Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1897-01-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 janvier 1897 01 janvier 1897
Description : 1897/01/01 (A64)-1897/03/31. 1897/01/01 (A64)-1897/03/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750522c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
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et d'abandonner lés chefs. Les chefs furent obligés de solli-
citer les prêtres. Dernier harangua l'armée pour l'engager a'he
pas presser sa retraite en désordre. »
Et quand bien même ce départ caché aurait, été une défec-
tion,, peut-on en faire un grand crime au prince ? . .
L'armée est en pleine .révolte. Les, chefs non-seulement, n.e
sont plus écoutés, ils sont même menacés. Malgré tous : leurs
efforts, ils n'ont pu engager l'armée sur la route de Cherbourg
à la suite de l'ayant-garde.
Le prince voyant son autorité méconnue, sa voix couverte
par des murmures et des reproches non mérités, se proposàit-
il de quitter l'armée en pleine révolte? Peut-être. En tous cas,
le prince de Talmont sera toujours pour nous un brave et
noble coeur, à l'honneur duquel.un soupçon de défaillance
dans un pareil moment ne saurait faire,tache. Quant au prince,
il prétendit, dit-on, n'avoir eu d'autre but que de sauver les-
dames vendéennes qui, l'accompagnaient et de hâter lés
secours. Pourquoi ne pas le croire?
Dans tous les cas, cet incident n'eut aucune influence sur
l'abandon de la marche en avant et sur la retraite précipitée
vers la Loire.
En effet, lorsque le prince tentait de s'embarquer, les trois
quarts de l'armée étaient déjà en route pour le sud et i'avant-
garde venait de rentrer à Avranches, puisque Stofflet, le
commandant de cette avant-garde,:fut le.premier averti dû
départ secret du prince et qu'il prit seul des mesures pour
l'empêcher. ' •. .; .?--,.
Dans ses mémoires, de Beauvais nous apprend que, dans
l'a soirée du 17, les trois quarts de l'armée vendéenne étaient
déjà en retraite sur Pontorson, et c'est précisément ce soir-là
que de Talmont tentait de quitter la plage.
Du reste, nous lisons plus loin dans le même ouvrage :
« Ce fut le'jour où l'armée s'en alla d'Avranches et que
Stofflet y arrivait que MM. de Talmont et d'autres personnes
formèrent le projet de se rendre à Jersey. » Donc mil. doute
sur ce point. Dans la soirée du 17, lorsque la nouvelle de la
défection du prince fut répandue, les trois quarts de l'armée
étaient en pleine retraite, et elle ne put avoir aucune influence
sur sa marche.
et d'abandonner lés chefs. Les chefs furent obligés de solli-
citer les prêtres. Dernier harangua l'armée pour l'engager a'he
pas presser sa retraite en désordre. »
Et quand bien même ce départ caché aurait, été une défec-
tion,, peut-on en faire un grand crime au prince ? . .
L'armée est en pleine .révolte. Les, chefs non-seulement, n.e
sont plus écoutés, ils sont même menacés. Malgré tous : leurs
efforts, ils n'ont pu engager l'armée sur la route de Cherbourg
à la suite de l'ayant-garde.
Le prince voyant son autorité méconnue, sa voix couverte
par des murmures et des reproches non mérités, se proposàit-
il de quitter l'armée en pleine révolte? Peut-être. En tous cas,
le prince de Talmont sera toujours pour nous un brave et
noble coeur, à l'honneur duquel.un soupçon de défaillance
dans un pareil moment ne saurait faire,tache. Quant au prince,
il prétendit, dit-on, n'avoir eu d'autre but que de sauver les-
dames vendéennes qui, l'accompagnaient et de hâter lés
secours. Pourquoi ne pas le croire?
Dans tous les cas, cet incident n'eut aucune influence sur
l'abandon de la marche en avant et sur la retraite précipitée
vers la Loire.
En effet, lorsque le prince tentait de s'embarquer, les trois
quarts de l'armée étaient déjà en route pour le sud et i'avant-
garde venait de rentrer à Avranches, puisque Stofflet, le
commandant de cette avant-garde,:fut le.premier averti dû
départ secret du prince et qu'il prit seul des mesures pour
l'empêcher. ' •. .; .?--,.
Dans ses mémoires, de Beauvais nous apprend que, dans
l'a soirée du 17, les trois quarts de l'armée vendéenne étaient
déjà en retraite sur Pontorson, et c'est précisément ce soir-là
que de Talmont tentait de quitter la plage.
Du reste, nous lisons plus loin dans le même ouvrage :
« Ce fut le'jour où l'armée s'en alla d'Avranches et que
Stofflet y arrivait que MM. de Talmont et d'autres personnes
formèrent le projet de se rendre à Jersey. » Donc mil. doute
sur ce point. Dans la soirée du 17, lorsque la nouvelle de la
défection du prince fut répandue, les trois quarts de l'armée
étaient en pleine retraite, et elle ne put avoir aucune influence
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