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promit de lemédier a cet étal de chose. Il aurait
pu au besoin avoir recours au moyen qu'avait
employé le direeleur du Théâtre du Marais
dans pareillescircons ances en 1793. Ce ihéàtre
ouvert par Beaumarchais qui y (il jouer sa Mère
coupable, fesait si peu de recolles qu'un soir on
ne pul acheter une voie de bois pour chauffer la
salle. Les affiches disaient pourtant que le feu
serait al'umé de bonne heure dans tous les poê-
les. Quefaiie pour tenir la promesse ?
Le directeur à bout de ressource mit dans
chaque poêle .. un lampion. Il avait tenu parole,
les poêles étaient allumés.
\vanl la réouverture de notre salle, plusieurs
ab mués publièrent des observations adressées à
la direclion. Mlle Moncassin, disent il--, esl Irop
fêlée, voila cinq ans qu'elle e.-,l parmi nous, il
serait temps d'avoir une. dugazon qui chante.—
Les ennemis de Mlle Ois, reviennent à la charge,
ils assurent que celte ai liste a payé des claqueurs
pour se faire applaudir el k l'appui reproduisent
des reçus ainsi conçus : Dû a M pour sa con-
tribution à l'assurance de la réception de Mlle
Ois. Celle-ci, bien entendu, démenl dès le lende-
main ces accusations. Elle ver-era 200 fr. au
bureau de Bienfaisance, si on peul prouver qu'elle
même ou quelqu'un de sa famille ont fail môme
des propositions pour se faire soutenir. Ce ne
sera que, par son zèle et son travail assidu qu'elle
cherchera à conquérir les suffrages du public.
Toul ceci prouvait que les habitués n'avaient pas
encore pardonné à Mlle Ois la faule commise
par elle trois ans plulûi, el que les scènes de
l'année derniereallaienlpi-obableme.nl se répéter
ii sa rentrée.
ANNEE THEATRALE 1830-1831.
L'ouverture eut lieu le 6 mai par Sylvain
pour le premier début de Mme Guilleman, forte
chanleuse ei mère dugazon qui avait tenu long-
temps cet emploi k Rouen. Sa voix élail encore
fraîche, mais elle élait Irop âgée pour ses rôles.
— Bonissenl, fils de la troisième b isse qui tenlaii
promit de lemédier a cet étal de chose. Il aurait
pu au besoin avoir recours au moyen qu'avait
employé le direeleur du Théâtre du Marais
dans pareillescircons ances en 1793. Ce ihéàtre
ouvert par Beaumarchais qui y (il jouer sa Mère
coupable, fesait si peu de recolles qu'un soir on
ne pul acheter une voie de bois pour chauffer la
salle. Les affiches disaient pourtant que le feu
serait al'umé de bonne heure dans tous les poê-
les. Quefaiie pour tenir la promesse ?
Le directeur à bout de ressource mit dans
chaque poêle .. un lampion. Il avait tenu parole,
les poêles étaient allumés.
\vanl la réouverture de notre salle, plusieurs
ab mués publièrent des observations adressées à
la direclion. Mlle Moncassin, disent il--, esl Irop
fêlée, voila cinq ans qu'elle e.-,l parmi nous, il
serait temps d'avoir une. dugazon qui chante.—
Les ennemis de Mlle Ois, reviennent à la charge,
ils assurent que celte ai liste a payé des claqueurs
pour se faire applaudir el k l'appui reproduisent
des reçus ainsi conçus : Dû a M pour sa con-
tribution à l'assurance de la réception de Mlle
Ois. Celle-ci, bien entendu, démenl dès le lende-
main ces accusations. Elle ver-era 200 fr. au
bureau de Bienfaisance, si on peul prouver qu'elle
même ou quelqu'un de sa famille ont fail môme
des propositions pour se faire soutenir. Ce ne
sera que, par son zèle et son travail assidu qu'elle
cherchera à conquérir les suffrages du public.
Toul ceci prouvait que les habitués n'avaient pas
encore pardonné à Mlle Ois la faule commise
par elle trois ans plulûi, el que les scènes de
l'année derniereallaienlpi-obableme.nl se répéter
ii sa rentrée.
ANNEE THEATRALE 1830-1831.
L'ouverture eut lieu le 6 mai par Sylvain
pour le premier début de Mme Guilleman, forte
chanleuse ei mère dugazon qui avait tenu long-
temps cet emploi k Rouen. Sa voix élail encore
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— Bonissenl, fils de la troisième b isse qui tenlaii
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