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troupe diamaliquede Georges VVeimer et d'Agathe
Desporles.
Un autre intérêt historique se rattache à ce
nom. Ce Weimer était directeur à Amiens el,
d'après tous les biographes, Mlle Georges, la cé-
lèbre tragédienne, morte en 1867, était née en
1787, de Georges Weimer, chef d'orchestre du
théàlre de celle ville. A l'époque où son père vint
prendre la direction du Havre, Mlle Georges ve-
nait de quitter le Théâtre-Français pour aller se
faire applaudir à Vienne, puis à Sl-Pélersbourg
et enfin à Erfurt où, à côté de Talma, elle eul
l'honneur de jouer devant un Parterre de Bois.
Nous la retrouverons plus lard au Havre.
La Iroupe Weimer, dont les représentations
furent interrompues par l'incendie du théâtre,
donna Aladin Barberousse, Haine aux Fem-
mes, la reprise de la comédie du Barbier de
Séville. Dans les enlr'acles de celle dernière
pièce, un amateur havrais, de seize ans, joua sur
le piano, introduit en France depuis une tren-
taine d'années à peine, un trio de Pleyel, avec
accompagnement de violon et de basse. — En
opéra, on donna Biaise et Babel, puis Ma Tanti
Aurore.
Le 28 janvier 1810, il faisait un froid des plus
rigoureux ; mais, malgré ceb, il y avait beau-
coup de monde au lliéàlre, alliré sans doute par
la présence sur la scène de Mlle Rousselois qui ,
ce soir-là, chantait dans la Fausse Magie el
dans Sylvain. Pendant le cours de la représen-
tation, on sentit une forte odeur de roussi ; les
spectateursne s'eninquiétèrenl'pas.cl on se con-
tenta de regarder si cela ne provenait pas des
chaufferettes que, vu la rigueur de la saison, les
dames avaient cru devoir apporter avec elles. Ce-
pendant une certaine gêne, une espèce de pres-
sentiment s'empara des spectateurs, à tel point,
qu'au premier coup de tambour, la plupart d'en-
tre eux s'écrièrent: Ci?*? fa Comédie qui brûle.
troupe diamaliquede Georges VVeimer et d'Agathe
Desporles.
Un autre intérêt historique se rattache à ce
nom. Ce Weimer était directeur à Amiens el,
d'après tous les biographes, Mlle Georges, la cé-
lèbre tragédienne, morte en 1867, était née en
1787, de Georges Weimer, chef d'orchestre du
théàlre de celle ville. A l'époque où son père vint
prendre la direction du Havre, Mlle Georges ve-
nait de quitter le Théâtre-Français pour aller se
faire applaudir à Vienne, puis à Sl-Pélersbourg
et enfin à Erfurt où, à côté de Talma, elle eul
l'honneur de jouer devant un Parterre de Bois.
Nous la retrouverons plus lard au Havre.
La Iroupe Weimer, dont les représentations
furent interrompues par l'incendie du théâtre,
donna Aladin Barberousse, Haine aux Fem-
mes, la reprise de la comédie du Barbier de
Séville. Dans les enlr'acles de celle dernière
pièce, un amateur havrais, de seize ans, joua sur
le piano, introduit en France depuis une tren-
taine d'années à peine, un trio de Pleyel, avec
accompagnement de violon et de basse. — En
opéra, on donna Biaise et Babel, puis Ma Tanti
Aurore.
Le 28 janvier 1810, il faisait un froid des plus
rigoureux ; mais, malgré ceb, il y avait beau-
coup de monde au lliéàlre, alliré sans doute par
la présence sur la scène de Mlle Rousselois qui ,
ce soir-là, chantait dans la Fausse Magie el
dans Sylvain. Pendant le cours de la représen-
tation, on sentit une forte odeur de roussi ; les
spectateursne s'eninquiétèrenl'pas.cl on se con-
tenta de regarder si cela ne provenait pas des
chaufferettes que, vu la rigueur de la saison, les
dames avaient cru devoir apporter avec elles. Ce-
pendant une certaine gêne, une espèce de pres-
sentiment s'empara des spectateurs, à tel point,
qu'au premier coup de tambour, la plupart d'en-
tre eux s'écrièrent: Ci?*? fa Comédie qui brûle.
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