Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1898-04-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 avril 1898 01 avril 1898
Description : 1898/04/01 (A65)-1898/06/30. 1898/04/01 (A65)-1898/06/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750437g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
Guérin ne les avait pas suffisamment établies expérimentale-
ment; mais je ne doute pas que, le jour où l'on abordera cette
démonstration, les faits confirmeront la vérité et la fécondité
des vues du chirurgien de l'Hôtel-Dieu.
» Vous avez bien entendu, ajoutait-il, et tous ceux qui ne
liront que le premier paragraphe disant que mon pansement
a été imaginé à la suite des réflexions que m'avait suggérées
la lecture des recherches de M. Pasteur, croiront que M. Pasteur
avait déjà formulé quelque chose ressemblant à l'ébauche
d'une doctrine de la génération des maladies et que je n'ai fait
que l'adopter. C'est pour cela que l'on ne parle que de mon pan-
sement et que l'on ne dit jamais la part que j'ai prise à la.
doctrine qui a révolutionné nos idées en médecine.
)) Si vous relisez avec attention le second paragraphe où il est
question des sages réserves au sujet de mes idéesï théoriques,
vous comprendrez que M. Pasteur, que, l'on représente toujours
comme l'auteur des progrès de la chirurgie, n'était pas encore
acquis à ma doctrine en 1876.
» Si je n'étais pas allé le chercher pour vérifier les faits sur les-
quels elle s'appuie, il n'aurait probablement jamais eu la pen-
sée de faire les travaux qui ont immortalisé son nom. La rage,
l'atténuation des virus n'auraient pas été étudiées, et ce serait
un grand malheur pour notre pays; je devrais dire pour le
monde entier.
» Il a raison quand il dit que ses recherches m'ont suggéré la
pensée de la doctrine de l'empoisonnement des plaies et du
sang par les corpuscules qu'il avait vus dans l'air. Mais de ce
qu'il nous avait appris leur rôle dans la fermentation, il ne ré-
sulte pas de cette notion qu'il avait pensé que ces corpuscules
peuvent, dans certaines conditions, engendrer des maladies.
» Que l'on dise que j'ai utilisé pour le pansement ouaté, la
découverte des corpuscules animés de l'air et le filtrage par
l'ouate, je l'ai reconnu et proclamé; mais si je suis toujours
convaincu que mon pansement a des qualités incontestables
qu'il doit au filtrage de l'air, à l'immobilisation des parties
dont on veut obtenir la réunion, à l'ischémie par la compres-
sion, à l'incubation, je tiens encore plus à la doctrine qui me l'a
inspiré. Elle est née dans mon esprit par la méditation, et je
tiens à redire qu'à l'époque où je la conçus, elle était la suite de la
ment; mais je ne doute pas que, le jour où l'on abordera cette
démonstration, les faits confirmeront la vérité et la fécondité
des vues du chirurgien de l'Hôtel-Dieu.
» Vous avez bien entendu, ajoutait-il, et tous ceux qui ne
liront que le premier paragraphe disant que mon pansement
a été imaginé à la suite des réflexions que m'avait suggérées
la lecture des recherches de M. Pasteur, croiront que M. Pasteur
avait déjà formulé quelque chose ressemblant à l'ébauche
d'une doctrine de la génération des maladies et que je n'ai fait
que l'adopter. C'est pour cela que l'on ne parle que de mon pan-
sement et que l'on ne dit jamais la part que j'ai prise à la.
doctrine qui a révolutionné nos idées en médecine.
)) Si vous relisez avec attention le second paragraphe où il est
question des sages réserves au sujet de mes idéesï théoriques,
vous comprendrez que M. Pasteur, que, l'on représente toujours
comme l'auteur des progrès de la chirurgie, n'était pas encore
acquis à ma doctrine en 1876.
» Si je n'étais pas allé le chercher pour vérifier les faits sur les-
quels elle s'appuie, il n'aurait probablement jamais eu la pen-
sée de faire les travaux qui ont immortalisé son nom. La rage,
l'atténuation des virus n'auraient pas été étudiées, et ce serait
un grand malheur pour notre pays; je devrais dire pour le
monde entier.
» Il a raison quand il dit que ses recherches m'ont suggéré la
pensée de la doctrine de l'empoisonnement des plaies et du
sang par les corpuscules qu'il avait vus dans l'air. Mais de ce
qu'il nous avait appris leur rôle dans la fermentation, il ne ré-
sulte pas de cette notion qu'il avait pensé que ces corpuscules
peuvent, dans certaines conditions, engendrer des maladies.
» Que l'on dise que j'ai utilisé pour le pansement ouaté, la
découverte des corpuscules animés de l'air et le filtrage par
l'ouate, je l'ai reconnu et proclamé; mais si je suis toujours
convaincu que mon pansement a des qualités incontestables
qu'il doit au filtrage de l'air, à l'immobilisation des parties
dont on veut obtenir la réunion, à l'ischémie par la compres-
sion, à l'incubation, je tiens encore plus à la doctrine qui me l'a
inspiré. Elle est née dans mon esprit par la méditation, et je
tiens à redire qu'à l'époque où je la conçus, elle était la suite de la
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