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- Recueil des Travaux de la 52me Année
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- Poésies, par M. A. Boucquillon:
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plupart du temps, tout se borne à une inspection médi-:
cale, une désinfection des effets à usage, qui sont les plus
dangereux, et à une observation de trois ou quatre jours.
Aussi croyons-nous que, depuis qu'on est entré dans
cette voie, la doctrine des non-contagionistes a perdu
du terrain. Parmi les nombreux négociants et armateurs
avec lesquels nous nous sommes entretenus de la ques-
tion, au Havre, aucun ne nous a paru demander la sup-
pression du système actuel des précautions employées,
tous se bornant à en demander le perfectionnement dans
là limite du possible.
Nous savons qu'on élabore en" ce moment, au ministère
du commerce, un nouveau règlement plus précis, qui per-
mettra de diminuer encore les périodes d'observation en
les faisant remonter au jour du départ, si ses prescrip-
tions sont bien observées et confiées à bord à un médecin
qui inspire confiance. Nous ne croyons pas faire injure au
personnel des médecins embarqués en disant que son re-
crutement est difficile. Qu'il nous soit permis, à ce propos,
de regretter que certaines grandes compagnies, sous un
prétexte d'économie qui jure avec les subventions qu'el-
les touchent et le nombreux état-major qu'elles em-
ploient à terre, aient renoncé à se servir jles jnédecins
de première classe de la marine qui offraient toutes ga-
ranties, soit à leurs passagers, soit à la santé publique.
IL
Si toutefois les mesures prises en France contre les
provenances étrangères sont généralement acceptées,
nous ne devons pas vous dissimuler qu'un courant très
fort parait se prononcer contre les quarantaines terres-
tres.
Les navires, dit-on, sont une véritable partie du terri-
toire infecté. On comprend qu'on prenne contre eux des
précautions spéciales. Ces précautions sont faciles à faire
observer. Les voyageurs par terre offrent moins de dan-
plupart du temps, tout se borne à une inspection médi-:
cale, une désinfection des effets à usage, qui sont les plus
dangereux, et à une observation de trois ou quatre jours.
Aussi croyons-nous que, depuis qu'on est entré dans
cette voie, la doctrine des non-contagionistes a perdu
du terrain. Parmi les nombreux négociants et armateurs
avec lesquels nous nous sommes entretenus de la ques-
tion, au Havre, aucun ne nous a paru demander la sup-
pression du système actuel des précautions employées,
tous se bornant à en demander le perfectionnement dans
là limite du possible.
Nous savons qu'on élabore en" ce moment, au ministère
du commerce, un nouveau règlement plus précis, qui per-
mettra de diminuer encore les périodes d'observation en
les faisant remonter au jour du départ, si ses prescrip-
tions sont bien observées et confiées à bord à un médecin
qui inspire confiance. Nous ne croyons pas faire injure au
personnel des médecins embarqués en disant que son re-
crutement est difficile. Qu'il nous soit permis, à ce propos,
de regretter que certaines grandes compagnies, sous un
prétexte d'économie qui jure avec les subventions qu'el-
les touchent et le nombreux état-major qu'elles em-
ploient à terre, aient renoncé à se servir jles jnédecins
de première classe de la marine qui offraient toutes ga-
ranties, soit à leurs passagers, soit à la santé publique.
IL
Si toutefois les mesures prises en France contre les
provenances étrangères sont généralement acceptées,
nous ne devons pas vous dissimuler qu'un courant très
fort parait se prononcer contre les quarantaines terres-
tres.
Les navires, dit-on, sont une véritable partie du terri-
toire infecté. On comprend qu'on prenne contre eux des
précautions spéciales. Ces précautions sont faciles à faire
observer. Les voyageurs par terre offrent moins de dan-
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