» dépensent beaucoup d'eau ; de plus, ils se donnent en com- .» mun, tout le monde se baignant dans la même eau, et on ne » devrait y admettre'que des individus soigneusement lavés » au préalable. »
Jules Simon a écrit cette phrase qu'il convient de méditer : « Si la France, disait-il, était menacée d'une épidémie, et si » l'on me demandait : que faut-il faire pour l'en préserver, je » répondrais sans hésiter : Lavez-la t » ■ ' ■
Après avoir défini le bain-douche, si facile a prendre et si utile, le conférencier fait l'historique de la question : c'est le docteur Merry Delabost qui, en 1872, inaugure les bains- douches dans les prisons de Rouen. L'idée reprend en 1879 dans les casernes, dans les établissements pénitentiaires et dans quelques établissements scolaires ; mais on ne parlait pas du tout du public.
C'est à Vienne, eh 1888, que s'ouvre le premier établissement et, aujourd'hui, ou en trouve dans un grand nombre de villes d'Allemagne et d'Autriche.
Le conférencier montre ensuite ce qui a été fait à Bordeaux, avec le concours de plusieurs médecins distingués et de M. Bayssellance, alors maire de Bordeaux. Successivement, l'oeuvre reçut des subventions de l'État, de la Chambre de commerce, du Conseil général et de la Société d'hygiène.
Cette conférence était accompagnée de projections. Très claire, fort bien ordonnée et dite avec chaleur, elle a valu à notre distingué compatriote les applaudissements les plus flatteurs.
M. le docteur Brouardel, qui présidait la séance, a prononcé ensuite un discours sur la nécessité de la propreté. « Le corps, » a-t-il dit, est notre maison, et comme nous ne changeons » pas de peau, il faut surtout la soigner. » Il a terminé en remerciant M. Cazalet d'être avant tout un « homme d'action. »
Enfin, M. le docteur Chaslin, en son nom et au nom de M. Hausser, a annoncé que l'oeuvre était fondée, le local trouvé,
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