Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 mars 1919 01 mars 1919
Description : 1919/03/01 (A7,N104)-1919/04/30 (A7,N105). 1919/03/01 (A7,N104)-1919/04/30 (A7,N105).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401282t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/12/2008
La Science à- la Maison, 72, Boulev. St-Mareel - Paius (Ve)
ceux en métal sont peints de nos jours, à
l'aide de pulvérisateurs perfectionnés qui
opèrent 1res rapidement, économiquement
et régulièrement le recouvrement des objets.
On n'a qu'a les présenter dans tous les sens
au jet composé d'une infinité de pet-res
gouttelettes colorées, lancé par l'appareil
dont l'âme est une pompe de compression
mue au pied ou au moteur.
Les pulvérisateurs sont encore trop nou-
veaux pour que le petit industriel en trouve
facilement d'occasion, d'autre part, leur
construction n'étant abordable qu'à des
constructeurs-mécaniciens, force est donc
de s'en "passer si la mise de .fonds dont on
dispose en débutant n'en permet pas l'achat
que l'on pourra d'ailleurs remettre à plus
tard, lorsque les bénéfices s'acroissaht, les
affaires prendront de l'extension,
En attendant le pulvérisateur, on gagne*
ra déjà beaucoup de temps et l'on arrivera
à un meilleur effet, en employant, au lieu
du procédé au pinceau, celui au trempé qui
s'applique à toutes les teintes uniformes
des fonds, les détails ou ornements acces-
soires, taclies, mouchetures rayures, mar-
brures, pointillages, les yeux, bouches,etc.,
; devant naturellement continuer à être exé-
cutés au pinceau après séchage de la couche
du fond
Pour teindre ou,peindre au trempé, on
commencera par débarrasser les objets de
toutes poussière», sciure, etc. et on les plon-
gera ensuite l'un après l'autre, dans le ré-
cipient contenant la teinture ou peinture
choisies Cette dernière devra être assez
épaisse, afin de n'avoir qu'une seule couche
à donner, Après quelques instants d'im-
mersion, pour donner à la couleur le temps
de les recouvrir entièrement et de pénétrer
un peu dans le bois, on sort les objets du
bain et on les laisse égoùtter au-dessus du
récipient en les plaçant sur un grillage mé-
tallique ou en les suspendant à des cordes
a l'aide de crochets en fil de fer.L'égouttage
terminé, on les emporte pour les mettre
à sécher à l'ombre. La couche de peinture
une fois séchée, ,bxi l'ornera au pinceau,
comme nous l'avons dit, des détails acces-
soires, taches, yeux, etc.. Lorsque ceux-ci
à leur tour seront bien secs, on vernira par .
dessus au trempé ou au pinceau s'il y a
lieu et on laissera sécher définitivement à
l'air libre ou de préférence dans une étuve.
Dans celle-ci, en effet, le vernis sous l'in-
fluence de la température, s'étale, s'égalise
et donne aux objets, cet aspect de fini in-
dustriel, qui plait tant à l'oeil et qu'il est
très difficile d'obtenir avec le pinceau dont
les coups paraissent toujours dans la cou-
che de vernis, sous forme de différences
d'épaisseurs très disgracieuses.
La possession d'une étuve est donc indis-
pensable pour le fabricant de jouets en bois
peints et nous le verrons plus loin, elle l'est
encore plus peut-être, pour celui qui veut
aborder le jouet en métal, mais que le
lecteur se rassure, s'il est des étuves qui,
pour certaines industries sont des installa-
tions fort onéreuses, telles celles qui, chez
les grands peintres en voitures peuvent con-
tenir un carrosse tout entier, celle néces-
saire au petit fabricant de jouets est autre-
ment plus modeste. D'abord, si l'on n'a que
peu d'objets à vernir à la fois, n'a-t-on pas
déjà le four et l'étuve de la cuisinière fami-
liale. Est-ce trop exigu ? Une étuve n'étant
en somme qu'un coffre en métal, il ne sera
pas bien difficile de s'en fabriquer une av^c
de la tôle mince ou du fer blanc, provenant
de grandes boîtes ou bidons. l| arrivera
même de trouver d'occasion clTez les bro-
canteurs ou ferrailleurs, de grands réci-
pients métalliques qu'il suffira d'ouvrir d'un
côté, pour former une porte que l'on muni-
ra de charnières et d'un loquet Sous
l'étuve, on disposera pour son chauffage,
une ou plusieurs rampes à gaz, suivant la
grandeur du fond et l'on fixera à l'intérieur
des supports qui pourront, avec avantages,
être comme dans les armoires, amovibles
sur t crémaillère et qui recevront des ta-
blettes grillagées sur lesquelles on déposera
les objets à étuver.
Le chauffage de l'étuve, surtout pour
les jouets en bois, demande des précautions.
La température ne devra être portée qu'au
degré strictement nécessaire, pour faire
fondre le vernis et l'égaliser à la surface
de la peinture et ce résultat obtenu, on
devra immédiatement retirer les objets.
Autrement, une température trop élevée,
ou un séjour trop prolongé à la température
voulue, ne manqueraient pas d'abord de
faire sortir l'humidité naturelle du bois qui,
en s'échappant sous forme de vapeur,
boursouflerait peinture et vernis, puis le
bois continuant à se dessécher, se fendille-
rait en coinpFomettant tout le travail.
(àsuwre) A. STERNE.
PETITS TMYÀUI tfAMATEUBS
Rideaux et Stores Japonais
Il no s'agit, pas ici dles rideaux en pa-
pier japonais aux couleurs bariolées et
ciiiardes que l'on! trouve chez les rnar-
cliAjnds, mais d'un élégant travail qui,
faiit avec soin, est digne d'orner les plua
belles flanêtres de boudoirs et de salles
à maniiger.
Après avoir pris les mesures de la
ceux en métal sont peints de nos jours, à
l'aide de pulvérisateurs perfectionnés qui
opèrent 1res rapidement, économiquement
et régulièrement le recouvrement des objets.
On n'a qu'a les présenter dans tous les sens
au jet composé d'une infinité de pet-res
gouttelettes colorées, lancé par l'appareil
dont l'âme est une pompe de compression
mue au pied ou au moteur.
Les pulvérisateurs sont encore trop nou-
veaux pour que le petit industriel en trouve
facilement d'occasion, d'autre part, leur
construction n'étant abordable qu'à des
constructeurs-mécaniciens, force est donc
de s'en "passer si la mise de .fonds dont on
dispose en débutant n'en permet pas l'achat
que l'on pourra d'ailleurs remettre à plus
tard, lorsque les bénéfices s'acroissaht, les
affaires prendront de l'extension,
En attendant le pulvérisateur, on gagne*
ra déjà beaucoup de temps et l'on arrivera
à un meilleur effet, en employant, au lieu
du procédé au pinceau, celui au trempé qui
s'applique à toutes les teintes uniformes
des fonds, les détails ou ornements acces-
soires, taclies, mouchetures rayures, mar-
brures, pointillages, les yeux, bouches,etc.,
; devant naturellement continuer à être exé-
cutés au pinceau après séchage de la couche
du fond
Pour teindre ou,peindre au trempé, on
commencera par débarrasser les objets de
toutes poussière», sciure, etc. et on les plon-
gera ensuite l'un après l'autre, dans le ré-
cipient contenant la teinture ou peinture
choisies Cette dernière devra être assez
épaisse, afin de n'avoir qu'une seule couche
à donner, Après quelques instants d'im-
mersion, pour donner à la couleur le temps
de les recouvrir entièrement et de pénétrer
un peu dans le bois, on sort les objets du
bain et on les laisse égoùtter au-dessus du
récipient en les plaçant sur un grillage mé-
tallique ou en les suspendant à des cordes
a l'aide de crochets en fil de fer.L'égouttage
terminé, on les emporte pour les mettre
à sécher à l'ombre. La couche de peinture
une fois séchée, ,bxi l'ornera au pinceau,
comme nous l'avons dit, des détails acces-
soires, taches, yeux, etc.. Lorsque ceux-ci
à leur tour seront bien secs, on vernira par .
dessus au trempé ou au pinceau s'il y a
lieu et on laissera sécher définitivement à
l'air libre ou de préférence dans une étuve.
Dans celle-ci, en effet, le vernis sous l'in-
fluence de la température, s'étale, s'égalise
et donne aux objets, cet aspect de fini in-
dustriel, qui plait tant à l'oeil et qu'il est
très difficile d'obtenir avec le pinceau dont
les coups paraissent toujours dans la cou-
che de vernis, sous forme de différences
d'épaisseurs très disgracieuses.
La possession d'une étuve est donc indis-
pensable pour le fabricant de jouets en bois
peints et nous le verrons plus loin, elle l'est
encore plus peut-être, pour celui qui veut
aborder le jouet en métal, mais que le
lecteur se rassure, s'il est des étuves qui,
pour certaines industries sont des installa-
tions fort onéreuses, telles celles qui, chez
les grands peintres en voitures peuvent con-
tenir un carrosse tout entier, celle néces-
saire au petit fabricant de jouets est autre-
ment plus modeste. D'abord, si l'on n'a que
peu d'objets à vernir à la fois, n'a-t-on pas
déjà le four et l'étuve de la cuisinière fami-
liale. Est-ce trop exigu ? Une étuve n'étant
en somme qu'un coffre en métal, il ne sera
pas bien difficile de s'en fabriquer une av^c
de la tôle mince ou du fer blanc, provenant
de grandes boîtes ou bidons. l| arrivera
même de trouver d'occasion clTez les bro-
canteurs ou ferrailleurs, de grands réci-
pients métalliques qu'il suffira d'ouvrir d'un
côté, pour former une porte que l'on muni-
ra de charnières et d'un loquet Sous
l'étuve, on disposera pour son chauffage,
une ou plusieurs rampes à gaz, suivant la
grandeur du fond et l'on fixera à l'intérieur
des supports qui pourront, avec avantages,
être comme dans les armoires, amovibles
sur t crémaillère et qui recevront des ta-
blettes grillagées sur lesquelles on déposera
les objets à étuver.
Le chauffage de l'étuve, surtout pour
les jouets en bois, demande des précautions.
La température ne devra être portée qu'au
degré strictement nécessaire, pour faire
fondre le vernis et l'égaliser à la surface
de la peinture et ce résultat obtenu, on
devra immédiatement retirer les objets.
Autrement, une température trop élevée,
ou un séjour trop prolongé à la température
voulue, ne manqueraient pas d'abord de
faire sortir l'humidité naturelle du bois qui,
en s'échappant sous forme de vapeur,
boursouflerait peinture et vernis, puis le
bois continuant à se dessécher, se fendille-
rait en coinpFomettant tout le travail.
(àsuwre) A. STERNE.
PETITS TMYÀUI tfAMATEUBS
Rideaux et Stores Japonais
Il no s'agit, pas ici dles rideaux en pa-
pier japonais aux couleurs bariolées et
ciiiardes que l'on! trouve chez les rnar-
cliAjnds, mais d'un élégant travail qui,
faiit avec soin, est digne d'orner les plua
belles flanêtres de boudoirs et de salles
à maniiger.
Après avoir pris les mesures de la
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