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doués d'un talent supérieur pour oser prendre ce
nom si illustre au théâtre.
La dernière heure a sonné pour le théàlre de
la rue de la Halle; celui de la Citadelle ou plu-
tôt le Théâtre de la République, comme on
l'appela depuis, va êlre bientôt terminé. — Ce-
lui de la rue de la Halle, après avoir été fermé
en 1790, devint alors un magasin public jusqu'en
1868, époque où M. Joly, faisant rebâtir la mai-
sou de la rue de la Halle, fit démolir l'ancien
théâtre, qui avail vécu juste un siècle. Aujour-
d'hui des logements particuliers en occupent
l'emplacement et il n'en subsiste plus, comme
souvenir, que VAllée de la Comédie, dont nous
avons parlé.
Le 2 août 1785, le roi accorda l'autorisation
définitive, à Bourdon de la Neuville el à Mlle Mon-
tansier, de construire un théàlre au Havre.
Il leur fut concédé à cette effet pour trente-six
ans, un terrain silué sur les fossés comblés de
la citadelle, el ayant soixante-douze mètres de
superficie. Il était en plus convenu, qu'en cas
d'incendie l'édifice devrait être reconstruit dans
le délai de deux ans. Celte dernière clause n'a
pas été exéculée, ainsi que nous le verrons plus
loin.
L'idée de bâtir la salle de spectacle dans un
quartier aussi éloigné du centre de la ville, n'élait
pas heureuse, el le manque, de terrains libres
autre part put seul la suggérer.
En effel, ce n'élait qu'avec les plus grandes
difficultés que, la plupart du temps, les specta-
teurs pouvaient rejoindre leur domicile après
la fin du Ihéàlre. On ne connaissait alors ni les
omnibus, ni les voilures de place. Le pont de la
Barre, qu'il fallait traverser, n'était qu'un
passage provisoire, construit à l'aide de madriers
recouverts de planches mal jointes, que la mer
recouvrait dans les grandes marées. Les maris
étaient forcés de placer leur femme sur leur
doués d'un talent supérieur pour oser prendre ce
nom si illustre au théâtre.
La dernière heure a sonné pour le théàlre de
la rue de la Halle; celui de la Citadelle ou plu-
tôt le Théâtre de la République, comme on
l'appela depuis, va êlre bientôt terminé. — Ce-
lui de la rue de la Halle, après avoir été fermé
en 1790, devint alors un magasin public jusqu'en
1868, époque où M. Joly, faisant rebâtir la mai-
sou de la rue de la Halle, fit démolir l'ancien
théâtre, qui avail vécu juste un siècle. Aujour-
d'hui des logements particuliers en occupent
l'emplacement et il n'en subsiste plus, comme
souvenir, que VAllée de la Comédie, dont nous
avons parlé.
Le 2 août 1785, le roi accorda l'autorisation
définitive, à Bourdon de la Neuville el à Mlle Mon-
tansier, de construire un théàlre au Havre.
Il leur fut concédé à cette effet pour trente-six
ans, un terrain silué sur les fossés comblés de
la citadelle, el ayant soixante-douze mètres de
superficie. Il était en plus convenu, qu'en cas
d'incendie l'édifice devrait être reconstruit dans
le délai de deux ans. Celte dernière clause n'a
pas été exéculée, ainsi que nous le verrons plus
loin.
L'idée de bâtir la salle de spectacle dans un
quartier aussi éloigné du centre de la ville, n'élait
pas heureuse, el le manque, de terrains libres
autre part put seul la suggérer.
En effel, ce n'élait qu'avec les plus grandes
difficultés que, la plupart du temps, les specta-
teurs pouvaient rejoindre leur domicile après
la fin du Ihéàlre. On ne connaissait alors ni les
omnibus, ni les voilures de place. Le pont de la
Barre, qu'il fallait traverser, n'était qu'un
passage provisoire, construit à l'aide de madriers
recouverts de planches mal jointes, que la mer
recouvrait dans les grandes marées. Les maris
étaient forcés de placer leur femme sur leur
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