Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1900-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1900 01 octobre 1900
Description : 1900/10/01 (A67)-1900/12/31. 1900/10/01 (A67)-1900/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750480g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
- Aller à la page de la table des matières295
- 1er fascicule. - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 12
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 63
- 2me fascicule. - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
par nécessité ne l'empêchaient pas de continuer ses études de
philosophie et de littérature qui étaient sa passion dominante.
Il les poursuivit donc.et passa sa thèse de doctorat ès-lettres
le 7 janvier 1839.
« Ozanam était d'une extrême modestie, très défiant de lui-
même, mais les difficultés d'une interpellation ou d'un examen,
les émotions de la parole publique qu'il ressentait très vivement
ne lui faisaient perdre ni sa présence d'esprit, ni aucune de
ses facultés. Dans la discussion, personne n'avait la réplique
plus vive et plus heureuse, il faisait reculer son adversaire
sans jamais le blesser. Il argumenta avec tant de bonheur,
d'élévation,-que M. Cousin, interrompant le débat, s'écria:
« Ah ! Monsieur, on n'est pas plus éloquent ». La salle comble
répondit par d'unanimes applaudissements. C'était plus qu'un
succès, c'était une révélation qui devait avoir son lendemain.
« On était à la fin de 1840, Ozanam avait vingt-sept ans. Il se
sentit défié par un concours qui s'ouvrait à Paris pour un titre
d'agrégé à la Faculté des lettres. Pour la première fois, il se
trouvait en présence de rivaux, dans une scène animée par le
talent d'autrui. Il y déploya « pendant quinze jours un savoir et
une promptitude de ressources qui firent de ce concours un
spectacle émouvant...!. » Le premier rang lui fut donné par
le suffrage unanime des juges et aux acclamations du public.
» Venu à Paris simple étudiant, il avait, en neuf années
d'efforts, conquis un rang distingué dans une double carrière :
la jurisprudence et les lettres, occupé une chaire de droit et
mérité la suppléance d'un cours célèbre à la Sorbonne ».
Ainsi agit, ainsi vécut le jeune Ozanam. Ces pages de sa vie
sont les plus captivantes, car on voit des traits de caractère,
une disposition d'esprit bien personnelle, mais exceptionnelle.
. Il montrera plus tard son talent comme professeur de littérature
étrangère, mais, là, il sera moins original. On peut, en effet,
lui opposer des hommes d'égal mérite, d'égale valeur, il n'en
dépasse aucun, mais il est difficile de lui trouver dés émules
dans la jeunesse.
La vertu, la puissance dans les idées, la hauteur et la pro-
philosophie et de littérature qui étaient sa passion dominante.
Il les poursuivit donc.et passa sa thèse de doctorat ès-lettres
le 7 janvier 1839.
« Ozanam était d'une extrême modestie, très défiant de lui-
même, mais les difficultés d'une interpellation ou d'un examen,
les émotions de la parole publique qu'il ressentait très vivement
ne lui faisaient perdre ni sa présence d'esprit, ni aucune de
ses facultés. Dans la discussion, personne n'avait la réplique
plus vive et plus heureuse, il faisait reculer son adversaire
sans jamais le blesser. Il argumenta avec tant de bonheur,
d'élévation,-que M. Cousin, interrompant le débat, s'écria:
« Ah ! Monsieur, on n'est pas plus éloquent ». La salle comble
répondit par d'unanimes applaudissements. C'était plus qu'un
succès, c'était une révélation qui devait avoir son lendemain.
« On était à la fin de 1840, Ozanam avait vingt-sept ans. Il se
sentit défié par un concours qui s'ouvrait à Paris pour un titre
d'agrégé à la Faculté des lettres. Pour la première fois, il se
trouvait en présence de rivaux, dans une scène animée par le
talent d'autrui. Il y déploya « pendant quinze jours un savoir et
une promptitude de ressources qui firent de ce concours un
spectacle émouvant...!. » Le premier rang lui fut donné par
le suffrage unanime des juges et aux acclamations du public.
» Venu à Paris simple étudiant, il avait, en neuf années
d'efforts, conquis un rang distingué dans une double carrière :
la jurisprudence et les lettres, occupé une chaire de droit et
mérité la suppléance d'un cours célèbre à la Sorbonne ».
Ainsi agit, ainsi vécut le jeune Ozanam. Ces pages de sa vie
sont les plus captivantes, car on voit des traits de caractère,
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. Il montrera plus tard son talent comme professeur de littérature
étrangère, mais, là, il sera moins original. On peut, en effet,
lui opposer des hommes d'égal mérite, d'égale valeur, il n'en
dépasse aucun, mais il est difficile de lui trouver dés émules
dans la jeunesse.
La vertu, la puissance dans les idées, la hauteur et la pro-
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