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- TABLE ANALYTIQUE DE L'ANNEE 1922
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Il signale qu'en Angleterre les matinées seules sont réservées
aux classes, les exercices physiques et jeux occupant les après-
midi. Sans avoir vu de près ces écoles, M. Thériot s'imagine
qu'on y conçoit l'enseignement autrement que chez nous;
qu'on évite de bourrer l'esprit des élèves d'un tas de faits et
d'idées sans utilité pratique. Et il se demande si les Anglais ne
voient pas plus juste que nous. Si notre ami d'Outre-Manche
est capable de réussir en affaires aussi bien que nous, il a
l'avantage sur nous de posséder une constitution plus robuste
que la nôtre, grâce aux soins qu'il prend de sa culture physi-
que.
Et voici, en résumé, la conclusion de l'auteur de l'étude qui
nous est soumise.
Les examens des études primaires et primaires supérieures
paraissent exercer sur notre enseignement une influence plutôt
fâcheuse, en ce sens qu'ils obligent l'instituteur ou lé profes-
seur à mettre sur le même plan des matières d'ordre et d'objet
différents.
Les unes, en effet, comme le français, le calcul, à l'école
primaire, les langues vivantes, la comptabilité, etc., à l'école
primaire supérieure, sont enseignées pour elles-mêmes et la
mémoire est appelée à jouer un grand rôle dans l'étude de ces
matières. Les autres, comme la morale, les sciences, l'his-
toire, l'instruction civique, doivent servir surtout à l'éduca-
tion intellectuelle, à la formation de l'esprit. Elles doivent
préparer l'enfant à réfléchir, à raisonner, à juger.
Et, en terminant, M. Thériot dit que tout ce qu'on doit
demander à nos écoles, c'est de donner à l'élève le minimum
de connaissances indispensables, et ensuite et surtout les
moyens de poursuivre par lui-même son développement intel-
lectuel, d'enrichir ses connaissances suivant ses besoins ou au
gré de sa curiosité.
La question soulevée par M. Thériot est, de l'avis de plu-
sieurs Membres, de nature à provoquer d'autres travaux.
Pour M. le docteur Profichet, cette question est extrême-
ment intéressante. Il a eu lui-même l'occasion de constater, au
régiment, l'ignorance d'un grand nombre de jeunes soldats;
il a été frappé de voir combien de jeunes gens étaient incapa-
Il signale qu'en Angleterre les matinées seules sont réservées
aux classes, les exercices physiques et jeux occupant les après-
midi. Sans avoir vu de près ces écoles, M. Thériot s'imagine
qu'on y conçoit l'enseignement autrement que chez nous;
qu'on évite de bourrer l'esprit des élèves d'un tas de faits et
d'idées sans utilité pratique. Et il se demande si les Anglais ne
voient pas plus juste que nous. Si notre ami d'Outre-Manche
est capable de réussir en affaires aussi bien que nous, il a
l'avantage sur nous de posséder une constitution plus robuste
que la nôtre, grâce aux soins qu'il prend de sa culture physi-
que.
Et voici, en résumé, la conclusion de l'auteur de l'étude qui
nous est soumise.
Les examens des études primaires et primaires supérieures
paraissent exercer sur notre enseignement une influence plutôt
fâcheuse, en ce sens qu'ils obligent l'instituteur ou lé profes-
seur à mettre sur le même plan des matières d'ordre et d'objet
différents.
Les unes, en effet, comme le français, le calcul, à l'école
primaire, les langues vivantes, la comptabilité, etc., à l'école
primaire supérieure, sont enseignées pour elles-mêmes et la
mémoire est appelée à jouer un grand rôle dans l'étude de ces
matières. Les autres, comme la morale, les sciences, l'his-
toire, l'instruction civique, doivent servir surtout à l'éduca-
tion intellectuelle, à la formation de l'esprit. Elles doivent
préparer l'enfant à réfléchir, à raisonner, à juger.
Et, en terminant, M. Thériot dit que tout ce qu'on doit
demander à nos écoles, c'est de donner à l'élève le minimum
de connaissances indispensables, et ensuite et surtout les
moyens de poursuivre par lui-même son développement intel-
lectuel, d'enrichir ses connaissances suivant ses besoins ou au
gré de sa curiosité.
La question soulevée par M. Thériot est, de l'avis de plu-
sieurs Membres, de nature à provoquer d'autres travaux.
Pour M. le docteur Profichet, cette question est extrême-
ment intéressante. Il a eu lui-même l'occasion de constater, au
régiment, l'ignorance d'un grand nombre de jeunes soldats;
il a été frappé de voir combien de jeunes gens étaient incapa-
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