Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1901-07-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 juillet 1901 01 juillet 1901
Description : 1901/07/01 (A68)-1901/09/30. 1901/07/01 (A68)-1901/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5758819d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
Industries accessoires. ■— A l'histoire de la meunerie se rattache
la vermicellerie établie, par M. Edouard Boulanger père, au
moulin Adrix, vers 1855, et qui subsista une dizaine d'années.
Les moulins à huile eurent leur moment de prospérité au
commencement du xtx° siècle. En l'an XI, le sieur Huard, offi-
cier de santé à Fécamp, expose au sous-préfet son intention
d'établir sur la Lézarde « une mécanique à huile de son inven-
tion, » et sollicite une enquête. L'autorisation lui fut accordée,
mais sa « mécanique » était trop rapprochée des deux moulins
d'Ecoute-Pluie, on se plaignit, et quelques mois plus tard,
l'invention tombait à l'eau...
Encore une curieuse tentative dont le théâtre fut la cour du
moulin du Directoire. Le sieur Delavoye, contre-maître d'une
manufacture de papiers, voulut y installer une petite papeterie.
En 1826, il achetait pour vingt ans, moyennant 8 fr. de rente
— 287 —
difficiles sur la qualité de la farine, et les citadins ne songent
pas encore au « pain complet.» Il faut donc que.le meunier per-
fectionne son outillage. Les meules unies, dites à la française,
ne chassant les grains vers la périphérie que par l'effet de la
force centrifuge, les broyaient considérablement et mélan-
geaient ainsi le son rà la farine. On leur substitue, vers 1850,
les meules rayonnées, dites à l'anglaise; les rayons facilitant la
sortie des grains, la farine obtenue est de meilleure qualité.
A leur tour, les meules rayonnées font place aux cylindres
adoptés successivement, à partir de 1888, par MM. Boulanger
(moulins de Sainneville et du Directoire), Leplay (Ecoute-
Pluie) et Tavelet (moulin de la Drille).
Les commandes affluèrent. Pour y faire face, on dut aug-
menter la puissance des usines, abandonner le système suranné
des coursiers et chercher la force dans la hauteur de chute de
la rivière. Le dernier coursier, celui du moulin du Directoire, a
été supprimé en 1880. Aujourd'hui, la force du moulin d'Epou-
ville et du moulin Adrix est transportée électriquement aux
moulins de MM. Boulanger et Tavelet. De son côté, M. Leplay a
joint une machine à vapeur au moulin d'Ecoute-Pluie. Tous sont
éclairés à l'électricité; leurs propriétaires ont depuis longtemps
rompu avec la routine et se tiennent au courant des derniers
perfectionnements de leur industrie.. Aussi, la réputation des
farines d'Epouville n'est plus à faire.
la vermicellerie établie, par M. Edouard Boulanger père, au
moulin Adrix, vers 1855, et qui subsista une dizaine d'années.
Les moulins à huile eurent leur moment de prospérité au
commencement du xtx° siècle. En l'an XI, le sieur Huard, offi-
cier de santé à Fécamp, expose au sous-préfet son intention
d'établir sur la Lézarde « une mécanique à huile de son inven-
tion, » et sollicite une enquête. L'autorisation lui fut accordée,
mais sa « mécanique » était trop rapprochée des deux moulins
d'Ecoute-Pluie, on se plaignit, et quelques mois plus tard,
l'invention tombait à l'eau...
Encore une curieuse tentative dont le théâtre fut la cour du
moulin du Directoire. Le sieur Delavoye, contre-maître d'une
manufacture de papiers, voulut y installer une petite papeterie.
En 1826, il achetait pour vingt ans, moyennant 8 fr. de rente
— 287 —
difficiles sur la qualité de la farine, et les citadins ne songent
pas encore au « pain complet.» Il faut donc que.le meunier per-
fectionne son outillage. Les meules unies, dites à la française,
ne chassant les grains vers la périphérie que par l'effet de la
force centrifuge, les broyaient considérablement et mélan-
geaient ainsi le son rà la farine. On leur substitue, vers 1850,
les meules rayonnées, dites à l'anglaise; les rayons facilitant la
sortie des grains, la farine obtenue est de meilleure qualité.
A leur tour, les meules rayonnées font place aux cylindres
adoptés successivement, à partir de 1888, par MM. Boulanger
(moulins de Sainneville et du Directoire), Leplay (Ecoute-
Pluie) et Tavelet (moulin de la Drille).
Les commandes affluèrent. Pour y faire face, on dut aug-
menter la puissance des usines, abandonner le système suranné
des coursiers et chercher la force dans la hauteur de chute de
la rivière. Le dernier coursier, celui du moulin du Directoire, a
été supprimé en 1880. Aujourd'hui, la force du moulin d'Epou-
ville et du moulin Adrix est transportée électriquement aux
moulins de MM. Boulanger et Tavelet. De son côté, M. Leplay a
joint une machine à vapeur au moulin d'Ecoute-Pluie. Tous sont
éclairés à l'électricité; leurs propriétaires ont depuis longtemps
rompu avec la routine et se tiennent au courant des derniers
perfectionnements de leur industrie.. Aussi, la réputation des
farines d'Epouville n'est plus à faire.
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