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- Recueil des Travaux de la 52me Année
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- Poésies, par M. A. Boucquillon:
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— 22 —
2. — L'ordonnance du 24 avril 1847 fit un nouveau pas
en avant, dans le même sens, d'une façon bien plus mar-
quée. La patente suspecte fut supprimée pour les pays
sujets à la peste; la fixation des quarantaines, jusque là
arrêtée un peu au hasard, entra dans une voie plus scien-
tifique. Ce double résultat était dû à la fois au progrès de
la science hygiénique en Europe et aux grands faits qui
s'étaient passés en Orient dans l'ordre d'idées qui nous
occupe.: ;
Nous ne croyons pouvoir mieux faire que de céder la
parole sur'ce point au remarquable rapport, qui accom-
pagnait l'ordonnance du 24 avril 1847 et qui met ces faits
en relief mieux que nous ne saurions le faire nous-même.
Le rapporteur s'exprimait ainsi :
«Longtemps les cruels souvenirs de la peste de Mar-
seille, en 1720, ont plané sur les contrées méridionales de
la France. Le commerce du Levant n'a pas cessé d'être
un sujet d'inquiétude pour nos populations du Midi. Mais
les enquêtes qui ont eu lieu depuis 1834 ont fourni les
moyens de mieux étudier les questions d'incubation,
bases,fondamentales et seules rationnelles de tout-bon
système quarantenaire.
» D'un autre côté les gouvernements des contrées con-
sidérées comme le berceau de la peste sont parvenus à
lutter avec succès contre la déplorable erreur du fata-
lisme et à soustraire en partie leur pays aux ravages pé-
riodiques de la terrible maladia^nui les décimait si cruel-
lement. »
Et un peu plus loin :
« Pendant un temps immémorial, la Turquie est restée
livrée sans défense aux ravages de la peste. Le Sultan, en
1838, eut le courage de secouer le joug-des préjugés na-
tionaux : un conseil supérieur de santé fut institué ; on y
appela trois fonctionnaires musulmans, un nombre égal
de médecins européens et sept délégués des légations eu-
ropéennes. L'adoption de règlements quarantenaires ap-
plicables à tout l'empire, la création, dans tous les lieux
2. — L'ordonnance du 24 avril 1847 fit un nouveau pas
en avant, dans le même sens, d'une façon bien plus mar-
quée. La patente suspecte fut supprimée pour les pays
sujets à la peste; la fixation des quarantaines, jusque là
arrêtée un peu au hasard, entra dans une voie plus scien-
tifique. Ce double résultat était dû à la fois au progrès de
la science hygiénique en Europe et aux grands faits qui
s'étaient passés en Orient dans l'ordre d'idées qui nous
occupe.: ;
Nous ne croyons pouvoir mieux faire que de céder la
parole sur'ce point au remarquable rapport, qui accom-
pagnait l'ordonnance du 24 avril 1847 et qui met ces faits
en relief mieux que nous ne saurions le faire nous-même.
Le rapporteur s'exprimait ainsi :
«Longtemps les cruels souvenirs de la peste de Mar-
seille, en 1720, ont plané sur les contrées méridionales de
la France. Le commerce du Levant n'a pas cessé d'être
un sujet d'inquiétude pour nos populations du Midi. Mais
les enquêtes qui ont eu lieu depuis 1834 ont fourni les
moyens de mieux étudier les questions d'incubation,
bases,fondamentales et seules rationnelles de tout-bon
système quarantenaire.
» D'un autre côté les gouvernements des contrées con-
sidérées comme le berceau de la peste sont parvenus à
lutter avec succès contre la déplorable erreur du fata-
lisme et à soustraire en partie leur pays aux ravages pé-
riodiques de la terrible maladia^nui les décimait si cruel-
lement. »
Et un peu plus loin :
« Pendant un temps immémorial, la Turquie est restée
livrée sans défense aux ravages de la peste. Le Sultan, en
1838, eut le courage de secouer le joug-des préjugés na-
tionaux : un conseil supérieur de santé fut institué ; on y
appela trois fonctionnaires musulmans, un nombre égal
de médecins européens et sept délégués des légations eu-
ropéennes. L'adoption de règlements quarantenaires ap-
plicables à tout l'empire, la création, dans tous les lieux
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