de Lisieux, le mentionne à propos d'une chute faite par un écolier en pension chez Guillaume, de Themericourt :
Ce jeune homme, entre 7 ou 8 heures du matin ou environt, se feust levé d'emprès son dit maistre, où il couchoit, en un solier et feust descendu en une chambre estans au dessous et après qu'il feust retourné de querir une canée d'eau il prit, un hault treteau de bois et le mit près du poulier aux gélines de l'ostel et monta dessus le dit tré- teau pour savoir si les dites gélines avoient pondu des oeufs et après par cas do meschief il chey à terre de dessus le dit treteau.
Mobilier. — Le mobilier des maisons normandes était assez sommaire; il consistait spécialement dans le lit garni de pail- lasse, couverture et draps; la huche servant d'armoire et de buffet ; enfin le coffre renfermait l'argent chez les familles ri- ches. Ces différents objets sont ainsi mentionnés :
Juliote, veuve de Laurens Renouard, de Gisors, qui avait cou- ché avec sa fille à la Maladrerie de cette ville « non pensant à mal » commença à faire le lit ; en faisant lequel elle trouva d'aven- » ture au feurre du dit lit, un pot de terre avec un petit sachet » renfermant monnaie ».
Jean Nehart, attaqué la nuit dans son lit par un voleur, rap- porte que celui-ci le prit le sain, au corps et aux draps.
Un Anglais passant dans le village de Mardilly, près de Gacé, prit chez la veuve Denis la Londe une paire de draps estan en un lit. D'autres Anglais vinrent piller le village de Cesny-en-Cin- glai, près de Thury-Harcourt « en l'ostel de Jehan Marion et ilec pris draps de lit, poulaille, couverture, lange, linge et tout ce qu'ils porent trouver ».
Le prieur de Lingèvres possédait une certaine quantité de menus objets mobiliers qui lui furent volés, c'est-à-dire une selle, une bride, son breviaire, huit escuelles d'étain, un doublier, un chapperon à homme, une coiffe de nuit à homme, une paire de cous- teaux, une forsecte? une pièce de drap noir, etc.
Jouhan Daboville, laboureur au Val-de-Saire, près de Valo- gnes, avait tué un Anglais qui était entré dans son hostel et à force rompy une huche, en laquelle huche avoit plusieurs biens.
Les grandes cheminées des maisons de campagne permet- taient aux habitants de s'y asseoir pour se chauffer autant que le permettait le bois que l'on y brûlait. On mentionne que deux
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