Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1921-01-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 janvier 1921 01 janvier 1921
Description : 1921/01/01 (A88)-1921/03/31. 1921/01/01 (A88)-1921/03/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5567601h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
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titude qu'il sait déployer, comme écrivain, de fantaisie aimable
et de spirituelle gaîté.
Quant à vous, mon cher prédécesseur, l'inexorable règlement
vous a contraint à rentrer quant à présent dans le rang. Mais
je n'ignore pas qu'à côté de mes soutiens officiels du Bureau,
je pourrai toujours faire appel à votre intelligente expérience,
et je compte bien vous rappeler à l'occasion les paroles que
vous prononciez à la dernière séance, en m'assurant que je
rencontrerais en vous un ami toujours disposé à m'être agréa-
ble. Je vous remercie très sincèrement de vos offres de service,
et frapperai plus d'une fois à votre porte.
Ce que je puis vous dire sans crainte d'être démenti par per-
sonne, mon cher Monsieur Buchard, c'est que pendant les six
années que vous avez passées à la Société, d'abord lors de
l'organisation des magnifiques fêtes du quatrième centenaire
de la fondation du Havre, puis surtout comme président, vous
avez toujours donné l'exemple d'un labeur acharné, réglant
avec méthode et épuisant régulièrement vos ordres du jour,
présidant avec autorité les discussions contradictoires, propo-
sant et traitant vous-même avec vigueur de vastes sujets
d'études, tels que l'enquête sur l'assistance officielle et la soli-
darité privée, et ces problèmes passionnants d'urbanisme qui,
remarqués en dehors de notre petit cercle, ont contribué sans
doute à vous ouvrir les portes de l'administration municipale.
Dès ces portes franchies, notre Société a profité aussitôt d'une
série de bienfaits matériels dont vous vous êtes fait le géné-
reux dispensateur. Je ne rappellerai ici que l'augmentation
très appréciable de la subvention accordée par le Conseil muni-
cipal, la prise à la charge de la ville des frais d'aménagement
de notre nouveau local et du transfèrement de la bibliothèque,
et la confection très artistique de ce tableau d'honneur des
anciens présidents, devant lequel je ne puis réprimer un petit
frisson d'amour-propre en pensant que, plus tard, mon modeste
nom s'ajoutera en belles lettres rouges à tant d'autres chers à
notre souvenir.
Tous les services que vous avez rendus à la Société, et que
vous continuerez, j'en suis sûr, à lui rendre, auraient sans
doute motivé de la part du Bureau une marque particulière de
sa reconnaissance. Mais nous connaissons la vivacité de votre
caractère loyal et votre susceptibilité chatouilleuse. Un marbre,
titude qu'il sait déployer, comme écrivain, de fantaisie aimable
et de spirituelle gaîté.
Quant à vous, mon cher prédécesseur, l'inexorable règlement
vous a contraint à rentrer quant à présent dans le rang. Mais
je n'ignore pas qu'à côté de mes soutiens officiels du Bureau,
je pourrai toujours faire appel à votre intelligente expérience,
et je compte bien vous rappeler à l'occasion les paroles que
vous prononciez à la dernière séance, en m'assurant que je
rencontrerais en vous un ami toujours disposé à m'être agréa-
ble. Je vous remercie très sincèrement de vos offres de service,
et frapperai plus d'une fois à votre porte.
Ce que je puis vous dire sans crainte d'être démenti par per-
sonne, mon cher Monsieur Buchard, c'est que pendant les six
années que vous avez passées à la Société, d'abord lors de
l'organisation des magnifiques fêtes du quatrième centenaire
de la fondation du Havre, puis surtout comme président, vous
avez toujours donné l'exemple d'un labeur acharné, réglant
avec méthode et épuisant régulièrement vos ordres du jour,
présidant avec autorité les discussions contradictoires, propo-
sant et traitant vous-même avec vigueur de vastes sujets
d'études, tels que l'enquête sur l'assistance officielle et la soli-
darité privée, et ces problèmes passionnants d'urbanisme qui,
remarqués en dehors de notre petit cercle, ont contribué sans
doute à vous ouvrir les portes de l'administration municipale.
Dès ces portes franchies, notre Société a profité aussitôt d'une
série de bienfaits matériels dont vous vous êtes fait le géné-
reux dispensateur. Je ne rappellerai ici que l'augmentation
très appréciable de la subvention accordée par le Conseil muni-
cipal, la prise à la charge de la ville des frais d'aménagement
de notre nouveau local et du transfèrement de la bibliothèque,
et la confection très artistique de ce tableau d'honneur des
anciens présidents, devant lequel je ne puis réprimer un petit
frisson d'amour-propre en pensant que, plus tard, mon modeste
nom s'ajoutera en belles lettres rouges à tant d'autres chers à
notre souvenir.
Tous les services que vous avez rendus à la Société, et que
vous continuerez, j'en suis sûr, à lui rendre, auraient sans
doute motivé de la part du Bureau une marque particulière de
sa reconnaissance. Mais nous connaissons la vivacité de votre
caractère loyal et votre susceptibilité chatouilleuse. Un marbre,
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