Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1898-04-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 avril 1898 01 avril 1898
Description : 1898/04/01 (A65)-1898/06/30. 1898/04/01 (A65)-1898/06/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750437g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
— 175 —
et ils se préparaient à devenir les victimes du cimeterre musul-
man. Saint Ouen alla leur porter les avertissements du ciel. Ses
historiens nous racontent même que, nouvel Elie, il fit cesser
une affreuse sécheresse qui, depuis sept ans, ravageait le pays.
Après s'être ainsi essayé aux travaux de l'apostolat,-il revint
multipliant les miracles sur son chemin. En même temps qu'il
instruisait les autres, il avait progressé lui-même dans la voie
du salut'ét la grâce de ses ordinations successives avait produit
en lui des merveilles. Quand il rentra en France, il se trouva
que Egidius, son ami de la cour, avait attiré les suffrages de
l'église de Noyon qui le demandait pour évêque. Clovis II avait
vu avec plaisir que les peuples sollicitassent, : pour les gui-
der dans la voie du salut, ceux que lui-même avait admis au
partage de sa propre autorité. Les deux amis; se virent, ils
confondirent leurs appréhensions et leurs espérances et, pour
sceller à jamais l'union de leurs âmes dans l'acte même qui
devait consommer leur séparation définitive, ils décidèrent de
recevoir en commun la consécration épiscopalé. La cérémonie
se déroula dans l'église métropolitaine de Rouen, centre du
vaste diocèse dont Audôenus devenait le pasteur.
C'était déjà à cette époque une vaste Eglise, que cette cité (4 )
rouennaise (civitas rotomagensium) que le diocèse actuel de
Rouen ne représente plus que faiblement dans ses frontières
diminuéesparlaRéyplution. « Vers l'Orient, ditDomPômmeraye,
dans son histoire des archevêques de Rouen, le diocèse a pour
borne la rivière d'Oise et vers l'Occident la mer, de laquelle il
est aussi environné en partie vers le Septentrion, puis s'étend
jusqu'à la ville d'Eu et à Aumale. Au Midi, il a d'abord la Seine
pour limites, mais à deux ou trois lieues au-dessus de Rouen,
il la passe et va jusqu'à la rivière de Rille, enfermant dans son
enceinte le Bourgtheroulde, et de Pont-Audemer jusqu'à la ville
d'Eu, ou depuis Brionne jusqu'à Aumale. Ces bornes sont
ainsi spécifiées dans la bulle d'Innocent II, donnée à Blois en
1131.» Elles étaient les mêmes dès le temps qui nous occupe car,
de même qu'en examinant actuellement une carte d'Angleterre
on y voit encore, administrativement respectées, les limites des
différents royaumes de l'Eptarchie saxonne depuis si longtemps
(1) Le mot de cité à cette époque désigne, non seulement la ville mais ' le terri-
toire, parfois très étendu, dont elle était la métropole.
et ils se préparaient à devenir les victimes du cimeterre musul-
man. Saint Ouen alla leur porter les avertissements du ciel. Ses
historiens nous racontent même que, nouvel Elie, il fit cesser
une affreuse sécheresse qui, depuis sept ans, ravageait le pays.
Après s'être ainsi essayé aux travaux de l'apostolat,-il revint
multipliant les miracles sur son chemin. En même temps qu'il
instruisait les autres, il avait progressé lui-même dans la voie
du salut'ét la grâce de ses ordinations successives avait produit
en lui des merveilles. Quand il rentra en France, il se trouva
que Egidius, son ami de la cour, avait attiré les suffrages de
l'église de Noyon qui le demandait pour évêque. Clovis II avait
vu avec plaisir que les peuples sollicitassent, : pour les gui-
der dans la voie du salut, ceux que lui-même avait admis au
partage de sa propre autorité. Les deux amis; se virent, ils
confondirent leurs appréhensions et leurs espérances et, pour
sceller à jamais l'union de leurs âmes dans l'acte même qui
devait consommer leur séparation définitive, ils décidèrent de
recevoir en commun la consécration épiscopalé. La cérémonie
se déroula dans l'église métropolitaine de Rouen, centre du
vaste diocèse dont Audôenus devenait le pasteur.
C'était déjà à cette époque une vaste Eglise, que cette cité (4 )
rouennaise (civitas rotomagensium) que le diocèse actuel de
Rouen ne représente plus que faiblement dans ses frontières
diminuéesparlaRéyplution. « Vers l'Orient, ditDomPômmeraye,
dans son histoire des archevêques de Rouen, le diocèse a pour
borne la rivière d'Oise et vers l'Occident la mer, de laquelle il
est aussi environné en partie vers le Septentrion, puis s'étend
jusqu'à la ville d'Eu et à Aumale. Au Midi, il a d'abord la Seine
pour limites, mais à deux ou trois lieues au-dessus de Rouen,
il la passe et va jusqu'à la rivière de Rille, enfermant dans son
enceinte le Bourgtheroulde, et de Pont-Audemer jusqu'à la ville
d'Eu, ou depuis Brionne jusqu'à Aumale. Ces bornes sont
ainsi spécifiées dans la bulle d'Innocent II, donnée à Blois en
1131.» Elles étaient les mêmes dès le temps qui nous occupe car,
de même qu'en examinant actuellement une carte d'Angleterre
on y voit encore, administrativement respectées, les limites des
différents royaumes de l'Eptarchie saxonne depuis si longtemps
(1) Le mot de cité à cette époque désigne, non seulement la ville mais ' le terri-
toire, parfois très étendu, dont elle était la métropole.
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