ches, deux maillets, un cabestan, cinq barres, une échelle, dix pavillons, un porte-câbles et grelins, quatre petites glanes de petit cordage vieux, trois vieilles bosses, deux paillets de câ- bles, une mailloche à garnir, deux épissoirs.
Il est possible de compléter ces indications dans une certaine mesure à l'aide d'une autre note plus incomplète encore et par surcroît mutilée, relative aux cordages dont la nomenclature manque dans la précédente. Elle paraît avoir eu pour titre: mémoire de la garniture du magasin du commerce, et comprend les apparaux suivants : un câble de 9 pouces 1/2, un de 9 pouces, un grelin de 6 pouces 1/2, un de 5 1/2 et un de 4, 40 brasses de cordage rond, 120 brasses de pièces de ride, deux bouts de cor- dage rond, trois pièces de ride, trois vieux bouts de petit grelin, quatre poulies de furin...
L'ensemble de ces câbles et cordages représentait une valeur assez importante. D'après des notes d'avaries, un câble de 9 pouces pesait 1,100 livres et revenait à 75 liv. les cent livres.
Le magasin de sauvetage fut construit en mars et avril 1752 et payé sur les fonds dont étaient dépositaires deux négociants, Lemesle et Le Nôtre.
La création de cet établissement paraît avoir été une nou- veauté pour l'époque. Nous ignorons quelle était à cet égard la situation des autres ports français, mais à Quillebeuf, où un tel dépôt, en raison des dangers de la navigation à cet endroit, était plus nécessaire qu'ailleurs, la Chambre de commerce de Normandie, arrêtée dans son action par des objections de toutes sortes, ne put en installer un qu'en 1777.
Quelques années après l'érection du magasin de la jetée, un second cabestan et une cabane pour les apparaux furent dispo- sés sur la partie du Grand-Quai appelée la pointe, devant la grande Douane actuelle, afin de faciliter aux navires l'entrée et la sortie dans l'avant-bassin.
En 1772, un nouveau cabestan, qui coûta 395 liv. 16 s., fut déposé au fond de l'avant-port, sur le glacis de la citadelle, entre le fer-à-cheval de la Reine et le réduit de la porte Royale. La location de cet emplacement, aujourd'hui recouvert par la mer, était faite au lieutenant du roi moyennant 40 liv. par an, représentant la valeur de l'herbe qui y poussait.
Le gardiennage du magasin de la jetée était payé 30 liv. par
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