. Louis XI, en 1478, déclare que « les seigneurs de Lardenière. et d'Arqués, de temps immémorial, sont gardes des estallons et propriétaires des droits de jauge, visite et réformation royale des mesures, aulnes et poids de la province de Normandie. » Louis XIV, en 1673, ordonne que les mesures de Brionne, de Saint-Valéry, de Gisors, elc, soient réglées sur la mesure d'Arqués, « pour êlre celle-ci reconnue la première mesure de notre royaume. »
Ainsi, le pot d'Arqués était le régulateur de toutes les mesures de capacité nor- mandes. Le plus aucicn étalon connu du pot d'Arqués se trouve au musée des anti- quités de Rouen ; c'est un vase en bronze, contenant l1 829, sur lequel sont gravés ces mots : LAR • DENIGRE • GAYGE • ET • MESVRE DARQVES., coupés par l'écusson de France, aux trois fleurs de lys, surmonté d'une couronne fermée. — V. DÉVILLE, Histoire du château d'Arqués. — HUAUD, Dictionnaire de la Coutume de Normandie, t. III, p. 3 et suiv., V° Jauge.
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