Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1899-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1899 01 octobre 1899
Description : 1899/10/01 (A66)-1899/12/31. 1899/10/01 (A66)-1899/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750462j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières393
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
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- .......... Page(s) .......... 7
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 15
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 85
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 101
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
— 338 —
: i ...
Nous allons voir qu'elles ne parviennent pas toujours à
l'entraîner puisqu'il sait leur résister et les empêcher de se
manifester par des signes extérieurs. Nous allons voir que
l'amour et la volonté sont deux forces, parfois d'égale;puis-
sance, qui s'agitent l'une à côté de l'autre dans le corps
humain..... ■ .- ;
C'est la liaison toute platonique de la princesse de Glèves
et du duc de Nemours que M. R. Leroi va nous retracer. Ici
encore — et partout j'agirai de même — je suivrai l'auteur pas
à pas en me gardant bien de chercher à le juger, car je crain-
drais trop de ressembler à « Gros-Jean qui prétend en remontrer
à son curé ». J'aime les.fleurs, et dans un parterre j'ai beau-
coup de plaisir à en respirer les parfums, à en admirer les
couleurs. Mais qu'un homme de goût, après avoir cueilli çà et
là les plus belles d'entre elles et les avoir artistemeht rassem-
blées en un superbe bouquet, vienne me tendre celui-ci en me
priant d'analyser chacune de ces corolles, je me récuserai
parce que je ne suis pas botaniste. Il en sera de même ici et
je vais me contenter d'admirer et de vous signaler le délicieux
bouquet que M. Leroi a su former en butinant dans un jardin
enchanteur. Je n'ai qu'un désir, qu'une ambition, vous donner
l'envie de connaître, dans le texte même, une étude écrite en
un style si élégant et si châtié.
Ayant d'abord montré, en quelques lignes, ce qu'il regarde
comme la qualité dominante du xvne siècle : « la solidité », par
opposition à la pacotille brillante, au clinquant d'autres
époques — littérature et philosophie solides, architecture et
peinture solides, femmes d'une beauté solide •— et, c'est là que
l'auteur veut en venir, — solide aussi le mérite des trois
femmes dont il va nous parler, — notre distingué collègue
nous présente trois médaillons artistement burinés par lui : le
portrait de la duchesse d'Orléans, cette Henriette d'Angleterre
• que pleura Bossuet dans une oraison restée célèbre; celui de
ia marquise de Sévigné et celui de Madame de la Fayette. La
duchesse d'Orléans, visage riant, esprit sérieux et bien meublé ;
la marquise de Sévigné qui sut faire ce tour de force de rester
femme au sens le plus exquis du mot tout en étant un écrivain
de grand mérite et qui, voguant sur un océan de profonde
érudition, évita le pédantisme, cet écueil dangereux ; enfin
Madame de la Fayette qui créa le roman d'analyse et nous
: i ...
Nous allons voir qu'elles ne parviennent pas toujours à
l'entraîner puisqu'il sait leur résister et les empêcher de se
manifester par des signes extérieurs. Nous allons voir que
l'amour et la volonté sont deux forces, parfois d'égale;puis-
sance, qui s'agitent l'une à côté de l'autre dans le corps
humain..... ■ .- ;
C'est la liaison toute platonique de la princesse de Glèves
et du duc de Nemours que M. R. Leroi va nous retracer. Ici
encore — et partout j'agirai de même — je suivrai l'auteur pas
à pas en me gardant bien de chercher à le juger, car je crain-
drais trop de ressembler à « Gros-Jean qui prétend en remontrer
à son curé ». J'aime les.fleurs, et dans un parterre j'ai beau-
coup de plaisir à en respirer les parfums, à en admirer les
couleurs. Mais qu'un homme de goût, après avoir cueilli çà et
là les plus belles d'entre elles et les avoir artistemeht rassem-
blées en un superbe bouquet, vienne me tendre celui-ci en me
priant d'analyser chacune de ces corolles, je me récuserai
parce que je ne suis pas botaniste. Il en sera de même ici et
je vais me contenter d'admirer et de vous signaler le délicieux
bouquet que M. Leroi a su former en butinant dans un jardin
enchanteur. Je n'ai qu'un désir, qu'une ambition, vous donner
l'envie de connaître, dans le texte même, une étude écrite en
un style si élégant et si châtié.
Ayant d'abord montré, en quelques lignes, ce qu'il regarde
comme la qualité dominante du xvne siècle : « la solidité », par
opposition à la pacotille brillante, au clinquant d'autres
époques — littérature et philosophie solides, architecture et
peinture solides, femmes d'une beauté solide •— et, c'est là que
l'auteur veut en venir, — solide aussi le mérite des trois
femmes dont il va nous parler, — notre distingué collègue
nous présente trois médaillons artistement burinés par lui : le
portrait de la duchesse d'Orléans, cette Henriette d'Angleterre
• que pleura Bossuet dans une oraison restée célèbre; celui de
ia marquise de Sévigné et celui de Madame de la Fayette. La
duchesse d'Orléans, visage riant, esprit sérieux et bien meublé ;
la marquise de Sévigné qui sut faire ce tour de force de rester
femme au sens le plus exquis du mot tout en étant un écrivain
de grand mérite et qui, voguant sur un océan de profonde
érudition, évita le pédantisme, cet écueil dangereux ; enfin
Madame de la Fayette qui créa le roman d'analyse et nous
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