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relirer. » — Ces paroles, dites avec la plus
grande convenance, font taire les sifflets, qui
sont remplacés par les applaudissements. Le
Tégisseur est appelé et on lui demande la réduc-
tion du prix du parterre, qui est trop cher. Le
régisseur, promet que la direction fera son
possible pour salisfaire au désir du public. Le
prix du parterre était alors de 1 fr. 75 ; le
parquet et les premières 3 fr. ; les baignoires 2
fr. 50 ; les secondes 2 fr.; les troisièmes 1 fr.23
et les quatrièmes 0 fr. 75.
Le 5 mai, Mlle Ois, partie du Havre depuis
deux ans et dont la dernière soirée avait été
très incidentée, ainsi que nous l'avons rapporté,
publie une lettre, pour annoncer qu'elle vient
d'être engagée par M. Tenar. Elle s'est livrée k
l'étude et veut prouver son eslime au public
havrais, en venant lui en offrir les résultats. —
Revenant sur la regrettable scène qui marqua
son départ (le refus de reparaître, malgré la
demande des spectateurs), elle proteste contre
l'accusation d'avoir manqué au public (voir au
20 avril 1827). Si elle écoulait les bruils qui
circu'ent sur elle, la mauvaise réception qu'on
doit lui faire, elle n'oserait se présenter sur la
scène, mais confiante dans la justice du public,
el voulant prouver qu'elle n'a pas perdu sa
voix, elle fera trois débuis au lieu d'une simple
entrée.
Malgré ces explications, le réengagement de
Mlle Ois, n'en fut pas moins cause de soirées
orageuses dans notre salle, comme nous allons
bientôt le rapporler. — Les chefs de la cabale se
rendirent au domicile des habitués, et il fut
décidé qu'on s'opposerait, par lous les moyens
possibles, à la réception de Mlle Ois.
ANNÉE THÉÂTRALE 1829-1830.
Tenar a soin de conserver les artistes aimés :
Renaut, Vernet, Duvernoy, Mlle Moncassin, Mme
Bellecour, etc. Il ne fut pas très heureux dans
relirer. » — Ces paroles, dites avec la plus
grande convenance, font taire les sifflets, qui
sont remplacés par les applaudissements. Le
Tégisseur est appelé et on lui demande la réduc-
tion du prix du parterre, qui est trop cher. Le
régisseur, promet que la direction fera son
possible pour salisfaire au désir du public. Le
prix du parterre était alors de 1 fr. 75 ; le
parquet et les premières 3 fr. ; les baignoires 2
fr. 50 ; les secondes 2 fr.; les troisièmes 1 fr.23
et les quatrièmes 0 fr. 75.
Le 5 mai, Mlle Ois, partie du Havre depuis
deux ans et dont la dernière soirée avait été
très incidentée, ainsi que nous l'avons rapporté,
publie une lettre, pour annoncer qu'elle vient
d'être engagée par M. Tenar. Elle s'est livrée k
l'étude et veut prouver son eslime au public
havrais, en venant lui en offrir les résultats. —
Revenant sur la regrettable scène qui marqua
son départ (le refus de reparaître, malgré la
demande des spectateurs), elle proteste contre
l'accusation d'avoir manqué au public (voir au
20 avril 1827). Si elle écoulait les bruils qui
circu'ent sur elle, la mauvaise réception qu'on
doit lui faire, elle n'oserait se présenter sur la
scène, mais confiante dans la justice du public,
el voulant prouver qu'elle n'a pas perdu sa
voix, elle fera trois débuis au lieu d'une simple
entrée.
Malgré ces explications, le réengagement de
Mlle Ois, n'en fut pas moins cause de soirées
orageuses dans notre salle, comme nous allons
bientôt le rapporler. — Les chefs de la cabale se
rendirent au domicile des habitués, et il fut
décidé qu'on s'opposerait, par lous les moyens
possibles, à la réception de Mlle Ois.
ANNÉE THÉÂTRALE 1829-1830.
Tenar a soin de conserver les artistes aimés :
Renaut, Vernet, Duvernoy, Mlle Moncassin, Mme
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