Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 mars 1919 01 mars 1919
Description : 1919/03/01 (A7,N104)-1919/04/30 (A7,N105). 1919/03/01 (A7,N104)-1919/04/30 (A7,N105).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401282t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/12/2008
La Science à ta Maison, 72, fioulev. St-Marcel - Paris (Ve)
dans tout son jardin ce qu'il possède
d'engrais, et obtient invariablement ce
résultat :
Les Légumes
peu connus :
Igname du Chili
Les rhizomes de cette
plante se consom-
ment comme, les
pommes de terre;
La plantation se
fait en avril et la
récolte a lieu en
oclobre-iiovembre,
{cliché Vithwrïn)
Les légumes à pi^ûétion foliacée, de-
mandant une fumure ajbondante, lanigiuis-
sent faute d'une nourriture suffisante
et donneant itrois mois trop itard un quart
de récolte, et quelle récolte !.... des fi-
landres: partout et dans tout. ■
Les racines (voulant une terre pour-
vue d'humus, 'mais exempte d'engrais
frais, poussent en tiges et ne forment
pas die racines ; les salades montent
avant de pommer. Récolte herbacée ex-
oedlenlte pour les vaches et les! lapins !
Les légumes a fruit secs, exigeant une
terre veuve d'engrais depuis: deux ans
au moins et) des silicates de potasse,
poussent en tige .; vous ayez des/^poia de
deux mètres de haut sans cosses, dés' ha-
ricots géants sans fruits I !
Nous voyons cela tous les jours, et
ceptendamtf, il a été dépensé dans un tel
jardin peut-être plus de travail et au
moins a,utant d'engrais qu'il eût fallu
pour obtenir, non seulement une quan-
tité d'excellente légumes, mais encore
unie a'bondante récolte de melons et de
primeurs, si le travail eût été dirigé et
l'engrais bien, dépensé.
Le melon, ce fruit si précieux, n'exis-
te qu'à l'état foliacé dans la plupart des
jardins. Riani n'est ai facile à faire ce-
pendant, et sans dépense aucune, quand
on sait le cultiver.
Quelquefois le jardinier obtient des
prod'uiits abondants, mais tous à la fois;
il se trou vie danis la nécessité de nourrir
ses animaux avec les légumes, pour ne
pas les (laisser perdre, et en manque en-
suite pendant des mois entiers. Alors il
va en acheter au marché. Maintenaait,
que le propriétaire estime sa. récolte et
dise combien! lui coûtent les quelques
mauvais légumes qu'il a obtenus. Beau-
coup ont compté, et tous .disent que le
potager est une nécessité ruineuse. Cela
est vrai en cultivant dans de mauvaises
conditions. ' '
La plupart des jardiniers aussi intel-
ligents et.jpjûs adroits qu'on ne peut le
supposer, hfont! «oiiveni .que du boni vou-
loir ; en fait'- de science ho$icqie. C'est à
içiur ignorance absolue, de l'argundsation
des plàntea, de la composition du sol, dé
la valeur ' des "engrais,'de l'influence
des ; agents,. naturels sur/la végétation
et dés ibesoins.'des; légumea qu'ils culti-
vient, qju' ils' doiveirilt ' ces déplorables ré-
sultats. Nous n'avons pas le droit de
leur reprocher leur; faiblesse en physio-
logie végétale, puisqu'ils n'ont:pas été
à même d'apprendre ; inais nous devons
les guider par nos conseille.
LA MÔSAICULTURE EN MINIA-
TURE
Chacun sait comme il est difficile de
Pyrèthre
Parthentum aureunt
Variété naine, bien
compacte, feuilla-
ge d'un beau jaune
d'or élégamment
découpé. Excellen-
te plante pour mo-
sàicnlture.
{clichéVUmonn)
dans tout son jardin ce qu'il possède
d'engrais, et obtient invariablement ce
résultat :
Les Légumes
peu connus :
Igname du Chili
Les rhizomes de cette
plante se consom-
ment comme, les
pommes de terre;
La plantation se
fait en avril et la
récolte a lieu en
oclobre-iiovembre,
{cliché Vithwrïn)
Les légumes à pi^ûétion foliacée, de-
mandant une fumure ajbondante, lanigiuis-
sent faute d'une nourriture suffisante
et donneant itrois mois trop itard un quart
de récolte, et quelle récolte !.... des fi-
landres: partout et dans tout. ■
Les racines (voulant une terre pour-
vue d'humus, 'mais exempte d'engrais
frais, poussent en tiges et ne forment
pas die racines ; les salades montent
avant de pommer. Récolte herbacée ex-
oedlenlte pour les vaches et les! lapins !
Les légumes a fruit secs, exigeant une
terre veuve d'engrais depuis: deux ans
au moins et) des silicates de potasse,
poussent en tige .; vous ayez des/^poia de
deux mètres de haut sans cosses, dés' ha-
ricots géants sans fruits I !
Nous voyons cela tous les jours, et
ceptendamtf, il a été dépensé dans un tel
jardin peut-être plus de travail et au
moins a,utant d'engrais qu'il eût fallu
pour obtenir, non seulement une quan-
tité d'excellente légumes, mais encore
unie a'bondante récolte de melons et de
primeurs, si le travail eût été dirigé et
l'engrais bien, dépensé.
Le melon, ce fruit si précieux, n'exis-
te qu'à l'état foliacé dans la plupart des
jardins. Riani n'est ai facile à faire ce-
pendant, et sans dépense aucune, quand
on sait le cultiver.
Quelquefois le jardinier obtient des
prod'uiits abondants, mais tous à la fois;
il se trou vie danis la nécessité de nourrir
ses animaux avec les légumes, pour ne
pas les (laisser perdre, et en manque en-
suite pendant des mois entiers. Alors il
va en acheter au marché. Maintenaait,
que le propriétaire estime sa. récolte et
dise combien! lui coûtent les quelques
mauvais légumes qu'il a obtenus. Beau-
coup ont compté, et tous .disent que le
potager est une nécessité ruineuse. Cela
est vrai en cultivant dans de mauvaises
conditions. ' '
La plupart des jardiniers aussi intel-
ligents et.jpjûs adroits qu'on ne peut le
supposer, hfont! «oiiveni .que du boni vou-
loir ; en fait'- de science ho$icqie. C'est à
içiur ignorance absolue, de l'argundsation
des plàntea, de la composition du sol, dé
la valeur ' des "engrais,'de l'influence
des ; agents,. naturels sur/la végétation
et dés ibesoins.'des; légumea qu'ils culti-
vient, qju' ils' doiveirilt ' ces déplorables ré-
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TURE
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