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Le directeur dût payer une indemnité a la ville
qu'il quitta le plus vile possible,
Jurant,mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.
Celle exécution quelque peu brulale, éloigna
sans doute d'autres troupes du Havre ; tou-
jours est-il que treize ans s'éeoulèrent sans qu'il
fût questionde l'existence d'un autre théâtre en
celle ville.
En 1740, une salle de spectacle fùl installée
dans un vaste magasin de la rue de Taris, sur
l'emplacement duquel a été construite la cour de
la maison Delarbre, aujourd'hui cour des Bains-
Noire-Dame. — Ce théâtre était exploité par De-
lanoue, directeur à Rouen, ei qui parcourait la
Normandie avec sa troupe.
S'il faut s'en rapporter à la tradition, lac^lèbre
Clairon débuta sur celte scène, en qualité de
soubrelte ; elle avait alors 14 ans et n'était au
Ihéâtre que depuis un an. Il lui serait même
arrivé ici quelques aventures galantes ; mais
leur récit nous coniuirait Irop loin. Elle ne resta
pas longtemps parmi nous, car en -1743 elle entra
au Théàlre-Français.
Combien de temps dura ce lliéàlre, quel genre
y jouait-on : e'est ce que nous ignorons com-
plètement.
Seize ans plus tard nous trouvons un nouveau
théâtre, à l'autre extrémité rie la ville, c'est-à-
dire près la Porie-Richelieu (aujourd'hui place
municipalité n'élail pour rien dans sa construc-
tion.— Il élait exploité par des comédiens italiens
sous la direction de Guillaume Lubis et de Mar-
guerite de Breuil, sa femme.
Le 2 avril H757, pendant un violent ouragan,
^elte salle de spectacle, bâlie en planches, s'é-
croula, en ensevelisant sous ses décombres les
nombreux spectateurs qui assistaient à la repré-
sentation de la tragédie de Samson. Ce ne fut
pas tout ; l'incendie éclata dans les ruines du
Le directeur dût payer une indemnité a la ville
qu'il quitta le plus vile possible,
Jurant,mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.
Celle exécution quelque peu brulale, éloigna
sans doute d'autres troupes du Havre ; tou-
jours est-il que treize ans s'éeoulèrent sans qu'il
fût questionde l'existence d'un autre théâtre en
celle ville.
En 1740, une salle de spectacle fùl installée
dans un vaste magasin de la rue de Taris, sur
l'emplacement duquel a été construite la cour de
la maison Delarbre, aujourd'hui cour des Bains-
Noire-Dame. — Ce théâtre était exploité par De-
lanoue, directeur à Rouen, ei qui parcourait la
Normandie avec sa troupe.
S'il faut s'en rapporter à la tradition, lac^lèbre
Clairon débuta sur celte scène, en qualité de
soubrelte ; elle avait alors 14 ans et n'était au
Ihéâtre que depuis un an. Il lui serait même
arrivé ici quelques aventures galantes ; mais
leur récit nous coniuirait Irop loin. Elle ne resta
pas longtemps parmi nous, car en -1743 elle entra
au Théàlre-Français.
Combien de temps dura ce lliéàlre, quel genre
y jouait-on : e'est ce que nous ignorons com-
plètement.
Seize ans plus tard nous trouvons un nouveau
théâtre, à l'autre extrémité rie la ville, c'est-à-
dire près la Porie-Richelieu (aujourd'hui place
tion.— Il élait exploité par des comédiens italiens
sous la direction de Guillaume Lubis et de Mar-
guerite de Breuil, sa femme.
Le 2 avril H757, pendant un violent ouragan,
^elte salle de spectacle, bâlie en planches, s'é-
croula, en ensevelisant sous ses décombres les
nombreux spectateurs qui assistaient à la repré-
sentation de la tragédie de Samson. Ce ne fut
pas tout ; l'incendie éclata dans les ruines du
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