Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1889-04-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 avril 1889 01 avril 1889
Description : 1889/04/01 (A56)-1889/06/30. 1889/04/01 (A56)-1889/06/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5742121x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
— 17 —
Si nous n'avons trouvé aucun renseignement sur le frère
Paul, ce bon capucin que les biographes de Bernardin de Saint-
Pierre mettent en scène à plusieurs reprises dans la vie de
notre illustre compatriote (1), nous avons été plus heureux à
l'égard c'e la marraine, Magdeleine-Bernardine-Françoise
Bayard, que M. Aimé-Martin appelle Mademoiselle de Bayard,
comme il appelle M. Savalette M. de Savalète (2). Et puisque
nous avons là une occasion de rappeler quelques épisodes de
la vie de nos ancêtres, nous n'aurons garde de la laisser échap-
per.
Cette famille Bayard, qui avait la prétention peu justifiée de
descendre du chevalier sans peur et sans reproche (3), était
originaire de Picardie. Charles Bayard, écuyer, sieur de Son,
était venu au Havre clans la seconde moitié du xvnc siècle pour
y occuper l'emploi de capitaine du port et avait épousé en cette
ville, en 1678, Françoise le Saboureux, dame des Casteletz,
fille de feu Louis Le Saboureux, major des ville et citadelle du
Havre.
Leur fils, Charles-François-Alexandre Bayard, sieur de Son,
de la Norrays et des Casteletz, aide-major de la marine au
Havre et capitaine-général des milices garde-côtes, se maria
en 1706, en l'église Notre-Dame du Havre-de-Gràce, avec
Bonne-Félicie-Françoise Kadot de Sebeville, fille de Bernar-
din Kadot, marquis de Sebeville, et nièce de l'abbesse de Mon-
tivilliers.
(1) L'un d'eux (Jacques-ïIenri-Bernardin de Saint-Pierre, par A. Genevay ;
Paris, Cli. Delagrave, s. d., in-32, p. 12), nous montre le moine et la comtesse
de Bayard se promenant dans le .charmant jardin de l'habitation de M. de St-
Pierre père, tout plein de roses et de giroflées en fleurs, tout peuplé, d'insectes
aux ailes de gaze et aux cuirasses d'or..., toutes choses très poétiques, mais
qui sont bien éloignées de la vérité.
(2) Nous ferons a ce sujet une observation déjà bien des fois faite, c'est que
la particule n'a jamais été, aux siècles passés, une preuve de noblesse ; tout au
contraire, elle appartenait h quantité de noms roturiers et la plupart, des famil-
les nobles ne l'avaient pas. On ne prit l'habitude de considérer — faussement, —
la particule comme un signe de noblesse que lorsque les gentilhommes eurent
adopté l'usage de remplacer leur nom patronymique par le nom de leur sei-
gneurie.
(3) Pierre du Terrail, le gentil seigneur de Bayard, eut pour unique héri-
tière directe une fille naturelle ; et, selon Moreri, le dernier descendant de la
famille de ce chevalier fut tué au siège de Gravelines en 164-1.
Si nous n'avons trouvé aucun renseignement sur le frère
Paul, ce bon capucin que les biographes de Bernardin de Saint-
Pierre mettent en scène à plusieurs reprises dans la vie de
notre illustre compatriote (1), nous avons été plus heureux à
l'égard c'e la marraine, Magdeleine-Bernardine-Françoise
Bayard, que M. Aimé-Martin appelle Mademoiselle de Bayard,
comme il appelle M. Savalette M. de Savalète (2). Et puisque
nous avons là une occasion de rappeler quelques épisodes de
la vie de nos ancêtres, nous n'aurons garde de la laisser échap-
per.
Cette famille Bayard, qui avait la prétention peu justifiée de
descendre du chevalier sans peur et sans reproche (3), était
originaire de Picardie. Charles Bayard, écuyer, sieur de Son,
était venu au Havre clans la seconde moitié du xvnc siècle pour
y occuper l'emploi de capitaine du port et avait épousé en cette
ville, en 1678, Françoise le Saboureux, dame des Casteletz,
fille de feu Louis Le Saboureux, major des ville et citadelle du
Havre.
Leur fils, Charles-François-Alexandre Bayard, sieur de Son,
de la Norrays et des Casteletz, aide-major de la marine au
Havre et capitaine-général des milices garde-côtes, se maria
en 1706, en l'église Notre-Dame du Havre-de-Gràce, avec
Bonne-Félicie-Françoise Kadot de Sebeville, fille de Bernar-
din Kadot, marquis de Sebeville, et nièce de l'abbesse de Mon-
tivilliers.
(1) L'un d'eux (Jacques-ïIenri-Bernardin de Saint-Pierre, par A. Genevay ;
Paris, Cli. Delagrave, s. d., in-32, p. 12), nous montre le moine et la comtesse
de Bayard se promenant dans le .charmant jardin de l'habitation de M. de St-
Pierre père, tout plein de roses et de giroflées en fleurs, tout peuplé, d'insectes
aux ailes de gaze et aux cuirasses d'or..., toutes choses très poétiques, mais
qui sont bien éloignées de la vérité.
(2) Nous ferons a ce sujet une observation déjà bien des fois faite, c'est que
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contraire, elle appartenait h quantité de noms roturiers et la plupart, des famil-
les nobles ne l'avaient pas. On ne prit l'habitude de considérer — faussement, —
la particule comme un signe de noblesse que lorsque les gentilhommes eurent
adopté l'usage de remplacer leur nom patronymique par le nom de leur sei-
gneurie.
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tière directe une fille naturelle ; et, selon Moreri, le dernier descendant de la
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