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discussions peu parlementaires entre les specta-
teurs. Mme Prévost est accablée de couronnes,
de bouquets, et même de sonnets poétiques. —
Mlle Moncassin est très applaudie en dépit de
Quelques sifflets. Renaul, Paulin, Félieu qui nous
quittaient pour aller à Rouen, sonl également
très fêlés. Quelques fùjlres sont chûtes parles
ùtis, applaudis par "es autres, et le public se
sépare à onze heures, en proie à la plus grande
agitation.
Le 23, Lacombe, pianiste, et Thillon, le père
d'Anna, donnent un concert où il y eut peu de
inonde.
ANNEE THÉÂTRALE 1832-1833.
La dernière soirée de la précédente campagne
s'était terminée, nous l'avons dit, au milieu d'un
mécontentement assez accentué, la soirée d'ou-
vertufe de la nouvelle, ne fut guère plus favo-
rable à la direction. Le S mai, on jouait : La
Seconde Année, pour la rentrée de Guérin et les
débuts de Volnay (amoureux) ; Le Nouveau Sei-
gneur, pour débuts de Guyol (baryton), et
Volnay (deuxième haut-contre), et enfin Jean de
Paris, pour Guyot. —Le spectacle était bien
eomposé, aussi la salle était-elle bondée de spec-
tateurs divisés d'opinions en faveur des artistes.
A peine Emile Guérin paraît-il, que la lutte com-
mence, mais les bravos ont le dessus, les parti-
sans avaient apporté une manivelle dont le bruit
effaçait celui produit par les claquetsel raquettes
des opposants, — Guérin est admis, — Mlle Mon-
eassin est saluée par tous. Dans le Nouveau
Seigneur, Mme Prévost reçoit une très belle
couronne. Duvernoy paraît, les uns l'applaudis-
sent, Tes autres le sifflent, et Mme Prévost obligée
d'attendre, sans pouvoir chanter, la fin de
la latte, laisse échapper un mouvement d'impa-
tience. Enfin les grandes places applaudissent
Duvernoy avec enthousiasme, l'aulorilé le déclare
admis, dans sa rentrée. Mme Prévost reprend
discussions peu parlementaires entre les specta-
teurs. Mme Prévost est accablée de couronnes,
de bouquets, et même de sonnets poétiques. —
Mlle Moncassin est très applaudie en dépit de
Quelques sifflets. Renaul, Paulin, Félieu qui nous
quittaient pour aller à Rouen, sonl également
très fêlés. Quelques fùjlres sont chûtes parles
ùtis, applaudis par "es autres, et le public se
sépare à onze heures, en proie à la plus grande
agitation.
Le 23, Lacombe, pianiste, et Thillon, le père
d'Anna, donnent un concert où il y eut peu de
inonde.
ANNEE THÉÂTRALE 1832-1833.
La dernière soirée de la précédente campagne
s'était terminée, nous l'avons dit, au milieu d'un
mécontentement assez accentué, la soirée d'ou-
vertufe de la nouvelle, ne fut guère plus favo-
rable à la direction. Le S mai, on jouait : La
Seconde Année, pour la rentrée de Guérin et les
débuts de Volnay (amoureux) ; Le Nouveau Sei-
gneur, pour débuts de Guyol (baryton), et
Volnay (deuxième haut-contre), et enfin Jean de
Paris, pour Guyot. —Le spectacle était bien
eomposé, aussi la salle était-elle bondée de spec-
tateurs divisés d'opinions en faveur des artistes.
A peine Emile Guérin paraît-il, que la lutte com-
mence, mais les bravos ont le dessus, les parti-
sans avaient apporté une manivelle dont le bruit
effaçait celui produit par les claquetsel raquettes
des opposants, — Guérin est admis, — Mlle Mon-
eassin est saluée par tous. Dans le Nouveau
Seigneur, Mme Prévost reçoit une très belle
couronne. Duvernoy paraît, les uns l'applaudis-
sent, Tes autres le sifflent, et Mme Prévost obligée
d'attendre, sans pouvoir chanter, la fin de
la latte, laisse échapper un mouvement d'impa-
tience. Enfin les grandes places applaudissent
Duvernoy avec enthousiasme, l'aulorilé le déclare
admis, dans sa rentrée. Mme Prévost reprend
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