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En résumé, depuis qu'il avait pris la direction,
Vanhove avait dépensé 196,128 fr. 19, et reçu
188,981 fr. 85, ce qui fait qu'en dépit du gain
réalisé cette année par lui, il n'en avait pas moins
perdu en deux ans 7,146 fr. 34, Il ne se décou-
ragea pas cependant et conserva la direction
jusqu'en mars 1823. Mais il n'osa pas inaugurer
la salle de la place Louis XVI, el se relira pru-
demment quelques mois auparavant.
ANNEE THEATRALE 1822-1823.
Cependant le Havre ne pouvait rester privé
d'Opéra, quand des villes moins importantes en
étaient pourvues. Les habitués du théâtre adres-
sèrent au directeur Vanhove, une réclamation
en ce sens. Il lui était d'autant plus facile de
faire droit à la demande du public, qu'à eetle
époque, comme nous l'avons déjà fait remarquer,
les artisles de comédie chantaient l'opéra. Quant
aux premiers sujets, il pouvait faire venir ses
chanteurs de Rouen ou des artistes en congé.
— Vanhove exauça les voeux des abonnés el
l'ouverture eut lieu le 7 mai par la reprise de
Adolphe et Clara, opéra de Daleyrac, suivie de
Minuit ou l'heure propice, comédie de Saint-
Pris, et Angeline. — Le 31, Rafaplan ou le
Petit Tambour, vaudeville de Vizenti et Sewrin.
— Nous ne citerons la reprise du Prisonnier et
de La Laitière et les deux Chasseurs, que pour
constater que le genre lyrique avait définitive-
ment repris possession de notre scène.
Les nouveautés en fait de vaudeville el de
comédie ne faisaient pas défaut pour cela. —
Le 11 juin, on nous donna Va de bon coeur. —
Le 13, Le Gastronome sans argent, de Scribe
el le 27, le Code et l'Amour,de Quoy et Simonin.
Le 30, La Mort de Calas, mélodrame en trois
actes, de Victor Ducange. « Cette pièce de l'Am-
bigu, disait l'affiche, a été montée avec le plus
En résumé, depuis qu'il avait pris la direction,
Vanhove avait dépensé 196,128 fr. 19, et reçu
188,981 fr. 85, ce qui fait qu'en dépit du gain
réalisé cette année par lui, il n'en avait pas moins
perdu en deux ans 7,146 fr. 34, Il ne se décou-
ragea pas cependant et conserva la direction
jusqu'en mars 1823. Mais il n'osa pas inaugurer
la salle de la place Louis XVI, el se relira pru-
demment quelques mois auparavant.
ANNEE THEATRALE 1822-1823.
Cependant le Havre ne pouvait rester privé
d'Opéra, quand des villes moins importantes en
étaient pourvues. Les habitués du théâtre adres-
sèrent au directeur Vanhove, une réclamation
en ce sens. Il lui était d'autant plus facile de
faire droit à la demande du public, qu'à eetle
époque, comme nous l'avons déjà fait remarquer,
les artisles de comédie chantaient l'opéra. Quant
aux premiers sujets, il pouvait faire venir ses
chanteurs de Rouen ou des artistes en congé.
— Vanhove exauça les voeux des abonnés el
l'ouverture eut lieu le 7 mai par la reprise de
Adolphe et Clara, opéra de Daleyrac, suivie de
Minuit ou l'heure propice, comédie de Saint-
Pris, et Angeline. — Le 31, Rafaplan ou le
Petit Tambour, vaudeville de Vizenti et Sewrin.
— Nous ne citerons la reprise du Prisonnier et
de La Laitière et les deux Chasseurs, que pour
constater que le genre lyrique avait définitive-
ment repris possession de notre scène.
Les nouveautés en fait de vaudeville el de
comédie ne faisaient pas défaut pour cela. —
Le 11 juin, on nous donna Va de bon coeur. —
Le 13, Le Gastronome sans argent, de Scribe
el le 27, le Code et l'Amour,de Quoy et Simonin.
Le 30, La Mort de Calas, mélodrame en trois
actes, de Victor Ducange. « Cette pièce de l'Am-
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