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letiers du budget, qu'elle est consequemment la ruine
des peuples, en temps de paix aussi bien qu'en temps
de guerre. Supprimez la guerre, et les forces vives de
de la nation, que vous absorbez pendant les plus belles
annees de la vie, prendront une expansion profitable
au bien-^tre general. Le calme reviendra dans les fa-
milles et la fortune publique s'accroitra dans dim-
menses proportions. Aussi proclamons bien haut avec
Victor Hugo, dit M. Bailhache : « La paix est la vertu
» de la civilisation, la guerre en est le crime. Quicon-
» que dit: laforce prime le droit, fait acte de moyen-
» age, et parle aux hommes de trois cents ans en arriere.
» Aujourdiiui la force s'appelle la violence, et, devant
» 1'histoire, les eblouissements factices des conque-
» rants et des capitain.es disparaissent. Non, la gloire
» sanglante n'existe pas, deshonorons la guerre. »
Or, pour deshonorer la guerre, il faut abattre ces
' vieux prejuges petris de gloire militaire et de barbarie
deguisee, et edifier sur leurs debris les principes hu-
mairis et civilisateurs.
Est-ce qu'on dispose des peuples, comme d'un trou-
peau de moutons? N'y a-t-il pas au dedans d'eux quel-
que chose qui survit a toutes les spoliations, le senti-
ment de la patrie qui se reveille et s'exalte, au milieu
des dangers et de la servitude ?
Quand 1'arbi'trage regnera-t-il en maitre ? Quand ce
soleil dejustice eclairera-t-il lemonde? ISiul ne le sait.
Bieri des nuages l'obscurcissent encore. Mais, que chez
tous les peuples civilises le vent de l'opinion tourne.de
ce cote, oh ! alors, son souffie, aiu.[uel rien ne resiste,
les aura bientot dissipes.
letiers du budget, qu'elle est consequemment la ruine
des peuples, en temps de paix aussi bien qu'en temps
de guerre. Supprimez la guerre, et les forces vives de
de la nation, que vous absorbez pendant les plus belles
annees de la vie, prendront une expansion profitable
au bien-^tre general. Le calme reviendra dans les fa-
milles et la fortune publique s'accroitra dans dim-
menses proportions. Aussi proclamons bien haut avec
Victor Hugo, dit M. Bailhache : « La paix est la vertu
» de la civilisation, la guerre en est le crime. Quicon-
» que dit: laforce prime le droit, fait acte de moyen-
» age, et parle aux hommes de trois cents ans en arriere.
» Aujourdiiui la force s'appelle la violence, et, devant
» 1'histoire, les eblouissements factices des conque-
» rants et des capitain.es disparaissent. Non, la gloire
» sanglante n'existe pas, deshonorons la guerre. »
Or, pour deshonorer la guerre, il faut abattre ces
' vieux prejuges petris de gloire militaire et de barbarie
deguisee, et edifier sur leurs debris les principes hu-
mairis et civilisateurs.
Est-ce qu'on dispose des peuples, comme d'un trou-
peau de moutons? N'y a-t-il pas au dedans d'eux quel-
que chose qui survit a toutes les spoliations, le senti-
ment de la patrie qui se reveille et s'exalte, au milieu
des dangers et de la servitude ?
Quand 1'arbi'trage regnera-t-il en maitre ? Quand ce
soleil dejustice eclairera-t-il lemonde? ISiul ne le sait.
Bieri des nuages l'obscurcissent encore. Mais, que chez
tous les peuples civilises le vent de l'opinion tourne.de
ce cote, oh ! alors, son souffie, aiu.[uel rien ne resiste,
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