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- Recueil des Travaux de la 52me Année
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- Poésies, par M. A. Boucquillon:
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maintenu, car personne -n'ignore qu'il existe toute Une
école qui en demande la suppression complète.
Pour les non^eontagionistes, — c'est le nom sous lequel
elle est connue, -— les épidémies ne s'importent pas, elles
naissent des circonstances qui se trouvent réunies là où
elles éclatent. Par conséquent, toutes les mesures que
l'on prend contre l'importation ne• ■.constituent) que des
impedimenta et des vexations inutiles. Cette-doctrine
emprunte un certain air de libéralisme à ce "fait que,
comme le libre-échange, elle supprime toute barrière
entre les peuples et dégage le commerce d'entraves qui,
nous le reconnaissons, sont parfois fort gênantes. Mais
elle nous paraît, dans son principe, en contradiction ma-
nifeste avec les faits. Nous n'en voulons citer qu'un seul.
Il est trop à l'honneur de la direction de la Sauté du
Havre, pour que nous ne le fassions pas avec grand plai-
sir.
Le 25 juillet 1861, le navire ï Anna-Marie, du port de -
Nantes, abordait à Saint-Nazaire, après un séjour d'un
mois à la Havane, où il était allé charger du sucre, et
une traversée de 42 jours. ;/'
Vers le""milieu de la traversée, deux hommes étaient ,
morts d'une maladie presque foudroyante, dont le eapi- \
taine ne s'expliquait pas bien" la nature. Il n'y avait pas /
de médecin à bord. Plusieurs autres tombaient successi-
vement malades, mais guérissaient assez rapidement.
Comme, au moment de l'arrivée, vingt jours s'étaient
écoulés depuis le dernier décès et treize depuis le der-
nier malade, le navire était admis à la libre pratique, un
peu à la légère, il faut le dire, et il ne fut pris contre lui
aucune précaution. Moins de cinq jours après le commen-
cement du déchargement et l'ouverture de la_cale, le se-
cond était pris de violentes céphalalgies. On reconnais-
sait la fièvre jaune, qui gagnait la ville, par les hommes
employés au déchargement, et les équipages de plusieurs
bateaux placés sous le vent de Y Anne-Marie. Quarante-
quatre personnes étaient atteintes, dont vingt-six mou-
raient.
maintenu, car personne -n'ignore qu'il existe toute Une
école qui en demande la suppression complète.
Pour les non^eontagionistes, — c'est le nom sous lequel
elle est connue, -— les épidémies ne s'importent pas, elles
naissent des circonstances qui se trouvent réunies là où
elles éclatent. Par conséquent, toutes les mesures que
l'on prend contre l'importation ne• ■.constituent) que des
impedimenta et des vexations inutiles. Cette-doctrine
emprunte un certain air de libéralisme à ce "fait que,
comme le libre-échange, elle supprime toute barrière
entre les peuples et dégage le commerce d'entraves qui,
nous le reconnaissons, sont parfois fort gênantes. Mais
elle nous paraît, dans son principe, en contradiction ma-
nifeste avec les faits. Nous n'en voulons citer qu'un seul.
Il est trop à l'honneur de la direction de la Sauté du
Havre, pour que nous ne le fassions pas avec grand plai-
sir.
Le 25 juillet 1861, le navire ï Anna-Marie, du port de -
Nantes, abordait à Saint-Nazaire, après un séjour d'un
mois à la Havane, où il était allé charger du sucre, et
une traversée de 42 jours. ;/'
Vers le""milieu de la traversée, deux hommes étaient ,
morts d'une maladie presque foudroyante, dont le eapi- \
taine ne s'expliquait pas bien" la nature. Il n'y avait pas /
de médecin à bord. Plusieurs autres tombaient successi-
vement malades, mais guérissaient assez rapidement.
Comme, au moment de l'arrivée, vingt jours s'étaient
écoulés depuis le dernier décès et treize depuis le der-
nier malade, le navire était admis à la libre pratique, un
peu à la légère, il faut le dire, et il ne fut pris contre lui
aucune précaution. Moins de cinq jours après le commen-
cement du déchargement et l'ouverture de la_cale, le se-
cond était pris de violentes céphalalgies. On reconnais-
sait la fièvre jaune, qui gagnait la ville, par les hommes
employés au déchargement, et les équipages de plusieurs
bateaux placés sous le vent de Y Anne-Marie. Quarante-
quatre personnes étaient atteintes, dont vingt-six mou-
raient.
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