Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1884-07-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 juillet 1884 01 juillet 1884
Description : 1884/07/01 (A51)-1884/12/31. 1884/07/01 (A51)-1884/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5751171s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
- Aller à la page de la table des matières77
- TABLE DES MATIERES Recueil des Travaux de la 51e Année
- .......... Page(s) .......... 5 à 29
- .......... Page(s) .......... 1 à 17
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- .......... Page(s) .......... 19
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 27
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- .......... Page(s) .......... 55
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- SOMMAIRE
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faut, mais n'oublions pas, surtout les parent-s,-<'qù'un
enfant est une cire molle, peut-être plus facile à façonner
pour le mal que pour le bien. Voilà pourquoi je serais
même plus circonspect que Fénelon, jene voudrais même
pas des mots faire remarquer ; et aussi, parce que nous
ne sommes pas au temps des hommes bien nés et des
hommes mal nés, je n'admettrais passif # y eût wie, ôâK
tégorie « de personnes vicieuses et déraisonnables sur-
la réputation '. desquelles il n'y à rien à ménager, qui.
sont destinées à servir aux expériences de morale.»
Quelles, seraient d'ailleurs ces personnes ? le maître les
désignerait-il ? Je craindrais fort qu'il ne se méprît et ne
fît un triage erroné.
J!ai lu quelque part que les défauts des enfants sont la
Conséquence de la mauvaise éducation, de l'ignorance et
de la séduction des exemples qui les ont frappés. Détour-
nons-les donc des mauvais exemples en les portant à
remarquer les-bons, c'est dans cette façon d'agir qu'est
surtout la solution du problème de la bonne et progres-
sive, éducation.
Pascal a écrit aussi après Montaigne : « On se corrige
quelquefois mieux par la vue du mal, que par'l'exemple,
dû bien. » Le grand philosophe, en insérant le mot quel-
quefois dans sa phrase l'a rendue bien moins affirmative
que le précepte de Montaigne; ce n'est plus un principe,
général qu'il énonce, c'est presque une exception. Certes,
j'ai vu aussi quelques rares enfants élevés au milieu du
vice, devenir vertueux; la dégradation dont ils avaient
été témoins avait tellement frappé leur imagination,
qu'ils en avaient conçu une répulsion instinctive plutôt
qu'un éloignement raisonné. C'est la loi des réactions
morales.
La pensée de Mme Swetchine est, pour moi, plus vraie:,
plus générale et plus concluante. «Il y a, dit cet écrivain,
dans l'exemple une puissance qui surpasse toutes les au-
tre ; sans y penser on redresse les autres m marchant
faut, mais n'oublions pas, surtout les parent-s,-<'qù'un
enfant est une cire molle, peut-être plus facile à façonner
pour le mal que pour le bien. Voilà pourquoi je serais
même plus circonspect que Fénelon, jene voudrais même
pas des mots faire remarquer ; et aussi, parce que nous
ne sommes pas au temps des hommes bien nés et des
hommes mal nés, je n'admettrais passif # y eût wie, ôâK
tégorie « de personnes vicieuses et déraisonnables sur-
la réputation '. desquelles il n'y à rien à ménager, qui.
sont destinées à servir aux expériences de morale.»
Quelles, seraient d'ailleurs ces personnes ? le maître les
désignerait-il ? Je craindrais fort qu'il ne se méprît et ne
fît un triage erroné.
J!ai lu quelque part que les défauts des enfants sont la
Conséquence de la mauvaise éducation, de l'ignorance et
de la séduction des exemples qui les ont frappés. Détour-
nons-les donc des mauvais exemples en les portant à
remarquer les-bons, c'est dans cette façon d'agir qu'est
surtout la solution du problème de la bonne et progres-
sive, éducation.
Pascal a écrit aussi après Montaigne : « On se corrige
quelquefois mieux par la vue du mal, que par'l'exemple,
dû bien. » Le grand philosophe, en insérant le mot quel-
quefois dans sa phrase l'a rendue bien moins affirmative
que le précepte de Montaigne; ce n'est plus un principe,
général qu'il énonce, c'est presque une exception. Certes,
j'ai vu aussi quelques rares enfants élevés au milieu du
vice, devenir vertueux; la dégradation dont ils avaient
été témoins avait tellement frappé leur imagination,
qu'ils en avaient conçu une répulsion instinctive plutôt
qu'un éloignement raisonné. C'est la loi des réactions
morales.
La pensée de Mme Swetchine est, pour moi, plus vraie:,
plus générale et plus concluante. «Il y a, dit cet écrivain,
dans l'exemple une puissance qui surpasse toutes les au-
tre ; sans y penser on redresse les autres m marchant
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