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— m — .
par exemple, aussi accessible que Port-Said, a rendre
les transports entre le Nord et le Midi de la i France
plus economiques, nous serions plus rieheSj et nous ne
serions pas menaces cle voir les ports cTAnvers et de
Hambourg nous enlever une partie de notre trafic.
Ainsi, nous avons, a grands frais, creuse des ports et
un oanal qui servent surtout a cles etrangers, en laissant
nos ports francjais dans une situation inferieure a celle
des rades etrangeres !
Paiiant ensuite de notre marine marchande, M. VIAL
considere,. comme un abus grave.,. la situation qui est
faite a n.os navires dans les ports anglais ou les regle-
ments npus sont appliques danstouteleur rigueur, alors
que, chez nous, les navires etrangers sont admis et
traites aussi bien, sinon mieux, que ceux de nos natio-
• naux.
Le libre echange, ainsi pratique, est onereux pour
la marine frangaise.
Ce serait une excellente mesure d'oiivrir des ports
francs, de simplifier les obligations et les charges de
Tarmateur et du marin, II serait sage aussi de favoriser
le developpement des ressources de nos possessions
lointaines.
Ne vaut-il pas mieux, en effet, que nous eherchions
a cpnnaitre, a agrandir TAlgerie, la Cochinchine,Te
Senegal et nos autres colonies que d'aller prodiguer n©s
efforts et notre argent sur des terres etrangeres?
Un bon pere de famille cultive son champ et ne va
pas ensemencer la terre de son voisin.
par exemple, aussi accessible que Port-Said, a rendre
les transports entre le Nord et le Midi de la i France
plus economiques, nous serions plus rieheSj et nous ne
serions pas menaces cle voir les ports cTAnvers et de
Hambourg nous enlever une partie de notre trafic.
Ainsi, nous avons, a grands frais, creuse des ports et
un oanal qui servent surtout a cles etrangers, en laissant
nos ports francjais dans une situation inferieure a celle
des rades etrangeres !
Paiiant ensuite de notre marine marchande, M. VIAL
considere,. comme un abus grave.,. la situation qui est
faite a n.os navires dans les ports anglais ou les regle-
ments npus sont appliques danstouteleur rigueur, alors
que, chez nous, les navires etrangers sont admis et
traites aussi bien, sinon mieux, que ceux de nos natio-
• naux.
Le libre echange, ainsi pratique, est onereux pour
la marine frangaise.
Ce serait une excellente mesure d'oiivrir des ports
francs, de simplifier les obligations et les charges de
Tarmateur et du marin, II serait sage aussi de favoriser
le developpement des ressources de nos possessions
lointaines.
Ne vaut-il pas mieux, en effet, que nous eherchions
a cpnnaitre, a agrandir TAlgerie, la Cochinchine,Te
Senegal et nos autres colonies que d'aller prodiguer n©s
efforts et notre argent sur des terres etrangeres?
Un bon pere de famille cultive son champ et ne va
pas ensemencer la terre de son voisin.
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