Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1890-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1890 01 octobre 1890
Description : 1890/10/01 (A57)-1890/12/31. 1890/10/01 (A57)-1890/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5742130w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
- Aller à la page de la table des matières149
- 1er fascicule - 1er trimestre
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3e trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
- Procès-Verbaux des Séances.
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 35
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 57
- .......... Page(s) .......... 71
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 109
- .......... Page(s) .......... 119
- .......... Page(s) .......... 123
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 143
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usante des.faits qu'ils apprécient et des critiques qu'ils repous-
sent. Toutefois, cette coalition devine son impuissance à me-
sure que la clarté se fait dans les esprits ; elle a recours à des
subterfuges, à des habiletés qui bientôt ne trouveront plus
d'écho.
On aura beau agiter l'épouvantail du papier-monnaie, des cé-
dules de messidor, de la protection des incapables, ,de la réno-
vation du cadastre, et confondre entre elles : des questions qui
doivent rester indépendantes les unes des autres, rien ne
pourra longtemps encore retarder une réforme que réclame le
bon sens et qu'exige l'intérêt du pays.
Dès le 25 avril 1886, à l'une de vos séances, M. Challamel,
délégué de la Société de législation comparée, faisait avec la
netteté d'analyse qui est la caractéristique de son talent, la cri-
tique des divers systèmes ou procédés de mobilisation de la
propriété foncière, en France ou à l'étranger, et il concluait
comme a conclu le Congrès quatre ans plus tard.
Après avoir écarté les rêves et les utopies, il aborde la réalité,
les institutions vivantes, les expériences qui ont fait leur
preuve, les progrès accomplis par des législations très voisines
de la nôtre, et voici le résultat de sa savante dissertation :
L'étude de la législation comparée- conduit à reconnaître que la France,
après avoir donné à toute l'Europe le signal du plus remarquable progrès
législatif, est maintenant fort en retard. Elle nous conduit aussi à recon-
naître qu'il existe en cette matière, comme en plusieurs autres, une sorte de
droit commun scientifique dont il serait facile de faire l'application sans
rompre avec les principes de notre droit national.
Trois théories sont en présence. D'abord celle de la légalité,
consacrée parles lois prussiennes du 5 mai 1872, et qui fait
résulter le transfert du droit de propriété d'une investiture
solennelle au moyen d'une déclaration des parties, reçue et
contrôlée par un magistrat, puis insérée dans un registre pu-
blic (1).
Celle de l'immatriculation, imaginée par Robert Torrens dans
les colonies anglaises, et qui, par des procédés analogues à la
délivrance aux ayant-droit de nos titres nominatifs de Rentes
(1) Annuaire de la Société de législation comparée de 1873.
usante des.faits qu'ils apprécient et des critiques qu'ils repous-
sent. Toutefois, cette coalition devine son impuissance à me-
sure que la clarté se fait dans les esprits ; elle a recours à des
subterfuges, à des habiletés qui bientôt ne trouveront plus
d'écho.
On aura beau agiter l'épouvantail du papier-monnaie, des cé-
dules de messidor, de la protection des incapables, ,de la réno-
vation du cadastre, et confondre entre elles : des questions qui
doivent rester indépendantes les unes des autres, rien ne
pourra longtemps encore retarder une réforme que réclame le
bon sens et qu'exige l'intérêt du pays.
Dès le 25 avril 1886, à l'une de vos séances, M. Challamel,
délégué de la Société de législation comparée, faisait avec la
netteté d'analyse qui est la caractéristique de son talent, la cri-
tique des divers systèmes ou procédés de mobilisation de la
propriété foncière, en France ou à l'étranger, et il concluait
comme a conclu le Congrès quatre ans plus tard.
Après avoir écarté les rêves et les utopies, il aborde la réalité,
les institutions vivantes, les expériences qui ont fait leur
preuve, les progrès accomplis par des législations très voisines
de la nôtre, et voici le résultat de sa savante dissertation :
L'étude de la législation comparée- conduit à reconnaître que la France,
après avoir donné à toute l'Europe le signal du plus remarquable progrès
législatif, est maintenant fort en retard. Elle nous conduit aussi à recon-
naître qu'il existe en cette matière, comme en plusieurs autres, une sorte de
droit commun scientifique dont il serait facile de faire l'application sans
rompre avec les principes de notre droit national.
Trois théories sont en présence. D'abord celle de la légalité,
consacrée parles lois prussiennes du 5 mai 1872, et qui fait
résulter le transfert du droit de propriété d'une investiture
solennelle au moyen d'une déclaration des parties, reçue et
contrôlée par un magistrat, puis insérée dans un registre pu-
blic (1).
Celle de l'immatriculation, imaginée par Robert Torrens dans
les colonies anglaises, et qui, par des procédés analogues à la
délivrance aux ayant-droit de nos titres nominatifs de Rentes
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