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On dit que certaines familles, jalouses de conserver
leur sante, s'entendent avec un Docteur, qui, de temps
a autre, vient les visiter, et en rneme temps leur indi-
quer les precautions a prendre pour la maintenir en
bon etat. Une mission analogue est devolue aux socie-
tes savantes. A elles de sauvegarder 1'humanite et de
guerir ses plaies. Mais, pour cela, il faut les connaitre
dans toute leur etendue et avec les circonstances qui
les ont fait naitre, ainsi que, chaque annee, le com-
prend si bien M. le Dr LECADRE.
II n'est pas rare, Messieurs, de rencontrer des hom-
mes qui crient contre la peine demort. Us reclamentson
abolition, la societe n'ayant pas le droit de la donner.
Et, cependant, Montesquieu a dit quelque part: « Dans
» un pays ou la peine de mort est supprimee, les vo-
» leurs assassinent toujours, parce que les morts ne
» parlent pas. »
Ces personnes n'ont pas le m&ne langage quand il
s'agit de cet autre fleau qu'on appelle la guerre.
Deux peuples, ouplusieurs, vont se ruer les uns con-
tre les autres. Que de victimes, grand Dieu ! Toute la
fleur des nations disparait danscettetourmente. L'alar-
me est partout, dans les familles, dans la societe. Vain-
queur, on estfier, mais a quel prix? Vaincu. on courbe
la tete, et l'on medite la revanche... Et ainsi les guerres
se perpetuent.
Quand donc 1'humanite changera-t-elle de voie ?
Quand donc, une fois pour toutes, le regne de la paix
sera-t-il assure ?
N'etait-ce pas dans le but d'en hater la venue que,
On dit que certaines familles, jalouses de conserver
leur sante, s'entendent avec un Docteur, qui, de temps
a autre, vient les visiter, et en rneme temps leur indi-
quer les precautions a prendre pour la maintenir en
bon etat. Une mission analogue est devolue aux socie-
tes savantes. A elles de sauvegarder 1'humanite et de
guerir ses plaies. Mais, pour cela, il faut les connaitre
dans toute leur etendue et avec les circonstances qui
les ont fait naitre, ainsi que, chaque annee, le com-
prend si bien M. le Dr LECADRE.
II n'est pas rare, Messieurs, de rencontrer des hom-
mes qui crient contre la peine demort. Us reclamentson
abolition, la societe n'ayant pas le droit de la donner.
Et, cependant, Montesquieu a dit quelque part: « Dans
» un pays ou la peine de mort est supprimee, les vo-
» leurs assassinent toujours, parce que les morts ne
» parlent pas. »
Ces personnes n'ont pas le m&ne langage quand il
s'agit de cet autre fleau qu'on appelle la guerre.
Deux peuples, ouplusieurs, vont se ruer les uns con-
tre les autres. Que de victimes, grand Dieu ! Toute la
fleur des nations disparait danscettetourmente. L'alar-
me est partout, dans les familles, dans la societe. Vain-
queur, on estfier, mais a quel prix? Vaincu. on courbe
la tete, et l'on medite la revanche... Et ainsi les guerres
se perpetuent.
Quand donc 1'humanite changera-t-elle de voie ?
Quand donc, une fois pour toutes, le regne de la paix
sera-t-il assure ?
N'etait-ce pas dans le but d'en hater la venue que,
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