Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses

Presse et revues

204 pages

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- Recherches historiques sur la paroisse et les seigneurs de Valliquerville, par M. A. BEAUCOUSIN
  .......... Page(s) .......... 183
- Extraits des Oeuvres couronnées au Concours Folloppe 1901:
- L'Automne des Lys, par M. Edward MONTIER
  .......... Page(s) .......... 233
- La Comédie du Juge (1^er acte), par M. Robert DE LA VILLEHERVE
  .......... Page(s) .......... 259
- Recueil des poésies, par M. Maurice TACONET
  .......... Page(s) .......... 321
- Hommage à la mémoire de M.-A. Folloppe
  .......... Page(s) .......... 329
- Notice biographique sur M. Edouard Lefranc, par M. le D^r Jules ROGER
  .......... Page(s) .......... 355
- Notice biographique sur M. l'abbé Maze, par M. Alphonse MARTIN
  .......... Page(s) .......... 363
- Procès-Verbaux des Séances
  .......... Page(s) .......... 371

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la religion, ait cru devoir venir lui-même en faire la dédicace.
Le samedi 15 septembre 1267, il partait de son manoir de Dé-
ville et arrivait dans la paroisse. La bénédiction d'une église
a été de tout temps un événement important pour la popula-
tion chrétienne de nos campagnes et il n'est pas douteux que
cette cérémonie importante n'ait attiré un grand concours de
fidèles et que des paroisses voisines on ne soit venu en foule
assister à cette fête et contempler les traits de l'archevêque
vénéré, ami de saint Louis ,et qui occupait une si grande place,
non seulement dans son diocèse, mais dans le royaume tout
entier. La cérémonie terminée, l'archevêque passa la journée
dans le village et y séjourna aux frais des paroissiens; le len-
demain, il regagnait son habitation de Déville.

Il y avait deux ans que Philippe-le-Hardi avait succédé à
saint Louis, son père, lorsqu'en 1272, Roger, comte de Foix,
ayant eu de violents démêlés avec Girard de Casaulon, le pour-
suivit jusque dans un château qui faisait partie du domaine
royal; puis, poussant plus loin le mépris de l'autorité du roi, il
se reconnut vassal du roi d'Aragon pour plusieurs de ses fiefs.
Philippe irrité convoqua ses vassaux à Tours, et à la tête d'une
armée considérable, marcha sur Toulouse, assiégea Roger
dans son château de Foix et le contraignit de se rendre. Un
grand nombre de seigneurs normands furent convoqués pour
cette expédition, et parmi eux, nous trouvons Jourdain de
Valliquerville, qui devait être âgé d'environ trente-huit ans.

Jehan II.

A partir de 1272 on ne rencontre plus mention de Jourdain
de Valliquerville et il existe une lacune de trente-sept années
pendant laquelle nous ne possédons aucun renseignement sur
la famille qui nous occupe.

M. le Prévost signale un échange fait, en 1309, par Robert
dit Valiquier et Guillaume son frère, avec le prieuré de Saint-
Aubin-des-Frènes à Amfreville-la-Campagne. Robert et Guil-
laume étaient-ils les fils de Jourdain? il serait téméraire de
l'affirmer. Quoi qu'il en soit, on sait qu'en 1323 le propriétaire
de Valliquerville s'appelait Jehan et était marié à Jehanne de
Tendos; il signait à celle époque une transaction avec les reli-

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