maison tenue par Nicolas Prévost dit Trois-Yeux, dé diverses pièces de terre au même lieu, de la ferme de Saint-Ouen, etc.
Louis Charles ne se maria pas. Par son testament, daté d'Our- ville le 15 mai 1736, il chargea M. de Brinon, son neveu, de l'exécution de ses dernières volontés, et particulièrement des donations suivantes :
Aux Récollets de Rouen 300 1.
Aux pauvres honteux de la ville 1,000 »
Aux religieuses de Sainte-Croix et aux religieuses
angloises de Rouen '(' ) 400 »
Aux pauvres de Saint-Godard .".. 100 »
Aux pauvres d'Ourville 100 »
Puis, il léguait k son ami M. Lenfant, secrétaire général de la marine attaché au comte de Toulouse, « un diamant de 3,0001. par petite marque d'amitié et de reconnaissance de toutes cel- les qu'il lui a marqué par les services essentiels qu'il lui a. ren- dus en toute occasion ; »
A M. Lesage, qui a eu soin de- ses affaires, 1,200 1. plus une rente viagère de.1001. ;
A Debais dit Brunet, son valet de chambre, une rente via- gère de 3001. avec les habits de sa garde-robe ;
A Pasquier dit La Fontaine, son valet de chambre de Rouen* une rente viagère de 100 1. ;
A ses deux gardes-chasses, 401. de rente viagère plus 2001. « qui est une année de leurs gages ; »
A ses cochers, laquais et palefreniers, une année de leurs ga- ges ; A Thubeuf, son jardinier, 1501., et kchacune de ses filles, 301. ;
A Prévost, qui a soin de ses ouvriers, 100 1., et la jouissance de la petite maison qu'il occupe.
En terminant, il prie son frère l'abbé de la Blandiniére « dé ne pas trouver mauvais ce présent testament qu'il entend et ordonne être exécuté dans tout son contenu. »
(1) 11 s'agit sans doute des religieuses dites de Graveline venues à Rouen en 164i( après la prise de Gi'aveline par les armées de Louis XIV. Elles furent d'abord logées fort à l'étroit au milieu de la rue du Grand-Maulévrier. Huit ans après, elles s'éta- blirent au monastère que leur fit construire une dame anglaise qui avait eu pitié d'elles, FARI.N, Histoire de la ville de Rouen, 1738, t. II p. (lil-142).
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