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installées au dehors des fenêtres pour faciliter
la fuite. Fort heureusement on n'eût pas besoin
de s'en servir.
Cependant le Havre ne pouvait se passer d'un
théâtre. Il y avail alors à Ingouville, une petite
salle, bâtie par M. Lemierre, et qui, récemment,
servail aux séances du fameux prestidigitateur
parisien Comte. — Les artistes y firent quelques
réparations el décidèrent de l'exploiter, en at-
tendant mieux. — Cette salle qui est encore de-
bout, au numéro 47 de la Grande-Rue, a élé
exploitée longtemps — Vers 1850, elle devint
bal public, puis étant tout-à-fail abandonnée,
son matériel fut vendu le 11 octobre 1853. —
C'est alors que l'intérieur a été démoli pour être
transformé en brasserie; aujourd'hui elle est oc-
cupée par un grand établissement de carrosserie.
Comme nous allons le voir, il y eut dans son en-
ceinte de grandes solennités dramatiques et ly-
riques.
Disposée pour recevoir 400 personnes, le prix
d'enlrée fut de 1 fr. 50 au parquet et premières,
1 fr. aux secondes et 50 cent, au parterre. —
Le spectacle commençait, par ordre, à six heures
pour finira dix heures précises, le commandant
de place ayant permis que la porie d'Ingouville
restât ouverte jusqu'à la fin du théàlre.
L'inauguration eut lieu le 20 septembre 1810,
par les artistes du vinglième arrondissement dra-
matique, sous la direction de M.Roche. On joua,
ce soir-là, La Fontaine de Jouvence.
Nous avons dil plus haut que le spectacle
devait, par ordre, êlre terminé à dix heures. Il
existait en effet un règlement de police très
sévère, dont les directeurs n'osaient se départir.
Un arrêté du 25 mai 1795, signé par l'agent
national de la Seine-Inférieure, portait que les
directeurs seraient tenus de lever la toile à cinq
heures et demie el de terminer la représentation
à neuf heures précises, sous peine, en cas de
contravention, de 100 livres d'amende. — En
1800, à lasuiie de nombreuses pétilions,le spec-
installées au dehors des fenêtres pour faciliter
la fuite. Fort heureusement on n'eût pas besoin
de s'en servir.
Cependant le Havre ne pouvait se passer d'un
théâtre. Il y avail alors à Ingouville, une petite
salle, bâtie par M. Lemierre, et qui, récemment,
servail aux séances du fameux prestidigitateur
parisien Comte. — Les artistes y firent quelques
réparations el décidèrent de l'exploiter, en at-
tendant mieux. — Cette salle qui est encore de-
bout, au numéro 47 de la Grande-Rue, a élé
exploitée longtemps — Vers 1850, elle devint
bal public, puis étant tout-à-fail abandonnée,
son matériel fut vendu le 11 octobre 1853. —
C'est alors que l'intérieur a été démoli pour être
transformé en brasserie; aujourd'hui elle est oc-
cupée par un grand établissement de carrosserie.
Comme nous allons le voir, il y eut dans son en-
ceinte de grandes solennités dramatiques et ly-
riques.
Disposée pour recevoir 400 personnes, le prix
d'enlrée fut de 1 fr. 50 au parquet et premières,
1 fr. aux secondes et 50 cent, au parterre. —
Le spectacle commençait, par ordre, à six heures
pour finira dix heures précises, le commandant
de place ayant permis que la porie d'Ingouville
restât ouverte jusqu'à la fin du théàlre.
L'inauguration eut lieu le 20 septembre 1810,
par les artistes du vinglième arrondissement dra-
matique, sous la direction de M.Roche. On joua,
ce soir-là, La Fontaine de Jouvence.
Nous avons dil plus haut que le spectacle
devait, par ordre, êlre terminé à dix heures. Il
existait en effet un règlement de police très
sévère, dont les directeurs n'osaient se départir.
Un arrêté du 25 mai 1795, signé par l'agent
national de la Seine-Inférieure, portait que les
directeurs seraient tenus de lever la toile à cinq
heures et demie el de terminer la représentation
à neuf heures précises, sous peine, en cas de
contravention, de 100 livres d'amende. — En
1800, à lasuiie de nombreuses pétilions,le spec-
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