Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 mai 1919 01 mai 1919
Description : 1919/05/01 (A7,N106)-1919/06/30 (A7,N107). 1919/05/01 (A7,N106)-1919/06/30 (A7,N107).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54012837
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science à la Maison, 72, Boulev. St-Marcftl - Paius (Ve)
brage, sans toutefois couvrir le terrain
do l'Escargotière au [:■ i A ,i'v emj ■éehvr
la libre ' circulation de l'air et la péné-
tration _ de place en place des. rayons
du soleil, défaut qui ne manquerait pas
de maintenir la surface du parc toujours
numide en le rendant plus propre à la
culture des oha/mpiignons qu'à celle des
escargots.
Pour.ces motifs les grands arbres exis-
tait sur le terrain choisi seront élagués,
jusqu'à Une certaine 'hauteur ; les biiis-
sons trop serrés, les arbustes trop touffus
seront éclaircis
Lorsqu'on aura des plantations à faire
soit' pour créer le parc sur un terrain
entièrement découvert, soit pour aug-
menter l'oimbrage existant, on choisira
de préférence les arbustes .aux feuilles
épaisses qui procurent sous leur couvert
une fraîcheur plus grande que les au-
tres. Ces arbustes appartiennent presque
tous aux espèces à feuillage persistant
restant vert pendant l'hiver, ce sont les
fusains, les ifs, le laurier du Portugal,
le laurier-Tin, les troènes, les buis etc.
Tous ces < végétanx forment d'excellents
■abris, mais il ne faut pas oublier que les
feuilles de la plupart consommées par les-
escaoïgiGts peuvent causer des empoisonne-
ments quand on mange ces mollusques
sans les faire jeûner pendant quelques
jiour®. Oe jeune est une précau-
tion toujours bonne à prendre aussi bien
jivec les escargots sauvages qu'avec ceux
élevés en parc.
Parmi les plantes herbacées les iris et
les gynerium sont très affectionnés en. été
pa,r les escargots à cause de la fraîcheur
qu'elles proem-ent au milieu de leurs
feuilles charnues. M. de Noter conseille
ctralemenit beaucoup de disséminer dans
l'Escargotière des touffes d'Helianti, ce
nouveau légume dont il est précisément
l'introdiicteur en France (1) et qui don-
ne en abondance des rhizomes que l'on
consomme à la, façon des salsifis. « L'He-
lianti, dit cet auteur, sorti du sol en
nvril, atteint à la fin de juin, plus do
deux mètres de hauteur, il constitue à
lui tout seul l'abri le plus pratique et en
(i) L'Helianti et la question fonrrafrère, illustré, de pli 0
tos. indispensable à tous ceux qui cultivent ce nouveau cl
intéressant légume, par R. de Noter, prix franco 3 fr.
L'Helianti
Gravure montrant les rhizomes produits en
abondance par cette plante.
(Cliché Vilmorin)
même temps le plus économique. D'au-
tre part, il a cet avantage qu'aucun au-
tre végétal d'escargotière ne possède,
c'est de donner en hiver des racines co-
mestibles, qu'on sera heureux d'y trou-
ver en son temps. Les tiges de cette
plante herbacée, atteignent trois mètres
cinquante environ, ; elles sont robustes
et résistent aux vents les plus violents;
elles supportent les plus grandes séche-
resses et ne craignent aucunement les
inondations ; les escargots se trouvent
très bien de l'ombre produite par les
larges feuilles de l'Helianti, et sont assez
friands de cette plante, principalement
au printemps et à l'aaiitomne. »
Nous ajouterons que l'on pourra gar-
nir aussi l'escargotière de touffes de to-
pinambours, légume qui par sa rapide
oroissance, sa rusticité, la haute taille
f^e sa. tige, ses larges feuilles et les tu-
bercules comestibles qu'il donne en: plein
hiver, possède les qualités, de l'Helianti
et constitue également un abri très prisé
des escargots.
Les arbustes de même que les
touffes d'Heliantis ou de topinam-
bours devront être plantés à une certaine
distance les uns des antres afin de laisser
une aisance de circulation suffisante
pour surveiller les élèves.
Pour créer des abris naturels aux escargots, M. Girieud, de son côté, conseille suivant
l'importance du parc, de creuser, dans une ou deux plates-bandes, un fossé d'environ 50
à 00 c/m de profondeur, d'y semer du gazon et de planter sur ses bords des iris, roseaux,
orties ou autres plantes pouvant procurer, pendant les fortes chaleurs, un frais ombrage
propice aux siestes quotidiennes des élèves.
Quels que soient les abris naturels choisis, on devra dans tous les cas, les disposer au
brage, sans toutefois couvrir le terrain
do l'Escargotière au [:■ i A ,i'v emj ■éehvr
la libre ' circulation de l'air et la péné-
tration _ de place en place des. rayons
du soleil, défaut qui ne manquerait pas
de maintenir la surface du parc toujours
numide en le rendant plus propre à la
culture des oha/mpiignons qu'à celle des
escargots.
Pour.ces motifs les grands arbres exis-
tait sur le terrain choisi seront élagués,
jusqu'à Une certaine 'hauteur ; les biiis-
sons trop serrés, les arbustes trop touffus
seront éclaircis
Lorsqu'on aura des plantations à faire
soit' pour créer le parc sur un terrain
entièrement découvert, soit pour aug-
menter l'oimbrage existant, on choisira
de préférence les arbustes .aux feuilles
épaisses qui procurent sous leur couvert
une fraîcheur plus grande que les au-
tres. Ces arbustes appartiennent presque
tous aux espèces à feuillage persistant
restant vert pendant l'hiver, ce sont les
fusains, les ifs, le laurier du Portugal,
le laurier-Tin, les troènes, les buis etc.
Tous ces < végétanx forment d'excellents
■abris, mais il ne faut pas oublier que les
feuilles de la plupart consommées par les-
escaoïgiGts peuvent causer des empoisonne-
ments quand on mange ces mollusques
sans les faire jeûner pendant quelques
jiour®. Oe jeune est une précau-
tion toujours bonne à prendre aussi bien
jivec les escargots sauvages qu'avec ceux
élevés en parc.
Parmi les plantes herbacées les iris et
les gynerium sont très affectionnés en. été
pa,r les escargots à cause de la fraîcheur
qu'elles proem-ent au milieu de leurs
feuilles charnues. M. de Noter conseille
ctralemenit beaucoup de disséminer dans
l'Escargotière des touffes d'Helianti, ce
nouveau légume dont il est précisément
l'introdiicteur en France (1) et qui don-
ne en abondance des rhizomes que l'on
consomme à la, façon des salsifis. « L'He-
lianti, dit cet auteur, sorti du sol en
nvril, atteint à la fin de juin, plus do
deux mètres de hauteur, il constitue à
lui tout seul l'abri le plus pratique et en
(i) L'Helianti et la question fonrrafrère, illustré, de pli 0
tos. indispensable à tous ceux qui cultivent ce nouveau cl
intéressant légume, par R. de Noter, prix franco 3 fr.
L'Helianti
Gravure montrant les rhizomes produits en
abondance par cette plante.
(Cliché Vilmorin)
même temps le plus économique. D'au-
tre part, il a cet avantage qu'aucun au-
tre végétal d'escargotière ne possède,
c'est de donner en hiver des racines co-
mestibles, qu'on sera heureux d'y trou-
ver en son temps. Les tiges de cette
plante herbacée, atteignent trois mètres
cinquante environ, ; elles sont robustes
et résistent aux vents les plus violents;
elles supportent les plus grandes séche-
resses et ne craignent aucunement les
inondations ; les escargots se trouvent
très bien de l'ombre produite par les
larges feuilles de l'Helianti, et sont assez
friands de cette plante, principalement
au printemps et à l'aaiitomne. »
Nous ajouterons que l'on pourra gar-
nir aussi l'escargotière de touffes de to-
pinambours, légume qui par sa rapide
oroissance, sa rusticité, la haute taille
f^e sa. tige, ses larges feuilles et les tu-
bercules comestibles qu'il donne en: plein
hiver, possède les qualités, de l'Helianti
et constitue également un abri très prisé
des escargots.
Les arbustes de même que les
touffes d'Heliantis ou de topinam-
bours devront être plantés à une certaine
distance les uns des antres afin de laisser
une aisance de circulation suffisante
pour surveiller les élèves.
Pour créer des abris naturels aux escargots, M. Girieud, de son côté, conseille suivant
l'importance du parc, de creuser, dans une ou deux plates-bandes, un fossé d'environ 50
à 00 c/m de profondeur, d'y semer du gazon et de planter sur ses bords des iris, roseaux,
orties ou autres plantes pouvant procurer, pendant les fortes chaleurs, un frais ombrage
propice aux siestes quotidiennes des élèves.
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