Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1897-04-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 avril 1897 01 avril 1897
Description : 1897/04/01 (A64)-1897/06/30. 1897/04/01 (A64)-1897/06/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750534k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
— 148 —
Ces projets, comme le faisaient remarquer leurs adversaires,
ne pouvaient s'exécuter sans un très grand nombre de vais-
seaux et toujours animés du même enthousiasme, les Mâlouins
n'avaient pas assez d'expressions pour manifester leur joie.
Combien de vaisseaux seront construits pour fournir à toutes
les entreprises ! Quelle quantité de matelots il faudra! Quelle
affluence d'artisans pour les armements ! Quelle augmentation
pour notre marine!
Avec quelle assurance cette poignée d'hommes cantonnée
sur un rocher ne lit-elle pas dans l'avenir, ripostaient les
Havrais. Si l'on ne voit que quelques Français en mer, tandis
que l'Angleterre et la Hollande la couvrent des leurs, c'est que
Ces deux nations sont obligées de venir en France chercher ce
que leur propre sol leur refuse et qu'elles n'ont pas d'autres
voies de communication. Les Mâlouins prétendaient-ils acca-
parer ces deux Etats par le nombre de leurs navires.
Enfin les habitants de Saint-Malo terminaient en disant que
si leur port eut été franc, les navires étrangers chargés pour
Paris y auraient abordé de préférence au Havre.
Cette opinion est erronée, si l'on comparait l'accès si facile
du port du Havre avec l'inaccessibilité de celui de Saint-Malo.
D'un autre côté, il était évident que toutes les villes du
royaume, quelle que fut leur situation eussent retiré certains
avantages dé la franchise, par suite de l'augmentation des/
affaires. . >
Dans ces circonstances, les échevins du Havre tout en ne
réclamant pas formellement cette faveur pour leur ville,
demandaient la préférence pour le cas où un quatrième port
franc serait créé, parce que ce port ne pouvait être autre que
celui du Havre et qu'il était beaucoup supérieur à Saint-Malo.
Tout d'abord, cette affaire ne reçut pas de solution. Au mois
d'Août 173S M. Plaimpel, Procureur-Syndic du Havre, dut
retournera Paris afin de contrebalancer de nouveau l'influence
dés députés de Saint-Malo.
Grâce à cette opposition énergique, le gouvernement rejeta
la demande des Mâlouins, mais n'accorda pas non plus la
franchise au port du Havre, c'était ce que voulaient au moins
nos ancêtres.
Ces projets, comme le faisaient remarquer leurs adversaires,
ne pouvaient s'exécuter sans un très grand nombre de vais-
seaux et toujours animés du même enthousiasme, les Mâlouins
n'avaient pas assez d'expressions pour manifester leur joie.
Combien de vaisseaux seront construits pour fournir à toutes
les entreprises ! Quelle quantité de matelots il faudra! Quelle
affluence d'artisans pour les armements ! Quelle augmentation
pour notre marine!
Avec quelle assurance cette poignée d'hommes cantonnée
sur un rocher ne lit-elle pas dans l'avenir, ripostaient les
Havrais. Si l'on ne voit que quelques Français en mer, tandis
que l'Angleterre et la Hollande la couvrent des leurs, c'est que
Ces deux nations sont obligées de venir en France chercher ce
que leur propre sol leur refuse et qu'elles n'ont pas d'autres
voies de communication. Les Mâlouins prétendaient-ils acca-
parer ces deux Etats par le nombre de leurs navires.
Enfin les habitants de Saint-Malo terminaient en disant que
si leur port eut été franc, les navires étrangers chargés pour
Paris y auraient abordé de préférence au Havre.
Cette opinion est erronée, si l'on comparait l'accès si facile
du port du Havre avec l'inaccessibilité de celui de Saint-Malo.
D'un autre côté, il était évident que toutes les villes du
royaume, quelle que fut leur situation eussent retiré certains
avantages dé la franchise, par suite de l'augmentation des/
affaires. . >
Dans ces circonstances, les échevins du Havre tout en ne
réclamant pas formellement cette faveur pour leur ville,
demandaient la préférence pour le cas où un quatrième port
franc serait créé, parce que ce port ne pouvait être autre que
celui du Havre et qu'il était beaucoup supérieur à Saint-Malo.
Tout d'abord, cette affaire ne reçut pas de solution. Au mois
d'Août 173S M. Plaimpel, Procureur-Syndic du Havre, dut
retournera Paris afin de contrebalancer de nouveau l'influence
dés députés de Saint-Malo.
Grâce à cette opposition énergique, le gouvernement rejeta
la demande des Mâlouins, mais n'accorda pas non plus la
franchise au port du Havre, c'était ce que voulaient au moins
nos ancêtres.
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