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- TABLE ANALYTIQUE DE L'ANNEE 1922
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bles d'écrire une lettre à peu près correctement. Il a souvent
réfléchi à ce défaut d'instruction et il a pensé, comme M. Thé-
riot, que la diversité des matières enseignées dans nos écoles
était la cause principale de cette ignorance. L'enfant ne relire
aucun profit de tout ce qu'on lui enseigne et il ne lui reste
rien ou presque rien des matières rudimentaires dont la con-
naissance serait cependant si utile pour son avenir. Il a d'ail-
leurs pu, à maintes reprises, — après avoir questionné des
enfants fréquentant nos écoles — remarquer combien le résul-
tat de l'enseignement actuel était négatif. En effet, aucune des
réponses faites aux questions posées n'était exacte. Il fut navré
de juger de combien d'erreurs grossières l'esprit de ces enfants
était imprégné.
M. Profichet n'attribue pas aux maîtres et aux maîtresses, —
qui, du reste, déclarent eux-mêmes qu'ils sont absolument
débordés — ce manque d'instruction même très élémentaire,
mais aux programmes qu'ils doivent suivre.
M. Jennequin, qui a été à même d'examiner notamment les
livres mis entre les mains des élèves de l'école primaire supé-
rieure de filles, déclare être de l'avis de M. Thériot au sujet des
programmes des matières enseignées dans les écoles primai-
res supérieures; mais il croit devoir faire des réserves en ce
qui concerne ses appréciations sur les examens et les distribu-
tions de prix.
Pour ne parler que des distributions de prix, M. Jennequin
les considère comme utiles, en ce sens qu'elles sont appelées à
stimuler les élèves.
Et, pour clore l'observation sommaire qu'il a présentée,
notre collègue dit qu'il voterait volontiers un voeu qu'émettrait
la Société au sujet du rôle à remplir par l'école primaire, rôle
qui devrait consister uniquement à bien apprendre aux
enfants certaines matières rudimentaires et considérées
comme indispensables.
M. Thériot répond qu'il a voulu parler des examens et des
distributions de prix comme action sur le travail des élèves.
Il déclare, une fois de plus, et cela résulte d'une longue expé-
rience, qu'il n'y a pas confiance.
Sur la proposition de plusieurs Sociétaires, l'assemblée
décide de faire figurer à l'ordre du jour de la prochaine séance
bles d'écrire une lettre à peu près correctement. Il a souvent
réfléchi à ce défaut d'instruction et il a pensé, comme M. Thé-
riot, que la diversité des matières enseignées dans nos écoles
était la cause principale de cette ignorance. L'enfant ne relire
aucun profit de tout ce qu'on lui enseigne et il ne lui reste
rien ou presque rien des matières rudimentaires dont la con-
naissance serait cependant si utile pour son avenir. Il a d'ail-
leurs pu, à maintes reprises, — après avoir questionné des
enfants fréquentant nos écoles — remarquer combien le résul-
tat de l'enseignement actuel était négatif. En effet, aucune des
réponses faites aux questions posées n'était exacte. Il fut navré
de juger de combien d'erreurs grossières l'esprit de ces enfants
était imprégné.
M. Profichet n'attribue pas aux maîtres et aux maîtresses, —
qui, du reste, déclarent eux-mêmes qu'ils sont absolument
débordés — ce manque d'instruction même très élémentaire,
mais aux programmes qu'ils doivent suivre.
M. Jennequin, qui a été à même d'examiner notamment les
livres mis entre les mains des élèves de l'école primaire supé-
rieure de filles, déclare être de l'avis de M. Thériot au sujet des
programmes des matières enseignées dans les écoles primai-
res supérieures; mais il croit devoir faire des réserves en ce
qui concerne ses appréciations sur les examens et les distribu-
tions de prix.
Pour ne parler que des distributions de prix, M. Jennequin
les considère comme utiles, en ce sens qu'elles sont appelées à
stimuler les élèves.
Et, pour clore l'observation sommaire qu'il a présentée,
notre collègue dit qu'il voterait volontiers un voeu qu'émettrait
la Société au sujet du rôle à remplir par l'école primaire, rôle
qui devrait consister uniquement à bien apprendre aux
enfants certaines matières rudimentaires et considérées
comme indispensables.
M. Thériot répond qu'il a voulu parler des examens et des
distributions de prix comme action sur le travail des élèves.
Il déclare, une fois de plus, et cela résulte d'une longue expé-
rience, qu'il n'y a pas confiance.
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