Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1899-04-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 avril 1899 01 avril 1899
Description : 1899/04/01 (A66)-1899/06/30. 1899/04/01 (A66)-1899/06/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750456t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
— 179 —
Mort ! martyre ! où sont vos vainqueurs ?
Où sont pour les champs clos les consciences sûres ?
La Patrie en son sein a d'atroces blessures,
Mais je n'en vois point dans vos coeurs!
Où sont les vieux héros, tes enfants, ô Victoire !
Quel gouffre a dévoré ces géants de l'histoire
* Au coeur immense, au front serein ?
La foule d'aujourd'hui, la foule aux yeux obliques,
Qui met leurs torses fiers sur les places publiques,
N'en a que de marbre ou d'airain.
Oh j si, dans ces honneurs divins que vous leur faites,
Ils pouvaient deviner les tragiques défaites
Dont souffre le vieux sol natal, ■'[
Ils auraient sous le bronze altier l'âme meurtrie,
Et ces héros vengeurs, pour sauver la patrie,
i Descendraient de leur piédestal ! ;
L'heure est de relever les têtes abattues. ■
Vous faites bien de fondre au passé des statues,
De dire à ces vaillants : Merci !
Il vaudrait mieux créer l'avenir à leur taille,
Assurer la victoire à la grande bataille,
; Pour qu'on vous sculpte en marbre aussi.
Certe, il est beau d'avoir derrière soi des hommes
A qui nous devons tous d'être ce que nous sommes,
. 'Fiers par eux, par eux triomphants ;
Mais ce qui nous ferait encore plus prospères,
C'est, mieux que les honneurs prodigués à vos pères,
Ceux que vous rendraient vos enfants.
VI
\
Mes fils, qu'avez-vous fait de votre âme idéale,
De ce souffle divin que la nature exhale,
Dont toute vie est un reflet ?
Je l'ai cherchée au fond de tout ce qui demeure,
Dans Avril qui sourit, dans Novembre qui pleure...
Ce n'est point encor là qu'elle est.
Mort ! martyre ! où sont vos vainqueurs ?
Où sont pour les champs clos les consciences sûres ?
La Patrie en son sein a d'atroces blessures,
Mais je n'en vois point dans vos coeurs!
Où sont les vieux héros, tes enfants, ô Victoire !
Quel gouffre a dévoré ces géants de l'histoire
* Au coeur immense, au front serein ?
La foule d'aujourd'hui, la foule aux yeux obliques,
Qui met leurs torses fiers sur les places publiques,
N'en a que de marbre ou d'airain.
Oh j si, dans ces honneurs divins que vous leur faites,
Ils pouvaient deviner les tragiques défaites
Dont souffre le vieux sol natal, ■'[
Ils auraient sous le bronze altier l'âme meurtrie,
Et ces héros vengeurs, pour sauver la patrie,
i Descendraient de leur piédestal ! ;
L'heure est de relever les têtes abattues. ■
Vous faites bien de fondre au passé des statues,
De dire à ces vaillants : Merci !
Il vaudrait mieux créer l'avenir à leur taille,
Assurer la victoire à la grande bataille,
; Pour qu'on vous sculpte en marbre aussi.
Certe, il est beau d'avoir derrière soi des hommes
A qui nous devons tous d'être ce que nous sommes,
. 'Fiers par eux, par eux triomphants ;
Mais ce qui nous ferait encore plus prospères,
C'est, mieux que les honneurs prodigués à vos pères,
Ceux que vous rendraient vos enfants.
VI
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Mes fils, qu'avez-vous fait de votre âme idéale,
De ce souffle divin que la nature exhale,
Dont toute vie est un reflet ?
Je l'ai cherchée au fond de tout ce qui demeure,
Dans Avril qui sourit, dans Novembre qui pleure...
Ce n'est point encor là qu'elle est.
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