Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1900-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1900 01 octobre 1900
Description : 1900/10/01 (A67)-1900/12/31. 1900/10/01 (A67)-1900/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750480g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
- Aller à la page de la table des matières295
- 1er fascicule. - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 12
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 63
- 2me fascicule. - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
faut des parents qui nous chérissent,, mais il nous faut des amis
qui nous soient attachés. La tendresse qui vient du sang,
l'affection qui procède de la sympathie, sont deux jouissances
dont nous ne saurions nous passer, et dont Tune ne saurait
remplacer l'autre. La tendresse des parents a cela déplus sacré
qu'elle est immédiatement établie par Dieu lui-même ; l'amitié
a cela de plus flatteur qu'elle est plutôt notre ouvrage». (1)
Sur l'amitié elle-même il dit, et avec quelle justesse : « Aie
un petit cercle d'amis choisis ; lie-toi plutôt avec quelques
bons 1 camarades qu'avec dès sociétés du monde; quelques
heures passées ensemble autour du feu à deviser à coeur ouvert,
font plus de bien et de repos qu'une semaine entière de soirées,
où il faut'de deux choses, l'une : se tenir guindé et enharnaché
dans les formes d'une sotte et étroite politesse^ ou bien s'aban-
donner à des jouissances étourdissantes qui ne sont pas sans
péril. Tu le sais, le monde est une lime de fer qui use bien des
vies ». (2)
Dans ces réflexions, que de sentiments justes et de saines
appréciations des choses de la vie.
Ozanam ne fut jamais du parti des désespérés, des inactifs
ou des indifférents. C'est en philosophe, mais en philosophe
chrétien qu'il assiste aux événements de chaque jour, et ces
hommes-là ne désarment pas. Ils savent bien que « l'ère des
difficultés » ne se clôt jamais. C'est la vie de l'humanité, et
n'est-ce pas son besoin ? Supprimez-les et voyez quelles seraient
les bases, la raison de l'activité humaine. Plus encore ici
qu'ailleurs, n'est-ce pas un mal nécessaire ?
Si la lutte semble s'imposer, qui ne comprend la nécessité
de la canaliser pour empêcher les débordements, les excès du
mal. Plus que d'autres, Ozanam s'y emploiera. 11 se dit qu'il a
les paroles de la vérité, et fort de cette croyance, il ira toujours
droit et ferme vers le but qu'il veut atteindre, et il le connaît
bien. Il le voit lumineux, transcendant, et il a d'éminentes et
rares qualités pour seconder ses efforts.
Commentenvisageait-il,comprenait-ilcesdélicatsproblèmes?
t La question qui agite aujourd'hui le monde autour de
(1) Lettre XXIII à M. Lallier, Lyon, 15 Octobre 1831
(2) Lettre XVII à M. Falconnet, Paris, 7 Janvier 1831,
qui nous soient attachés. La tendresse qui vient du sang,
l'affection qui procède de la sympathie, sont deux jouissances
dont nous ne saurions nous passer, et dont Tune ne saurait
remplacer l'autre. La tendresse des parents a cela déplus sacré
qu'elle est immédiatement établie par Dieu lui-même ; l'amitié
a cela de plus flatteur qu'elle est plutôt notre ouvrage». (1)
Sur l'amitié elle-même il dit, et avec quelle justesse : « Aie
un petit cercle d'amis choisis ; lie-toi plutôt avec quelques
bons 1 camarades qu'avec dès sociétés du monde; quelques
heures passées ensemble autour du feu à deviser à coeur ouvert,
font plus de bien et de repos qu'une semaine entière de soirées,
où il faut'de deux choses, l'une : se tenir guindé et enharnaché
dans les formes d'une sotte et étroite politesse^ ou bien s'aban-
donner à des jouissances étourdissantes qui ne sont pas sans
péril. Tu le sais, le monde est une lime de fer qui use bien des
vies ». (2)
Dans ces réflexions, que de sentiments justes et de saines
appréciations des choses de la vie.
Ozanam ne fut jamais du parti des désespérés, des inactifs
ou des indifférents. C'est en philosophe, mais en philosophe
chrétien qu'il assiste aux événements de chaque jour, et ces
hommes-là ne désarment pas. Ils savent bien que « l'ère des
difficultés » ne se clôt jamais. C'est la vie de l'humanité, et
n'est-ce pas son besoin ? Supprimez-les et voyez quelles seraient
les bases, la raison de l'activité humaine. Plus encore ici
qu'ailleurs, n'est-ce pas un mal nécessaire ?
Si la lutte semble s'imposer, qui ne comprend la nécessité
de la canaliser pour empêcher les débordements, les excès du
mal. Plus que d'autres, Ozanam s'y emploiera. 11 se dit qu'il a
les paroles de la vérité, et fort de cette croyance, il ira toujours
droit et ferme vers le but qu'il veut atteindre, et il le connaît
bien. Il le voit lumineux, transcendant, et il a d'éminentes et
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