Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1915-01-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 janvier 1915 01 janvier 1915
Description : 1915/01/01 (A82)-1915/03/31. 1915/01/01 (A82)-1915/03/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5567031k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
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A vivre entre son mari morose et son beau-frère si gai,
Michelette, naturellement, malgré elle, se sent attirée vers la
jeunesse, vers l'amour. Elle l'avoue d'ailleurs à son mari :
Mon grand amour pour toi s'était vite aminci,
Ce n'était plus, je crois, qu'une amitié très pure,
Je t'aimais comme un père.
J'avais même confusion
Lorsque la barbe grise allait frôler mon front;
Pour toi, je ne pus pas, vraiment être l'amante.
Ce qui devait arriver, arriva ; un soir, en rentrant de la pêche,
Hervé surprit sa femme échangeant un baiser d'amour avec
son frère.
Il comprit ; vieux, j'étais trop vieux, murmure-t-ilen descen-
dant vers la mer montante et, se retournant :
Vous m'oublierez; mon pauvre Tombelaine.
Adieu
Et la mer qu'il avait tant aimée, le prit.
Cette fin, digne d'un philosophe, sinon d'un homme, d'un
mari, peut être admirée, sans qu'on ait l'intention de la
suivre!
***
Avec Philémon et Baucis, comédie en 2 actes, nous chan-
geons de décor; nous sommes transportés dans un bourg de
Phrygie, au temps où les dieux ne dédaignaient pas de visiter
les humbles mortels.
Cette histoire de Philémon et Baucis n'est pas celle que
La Fontaine nous a donnée; elle est nouvelle, plus humaine-
ment vraie et partant plus intéressante.
Les deux vertueux vieillards ne sont pas changés en arbres,
mais Jupiter leur rend leur jeunesse, dont, du reste, ils font
un assez mauvais usage.
Au début, Philémon adresse de sages conseils à des jeunes
A vivre entre son mari morose et son beau-frère si gai,
Michelette, naturellement, malgré elle, se sent attirée vers la
jeunesse, vers l'amour. Elle l'avoue d'ailleurs à son mari :
Mon grand amour pour toi s'était vite aminci,
Ce n'était plus, je crois, qu'une amitié très pure,
Je t'aimais comme un père.
J'avais même confusion
Lorsque la barbe grise allait frôler mon front;
Pour toi, je ne pus pas, vraiment être l'amante.
Ce qui devait arriver, arriva ; un soir, en rentrant de la pêche,
Hervé surprit sa femme échangeant un baiser d'amour avec
son frère.
Il comprit ; vieux, j'étais trop vieux, murmure-t-ilen descen-
dant vers la mer montante et, se retournant :
Vous m'oublierez; mon pauvre Tombelaine.
Adieu
Et la mer qu'il avait tant aimée, le prit.
Cette fin, digne d'un philosophe, sinon d'un homme, d'un
mari, peut être admirée, sans qu'on ait l'intention de la
suivre!
***
Avec Philémon et Baucis, comédie en 2 actes, nous chan-
geons de décor; nous sommes transportés dans un bourg de
Phrygie, au temps où les dieux ne dédaignaient pas de visiter
les humbles mortels.
Cette histoire de Philémon et Baucis n'est pas celle que
La Fontaine nous a donnée; elle est nouvelle, plus humaine-
ment vraie et partant plus intéressante.
Les deux vertueux vieillards ne sont pas changés en arbres,
mais Jupiter leur rend leur jeunesse, dont, du reste, ils font
un assez mauvais usage.
Au début, Philémon adresse de sages conseils à des jeunes
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