Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses

Presse et revues

124 pages

Aller à la page de la table des matières499
1^er fascicule - 1^er trimestre
- Membres du Bureau
- Membres d'honneur
- Membres résidants
- Membres honoraires
- Membres correspondants
- Sociétés correspondantes
- Saint-Nicolas-de-la-Taille et son petit collège ou séminaire avant la Révolution, par M. A. LECHEVALIER
- Un patriote cauchois accusé d'espionnage en 1415, par M. Alphonse MARTIN
- Procès-Verbaux des Séances
2^me fascicule - 2^me trimestre
- Les Charles de la Blandinière d'après leurs archives de famille, par M. A. LECHEVALIER
- De l'illégitimité des primes, par M. G. BUCHARD
- En vacances! Excursion archéologique dans le département de l'Oise, par M. l'abbé Joseph DUBOIS
- Rapport fait au nom de la Commission du Concours Folloppe pour 1901, par M. Robert de CANTELOU
- Concours de 1902; règlement
- Procès-verbaux des Séances
3^me fascicule - 3^me trimestre
- Recherches historiques sur la paroisse et les seigneurs de Valliquerville, par M. A. BEAUCOUSIN
- Extraits des Oeuvres couronnées au Concours Folloppe 1901:
- L'Automne des Lys, par M. Edward MONTIER
- La Comédie du Juge (1^er acte), par M. Robert DE LA VILLEHERVE
- Recueil de poésies, par M. Maurice TACONET
- Hommage à la mémoire de M.-A. Folloppe
- Notice biographique sur M. Edouard Lefranc, par M. le D^r Jules ROGER
- Notice biographique sur M. l'abbé Maze, par M. Alphonse MARTIN
- Procès-Verbaux des Séances
4^me fascicule - 4^me trimestre
- Campagne d'outre-Loire de l'Armée vendéenne (suite). - Les combats sous Laval, - par M. P. LE MENUET DE LA JUGANNIERE
  .......... Page(s) .......... 387
- Extrait des Oeuvres couronnées au Concours Folloppe 1901: La Comédie du Juge (2^e acte), par M. Robert DE LA VILLEHERVE
  .......... Page(s) .......... 413
- Rapport sur les travaux de la 69^e année, par M. A. GRENIER
  .......... Page(s) .......... 459
- Procès-Verbaux des Séances
  .......... Page(s) .......... 489

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à atteindre les éclaireurs vendéens, qui reculent devant eux.
On garde le contact jusqu'à Ingrandes. Soudain un fort parti
de fantassins sort des vignes qui entourent le village; les hus-
sards mettent alors pied à terre pour engager avec eux un
combat de mousqueterie en attendant l'arrivée du bataillon
du commandant Bourgeois ; mais ils ne peuvent tenir, les tirail-
leurs royalistes se faufilant à travers les vignes les entourent
de toutes parts; ils n'ont que le temps d'enfourcher leurs che-
vaux pour tenter d'échapper à l'ennemi. Tabari enlève sa mon-
ture et disparaît. Duverger met le pied a l'étrier, son cheval
est mal sanglé et sa selle tourne. Blessé d'un coup de feu, il va
cependant se remettre en selle, lorsque plusieurs cavaliers
vendéens l'entourent et le sabrent.

Les hussards galopent bride abattue vers Champtocé et ne
songent qu'à échapper à la poursuite des cavaliers ennemis.

Un seul républicain, le gendarme Marchand, se conduisit
comme le devait un soldat. Loin de fuir comme les autres, il
se porte en avant pour dégager le commissaire Duverger; atta-
qué à la fois par plusieurs ennemis, son cheval abattu, il s'a-
dosse à un petit mur et tombe percé de coups au cri de « Vive
la République ! »

Avec l'infanterie, Rourgeois s'est porté à l'embranchement
des quatre routes et y soutient quelques instant le choc de la
cavalerie vendéenne ; mais il doit rétrograder à l'arrivée de
pièces mises aussitôt en batterie contre sa troupe qu'il ramène
jusqu'à une demi-lieue d'Angers, sans être inquiété.

Le général Aulanier, en route pour soutenir la troupe de
Bourgeois, apprenant que les Vendéens ne poursuivent plus
leur marche sur Angers, porte ses troupes au château de Sé-
rent; mais il n'ose poursuivre les éclaireurs royalistes qui,
rassemblés à Saint-Augustin-de-Bois pour rallier les traînards,
prennent la route de Candé, direction certainement suivie par
l'Armée royale qui venait ainsi de protéger sa marche au
nord par un combat de flanc.

Dans cette affaire, quelques dragons d'Orléans passèrent aux
Vendéens.

La nouvelle de la direction prise par l'Armée royale et l'en-
trée en ville de la colonne de Beaupuy causèrent une grande

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