Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1898-04-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 avril 1898 01 avril 1898
Description : 1898/04/01 (A65)-1898/06/30. 1898/04/01 (A65)-1898/06/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750437g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
— 16Ï ^-
nous avons essayé de dépeindre, il entrait proprement dans la
carrière. D'abord courtisan (aulicus), puis comte (cornes), puis
domestique (domesticus)', puis convive du roi (conviva (régis), il
atteignait enfin les premiers degrés de la hiérarchie len deve-
nant l'un de ces hommes magnifiques et illustres (viri niagnifiçi,
viri illustres) qu'on appelait plus spécialement grands et nobles
(procer, optimas).
Entre temps, le fonctionnaire mérovingien s'était spécialisé.
Quand notre Audoenus avait senti s'éveiller en lui l'instinct
de l'administration, il avait laissé de côté la longue série des
fonctions de la domesticité royale proprement dite, le corps
des éehansons, lés chambellans,- les sénéchaux, les maréchaux
du roi, tous cependant ayant une part réelle, quoique plus ou
moins latente, ài'administration de l'Etat, pour entrer dans les
ministères du temps où ressortissaient toutes les affaires impor-
tantes du gouvernement.
Le plus important de ces bureaux, si l'on peut ainsi parler,
est celui qui rédige et expédie les diplômes royaux, les chartes,
les lettres de donation, de vente, de jugement. C'est dans cette
chancellerie impériale, passée tout entière au service des rois
francs, que nous retrouvons le fils d'Authaire etd'Ega, s'initiant
ainsi aux affaires les plus délicates et les plus hautes et ajoutant
aux leçons de ses anciens maîtres de l'école palatine, l'expé-
rience et les ressources de l'homme d'état. Il prit place parmi
les chanceliers et devint enfin référendaire. Le titre, dit M. Fus-',
tel de Coulanges (■')-, venait de l'empire, il se conserva égale-
ment dans l'empire de Constantin'ople et dans les royaumes
d'Occident. La fonction grandit sous les Mérovingiens. Les
référendaires avaient pour charge principale de présenter au
roi les diplômes à signer et de les signer eux-mêmes. L'un
d'entre eux portait l'anneau et le sceau du roi et l'apposait sur
les diplômes.
par ta vie et bonne conduite/Donc, mon très cher enfant, je te recommande d'avoir
souvent Dieu en pensée ; que Dieu soit toujours présent à ton esprit ; ne consens
jamais, ni de coeur ni de fait, à aucune action mauvaise et haïe de Dieu.... Et enfin,
qu'il le souvienne toujours, mon fils, de ce que j'ai promis à Dieu pour toi, et
ainsi marche toujours avec crainte de l'offenser; du reste, autant qu'il y a de pléni-
tude en mon coeur, très doux fils, autant je désire te saluer.
Epist. I. Galiia christ, vol. Tom 11 p. .461.
(1) Monarchie franque, 183.
nous avons essayé de dépeindre, il entrait proprement dans la
carrière. D'abord courtisan (aulicus), puis comte (cornes), puis
domestique (domesticus)', puis convive du roi (conviva (régis), il
atteignait enfin les premiers degrés de la hiérarchie len deve-
nant l'un de ces hommes magnifiques et illustres (viri niagnifiçi,
viri illustres) qu'on appelait plus spécialement grands et nobles
(procer, optimas).
Entre temps, le fonctionnaire mérovingien s'était spécialisé.
Quand notre Audoenus avait senti s'éveiller en lui l'instinct
de l'administration, il avait laissé de côté la longue série des
fonctions de la domesticité royale proprement dite, le corps
des éehansons, lés chambellans,- les sénéchaux, les maréchaux
du roi, tous cependant ayant une part réelle, quoique plus ou
moins latente, ài'administration de l'Etat, pour entrer dans les
ministères du temps où ressortissaient toutes les affaires impor-
tantes du gouvernement.
Le plus important de ces bureaux, si l'on peut ainsi parler,
est celui qui rédige et expédie les diplômes royaux, les chartes,
les lettres de donation, de vente, de jugement. C'est dans cette
chancellerie impériale, passée tout entière au service des rois
francs, que nous retrouvons le fils d'Authaire etd'Ega, s'initiant
ainsi aux affaires les plus délicates et les plus hautes et ajoutant
aux leçons de ses anciens maîtres de l'école palatine, l'expé-
rience et les ressources de l'homme d'état. Il prit place parmi
les chanceliers et devint enfin référendaire. Le titre, dit M. Fus-',
tel de Coulanges (■')-, venait de l'empire, il se conserva égale-
ment dans l'empire de Constantin'ople et dans les royaumes
d'Occident. La fonction grandit sous les Mérovingiens. Les
référendaires avaient pour charge principale de présenter au
roi les diplômes à signer et de les signer eux-mêmes. L'un
d'entre eux portait l'anneau et le sceau du roi et l'apposait sur
les diplômes.
par ta vie et bonne conduite/Donc, mon très cher enfant, je te recommande d'avoir
souvent Dieu en pensée ; que Dieu soit toujours présent à ton esprit ; ne consens
jamais, ni de coeur ni de fait, à aucune action mauvaise et haïe de Dieu.... Et enfin,
qu'il le souvienne toujours, mon fils, de ce que j'ai promis à Dieu pour toi, et
ainsi marche toujours avec crainte de l'offenser; du reste, autant qu'il y a de pléni-
tude en mon coeur, très doux fils, autant je désire te saluer.
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(1) Monarchie franque, 183.
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