Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1897-07-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 juillet 1897 01 juillet 1897
Description : 1897/07/01 (A64)-1897/09/30. 1897/07/01 (A64)-1897/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750546s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
— 286 —
n'en'gendrepasla tuberculose, la* chaleur n'en préserve, pas. Gè
sont les changements subits-,qui amènent l'inflammation delà
muqueuse, créent la porte d'entrée et rendent fertilisable le.
terrain dans lequel la graine, la mauvaise graine va tomber.
La même stabilité est nécessaire dans l'état hygrométrique ;
or, cette stabilité, nous l'avons vu, n'existe que dans les climats
marins; L'opinion, enracinée, que-l'humidité est une cause de
maladie} est'fausse également. Les; Hébrides; balayées; parles
courants humides du Gulf-Stream, l'Islande; jouissent d'une
immunité remarquable. Leur salubrité tientuniqiuement à la
stabilité hygrométrique.
Il;n'en est pas de même de l'humidité du sol. Les sols hu-
mides, prédisposent à la tuberculose. En Angleterre, la phtisie
a,diminué, dans les villes dont le sol, primitivement humide,
a été drainé. De même dans les terrains sablonneux, c'est-à-
dire pireux et perméables, la maladie est moins fréquente.
Avec un solsablonneux, un terrain; incliné, l'air est: beaucoup
plus:seCj.il estdraîné lui-même.
La zone côtiêre, le promontoire breton, de Brest à La Rochelle;
composée de granits, de schistes, est rocheuse et imperméable.
Laizone;méridionale de la Gironde àd'Adour, composée d'allu-
vions, de dunes, est poreuse et.peraéaôfe. Les dunes sont com-
posées, uniquement de sable. On appelle sable l'ensemble des
grains indélayablès dans l'eau, lors du lavage d'une terre;
c'est du quartz fin, blanc ou gris. Les terres sablonneuses, sof'et
sous-sol, sont extrêmement perméables et filtrent les eaux dé pré-
cipitation. Nulle stagnation des eaux» dans ces-régions.
Les vents constituent un des éléments météorologiques les
plus redoutés. Lèvent est dangereux par le refroidissement
qu'il produit et par les poussières qu'il soulève ; il faut que les
régions soient abritées pour qu'elles soient saines. Dans les
Landes, les-dunes; qui atteignent quelquefois, jusqu'à cent
mètres, constituent un écran naturel et efficace. L'effet varie,
siile flancde lacolline est nu ou: boisé. Quand la colline est
nue, le courant:d'air:heurtant le flanc dénudé, le contourne et
l'encapuchonné, pour ■ descendre le long du flanc opposé et
s'étaler-dans' la vallée : c?est le vent plongeant. Si-la. colline ■■ est
boisée; lecourantaérien; trouve l'obstacle de la forêt; se rejette
n'en'gendrepasla tuberculose, la* chaleur n'en préserve, pas. Gè
sont les changements subits-,qui amènent l'inflammation delà
muqueuse, créent la porte d'entrée et rendent fertilisable le.
terrain dans lequel la graine, la mauvaise graine va tomber.
La même stabilité est nécessaire dans l'état hygrométrique ;
or, cette stabilité, nous l'avons vu, n'existe que dans les climats
marins; L'opinion, enracinée, que-l'humidité est une cause de
maladie} est'fausse également. Les; Hébrides; balayées; parles
courants humides du Gulf-Stream, l'Islande; jouissent d'une
immunité remarquable. Leur salubrité tientuniqiuement à la
stabilité hygrométrique.
Il;n'en est pas de même de l'humidité du sol. Les sols hu-
mides, prédisposent à la tuberculose. En Angleterre, la phtisie
a,diminué, dans les villes dont le sol, primitivement humide,
a été drainé. De même dans les terrains sablonneux, c'est-à-
dire pireux et perméables, la maladie est moins fréquente.
Avec un solsablonneux, un terrain; incliné, l'air est: beaucoup
plus:seCj.il estdraîné lui-même.
La zone côtiêre, le promontoire breton, de Brest à La Rochelle;
composée de granits, de schistes, est rocheuse et imperméable.
Laizone;méridionale de la Gironde àd'Adour, composée d'allu-
vions, de dunes, est poreuse et.peraéaôfe. Les dunes sont com-
posées, uniquement de sable. On appelle sable l'ensemble des
grains indélayablès dans l'eau, lors du lavage d'une terre;
c'est du quartz fin, blanc ou gris. Les terres sablonneuses, sof'et
sous-sol, sont extrêmement perméables et filtrent les eaux dé pré-
cipitation. Nulle stagnation des eaux» dans ces-régions.
Les vents constituent un des éléments météorologiques les
plus redoutés. Lèvent est dangereux par le refroidissement
qu'il produit et par les poussières qu'il soulève ; il faut que les
régions soient abritées pour qu'elles soient saines. Dans les
Landes, les-dunes; qui atteignent quelquefois, jusqu'à cent
mètres, constituent un écran naturel et efficace. L'effet varie,
siile flancde lacolline est nu ou: boisé. Quand la colline est
nue, le courant:d'air:heurtant le flanc dénudé, le contourne et
l'encapuchonné, pour ■ descendre le long du flanc opposé et
s'étaler-dans' la vallée : c?est le vent plongeant. Si-la. colline ■■ est
boisée; lecourantaérien; trouve l'obstacle de la forêt; se rejette
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 86.45%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 86.45%.
- Auteurs similaires Société havraise d'études diverses Société havraise d'études diverses /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Société havraise d'études diverses" or dc.contributor adj "Société havraise d'études diverses")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 26/88
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5750546s/f26.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5750546s/f26.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5750546s/f26.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5750546s
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5750546s
Facebook
Twitter