Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1900-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1900 01 octobre 1900
Description : 1900/10/01 (A67)-1900/12/31. 1900/10/01 (A67)-1900/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750480g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
- Aller à la page de la table des matières295
- 1er fascicule. - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 12
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 63
- 2me fascicule. - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
— 264 — ' ■■■
de l'écrivain se révèle de façon nette, car le geste est, en thèse
générale, instinctif, spontané et non étudié. <
Comment se fait-il, en effet, qu'après avoir eu sous les yeux
le modèle officiel de la forme des caractères graphiques! et les
avoir imités pendant le temps qu'a duré son apprentissage,
sitôt passé ouvrier de la plume, il s'empresse de donner ■ à ses
lettres une forme qui lui est propre, suivant en cela ses in-
stincts ou ses. impulsions, et arrive à produire une écriture
qui n'appartient qu'à lui? De sorte que lui-même ne peut se
tromper sur le tracé d'un trait fait de sa main et que ses fami-
liers, sans avoir même besoin de lire sa signature au bas d'une
page, reconnaissent parfaitement son écriture? C'est donc
qu'il y a mis de.sa personnalité. Et s'il y a mis de sa person-
nalité, on peut, en analysant les gestes qu'il a faits pour tracer
ces lettres dont est composée cette page, en déduire une par-
tie de ses instincts et de ses habitudes : en un mot, déchiffrer
les dominantes de son caractère.
N'est-il pas naturel, en effet; qu'un homme vif ait une écri-
ture vive, qu'un hésitant ait une écriture tremblée, qu'un
orgueilleux ait une écriture grande et qu'un avare écrive avec
de petites lettres, en ne perdant aucune place sur le papier
qu'il emploie ?
Qui n'a remarqué dans sa propre écriture ce signe très vi-
sible : Quand nous sommes gais, joyeux, pleins d'espoir, sans
soucis, notre graphisme n'a-t-il pas des lignes ascendantes, et,
dans le cas contraire, des lignes descendantes? Notre état
physique n'a-t-il pas une influence assez marquée sur notre
écriture et celle-ci est-elle semblable quand nous sommes
souffrants à celle que nous traçons quand nous sommes en
bonne santé?
Mais je ne veux pas m'appesantir plus longtemps sur la
démonstration du principe. J'espère être parvenu à prouver
que dans l'écriture il y a quelque chose qui révèle le caractère
et, sautant à pieds joints sur la théorie de la graphologie,
n'ayant eu d'autre but que de défendre sa légitimité, je passe
aux objections sur la mise en pratique de cet art et de cette
science, car, tout comme la médecine, — et elle est la médecine
de l'âme, — c'est un art et une science.
de l'écrivain se révèle de façon nette, car le geste est, en thèse
générale, instinctif, spontané et non étudié. <
Comment se fait-il, en effet, qu'après avoir eu sous les yeux
le modèle officiel de la forme des caractères graphiques! et les
avoir imités pendant le temps qu'a duré son apprentissage,
sitôt passé ouvrier de la plume, il s'empresse de donner ■ à ses
lettres une forme qui lui est propre, suivant en cela ses in-
stincts ou ses. impulsions, et arrive à produire une écriture
qui n'appartient qu'à lui? De sorte que lui-même ne peut se
tromper sur le tracé d'un trait fait de sa main et que ses fami-
liers, sans avoir même besoin de lire sa signature au bas d'une
page, reconnaissent parfaitement son écriture? C'est donc
qu'il y a mis de.sa personnalité. Et s'il y a mis de sa person-
nalité, on peut, en analysant les gestes qu'il a faits pour tracer
ces lettres dont est composée cette page, en déduire une par-
tie de ses instincts et de ses habitudes : en un mot, déchiffrer
les dominantes de son caractère.
N'est-il pas naturel, en effet; qu'un homme vif ait une écri-
ture vive, qu'un hésitant ait une écriture tremblée, qu'un
orgueilleux ait une écriture grande et qu'un avare écrive avec
de petites lettres, en ne perdant aucune place sur le papier
qu'il emploie ?
Qui n'a remarqué dans sa propre écriture ce signe très vi-
sible : Quand nous sommes gais, joyeux, pleins d'espoir, sans
soucis, notre graphisme n'a-t-il pas des lignes ascendantes, et,
dans le cas contraire, des lignes descendantes? Notre état
physique n'a-t-il pas une influence assez marquée sur notre
écriture et celle-ci est-elle semblable quand nous sommes
souffrants à celle que nous traçons quand nous sommes en
bonne santé?
Mais je ne veux pas m'appesantir plus longtemps sur la
démonstration du principe. J'espère être parvenu à prouver
que dans l'écriture il y a quelque chose qui révèle le caractère
et, sautant à pieds joints sur la théorie de la graphologie,
n'ayant eu d'autre but que de défendre sa légitimité, je passe
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science, car, tout comme la médecine, — et elle est la médecine
de l'âme, — c'est un art et une science.
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