Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1903-07-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 juillet 1903 01 juillet 1903
Description : 1903/07/01 (A70)-1903/09/30. 1903/07/01 (A70)-1903/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5549155d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
— 267 —
CLAUDE
Oh ! très bien, mais. ..
LE DIABLE
Non, non. Devenant ma princesse,
Aux camps tumultueux et charmants où sans cesse
Tout est rire et chansons, trompettes et tambours,
Quand, des places qu'on met à sac, ville et faubourgs,
Je reviendrais, chargé de butin, mon amie,
Fût-ce aux heures de nuit, serait-elle endormie
Devant tant de bijoux à choisir et le tas
Des étoffes, damas, satins et taffetas,
Dont elle aurait plus que son rêve n'en demande ?
CLAUDE
Pourquoi me voulez-vous tenter?
LE DIABLE
Es-tu gourmande?
Tu verrais de quels vins, pour masser et toper,
Nous fêtons des repas d'empereur! — Viens souper.
Elle ne répond plus, de quoi il sourit, content.
Certes, au Puits d'Argent où je t'aurais menée,
La table, en somme, n'est pas si bien ordonnée
Que même en le hasard d'une rencontre, un soir,
Tu veuilles l'approuver et t'y daignes asseoir.
Et sur un mouvement èvasif de Claude :
Mais le gite est plaisant ! On y bâille à son aise
Les jours d'hiver, devant l'éternelle fournaise
Où pour rassasier la faim de vingt quartiers
On pourrait, s'il fallait, rôtir des boeufs entiers,
Car on pense brûler tout vif quand on s'approche!
Tu n'imagines pas les chapons à la broche.
Et des gibiers, ma chère! et des cochons de lait!
Il passe une servante; il revient un valet;
Des pêcheurs entrent; l'Hôte avec eux se démène;
Pour peser une carpe, il cherche sa romaine.
Tandis qu'insoucieux de tout le bruit qu'ils font
Pendent tranquillement aux poutres du plafond,
Dans la lumière des fenêtres mal fermées,
CLAUDE
Oh ! très bien, mais. ..
LE DIABLE
Non, non. Devenant ma princesse,
Aux camps tumultueux et charmants où sans cesse
Tout est rire et chansons, trompettes et tambours,
Quand, des places qu'on met à sac, ville et faubourgs,
Je reviendrais, chargé de butin, mon amie,
Fût-ce aux heures de nuit, serait-elle endormie
Devant tant de bijoux à choisir et le tas
Des étoffes, damas, satins et taffetas,
Dont elle aurait plus que son rêve n'en demande ?
CLAUDE
Pourquoi me voulez-vous tenter?
LE DIABLE
Es-tu gourmande?
Tu verrais de quels vins, pour masser et toper,
Nous fêtons des repas d'empereur! — Viens souper.
Elle ne répond plus, de quoi il sourit, content.
Certes, au Puits d'Argent où je t'aurais menée,
La table, en somme, n'est pas si bien ordonnée
Que même en le hasard d'une rencontre, un soir,
Tu veuilles l'approuver et t'y daignes asseoir.
Et sur un mouvement èvasif de Claude :
Mais le gite est plaisant ! On y bâille à son aise
Les jours d'hiver, devant l'éternelle fournaise
Où pour rassasier la faim de vingt quartiers
On pourrait, s'il fallait, rôtir des boeufs entiers,
Car on pense brûler tout vif quand on s'approche!
Tu n'imagines pas les chapons à la broche.
Et des gibiers, ma chère! et des cochons de lait!
Il passe une servante; il revient un valet;
Des pêcheurs entrent; l'Hôte avec eux se démène;
Pour peser une carpe, il cherche sa romaine.
Tandis qu'insoucieux de tout le bruit qu'ils font
Pendent tranquillement aux poutres du plafond,
Dans la lumière des fenêtres mal fermées,
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