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— 20 — .
ce pas plutot le contraire ? De' la, necessite pour les
proprietaires d'abaisser le prix de leuris ferrries. :
La propriete fonciere diminuera ?
M. HAUMONT repond que 1'Etat n'a pas a s'en occu-
per. Ce qui fait augmenter ou dimiriuer la richesse
publique, c'est Taugmelitation ou la diminution de la
production. Et, la production restant la meme, le pays
a tout a gagner a la diminution du prix des terres^ tout
a perdre a son elevation.
La cherte de la terre et des cereales est pour nous,
ajoute M. HAUMONT, une raison suffisante d'abaisser
toutes les barrieres plutot quime raison de les elever.
Car, dans ce conflit dinteret qui existe entre le pro-
ducteur et le consommateur, on oublie peut-etre unpeu
trop que tout industriel est consommateur avant d'etre
producteur, quil consomme encore plus quil n?. pro-
duit, et qu'en grevant le consommateur, au moyen de
droits protecteurs, on rend plus difficile la situation des
producteurs.
M. HAUMONT a envisage la question au point de vue
general, c'est-a-dire du consommateur et, qui que nous
soyons, nous rentrons dans cette grande categorie.
Mais 1'agriculteur francais, avec sa terre fatiguee,
epuisee, peut-il soutenirlaconcurrence, dit M. LAHURE?
Sans protection, il lui :est impossible de vivre. Sa terre
ne fapporte qu'au prix de grands sacrifices, c'e qui
malheureus.ement n'a pas lieu, faute de ressources suffi-
santes. La niairi-cFceuvre est si elevee et les travaux de
la campag-rie sorit abandonnes—.
ce pas plutot le contraire ? De' la, necessite pour les
proprietaires d'abaisser le prix de leuris ferrries. :
La propriete fonciere diminuera ?
M. HAUMONT repond que 1'Etat n'a pas a s'en occu-
per. Ce qui fait augmenter ou dimiriuer la richesse
publique, c'est Taugmelitation ou la diminution de la
production. Et, la production restant la meme, le pays
a tout a gagner a la diminution du prix des terres^ tout
a perdre a son elevation.
La cherte de la terre et des cereales est pour nous,
ajoute M. HAUMONT, une raison suffisante d'abaisser
toutes les barrieres plutot quime raison de les elever.
Car, dans ce conflit dinteret qui existe entre le pro-
ducteur et le consommateur, on oublie peut-etre unpeu
trop que tout industriel est consommateur avant d'etre
producteur, quil consomme encore plus quil n?. pro-
duit, et qu'en grevant le consommateur, au moyen de
droits protecteurs, on rend plus difficile la situation des
producteurs.
M. HAUMONT a envisage la question au point de vue
general, c'est-a-dire du consommateur et, qui que nous
soyons, nous rentrons dans cette grande categorie.
Mais 1'agriculteur francais, avec sa terre fatiguee,
epuisee, peut-il soutenirlaconcurrence, dit M. LAHURE?
Sans protection, il lui :est impossible de vivre. Sa terre
ne fapporte qu'au prix de grands sacrifices, c'e qui
malheureus.ement n'a pas lieu, faute de ressources suffi-
santes. La niairi-cFceuvre est si elevee et les travaux de
la campag-rie sorit abandonnes—.
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