Presse et revues
12 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 novembre 1918 01 novembre 1918
Description : 1918/11/01 (A6,N100)-1918/11/30. 1918/11/01 (A6,N100)-1918/11/30.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401279b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science à la Maison, 72, Boulv St-Marcel, Paiiis (Y'j
171
nairo l'accompagnant : « Le dossier
seul est authentique », répondit le com-
merçant sans hésiter, après un court
examen. Comme,' étonne, je lui deman-
dais alors .sur quoi il se basait pour être
si catégorique : « Ne voyez vous pas
ici, me dit-il, en me montrant du doigt
la tablette surmontant le dossier, les
traces d'une longue usure, produite pai-
les coudes de ceux qui o-nit. invoqué le
ciel sur ce ameublie, aloi's qu'en bas, l'u-
sure beaucoup-plus considérable qu'au-
rait dû déterminer leurs genoux, est à
peine accusée. »-
Le.? .Livres d'Occasion-
~ Si le commerce des.livres anciens ré-
dla.mo, les -mêmes connaisa.nces touchant
le texte, leur' reliure, etc., celui (les
simples livres d'occasion est infiniment
plus aisé et l'on, peut dire à la. portée
de .tout le. monde, niais contrairement à
l'habiitudl© de la plupart dos bouquinis-
tes, je suis d>a.yis que l'ordre est indis-
pensable- Le rangement méthodique des
livres sans lequel il est impossible au
marchand de se rendue un compte
exa-ct de lie qu'il possède^ de ce qu'il
a, vendu cha-que. jour et de ce qui lui
reste, iacilite grandement les recherches
de la clientèle qui, sauf de rares excep-
tion?, et quoiqu'on en dise, préfère
choisir ;au milieu d'ouvrages de même
genre celui qui lui plait, que de perdre
un temps, considéi'able à fouiller dans un
tas' de livre hérérocliltes pour n'en, arri-
ver souvent qu'à mettre- la main avec
regret, sur une partie d'une (euvie en
plusieurs 'volumes dont les autres- tomes
ont été vendus séparément.
Sans grande mise de fonds il est fa-
cile de se monter vite un magasin de
bouquiniste bien achalandé car dans les
ventes publiques les livres se vendent à
pleins paniers pour des sommes modiques
et parfois dérisoires. Ou trouve aussi son
compte à acheter les bibliothèques à
domicile,beaucoup de gens qui en héri-
tent, trouvant .que .... le -moindre duca-
ton serait bien mieux leur affaire.
Pour, ceux qui habitent Paris, il est
aussi une mine des plus intéressante, ce
sont les boite des bouquinistes établis
sur les quais de la Seine. Voici ce qu'en
dit précisément M. Alph. Blanchon,
dans son manuel si instructif des .100
"Façons d'augmenter ses Revenus pen-
dant, ses Loisirs (.1) : « Les bonnes occa-
(1) A tous ceux qui cherchent à ten-
ter quelque chose pour accroître leurs
ressources noms ne saurons trop con-
seiller cet. excellent petit manuel « 100
Façons d'augmenter ses Revenus pen-
sions sont fréquentes et une personne
bien au courant de la valeur des livres,
celle qui est fournie par les catalogues
des libraires d'occasion peut avec une
petite avn-nee r!aehe1er dans les boîtes à
10/25 et 50 -ce-nt-im.es des volumes épui-
sés qu'elle pourra, facilement -revendre
75 centimes ou 1 fr. 50 chez, les libraires
plu» connaisseurs. Nous ne ivoulons par-
ler ici que -des araires que l'on, peut-
fa ire couramment, souvent on trouve des
occasions bien plus rémunératrices.
» Nous connaissons des personnes
qui, -habitant Paris, se font ainsi pen-
damlt les d'eux ou trois heures qu'elles
peuvent disposer sur les quais, des bé-
néfices de 3 à 6 francs des jours ordi-
naires 1. .
» Seulement la- passion, des livres est
aussi dangereuse que celle du jeu, et
bien souvent on se met à collectionner
pour sou; pnopre compte. Alors ! ! !»
Le -commerce des livres d'occasion
peut donc aisément se pratiquer avec
ou sans boutique et se prête très bien
aux affaires par correspondance au
moyen d'un prospectus ou petit catalo-
gue mensuel que l'on envoie aux person-
nes que l'on pense être bibliophiles (2)
et parmi lesquelles on ne tarde pas à se
"créer une clientèle qui augmente 'petit
à petit. Souvent les amateurs s'atta-
chent à un génie 'spécial d'ouvrage
qu'ils chargent leur . bouquiniste de
rechercher ; il en est de même des sa-
vants, des techniciens qui sont heureux
d'acquérir Les livres ayant trait à 'leur
science, à leur industrie. Par l'intermé-
diaire de confrères avec lesquels il est
d'un intérêt réciproque de se mettre en
rapport on arrive à satisfaire les désirs
de ces clients qui payent volontiers le
service qu'on leur rend et vous restent
fidèles.
Dans tous les cas, que il'on s'occupe
exclusivement du commerce des livres
ru simplement comme moyen accessoire
d'augmenter ses revenus, que l'on pra-
tique en boutique ou en chambre, j'es-
time que la dépense d'un prospectus-ca-
talogue ou tout. a,u moins de quelques
annonces dans les journaux isera toujours
largement, récupérés tôt ou tard-
Autrefois il était une catégorie de
damt ses loisirs » par Al. Blanchon.
prix franco recommandé .1 fr 50 contre
mandat-poste adressé à nos bureaux.
(2) Bibliophiles et Bouquinistes trou-
vowt dans « L'Amateur de Livres » une
fouile de notions indispensables à con-
naître. Voir dans ce numéro notre biWio-
tëque n° 2.
3^1
171
nairo l'accompagnant : « Le dossier
seul est authentique », répondit le com-
merçant sans hésiter, après un court
examen. Comme,' étonne, je lui deman-
dais alors .sur quoi il se basait pour être
si catégorique : « Ne voyez vous pas
ici, me dit-il, en me montrant du doigt
la tablette surmontant le dossier, les
traces d'une longue usure, produite pai-
les coudes de ceux qui o-nit. invoqué le
ciel sur ce ameublie, aloi's qu'en bas, l'u-
sure beaucoup-plus considérable qu'au-
rait dû déterminer leurs genoux, est à
peine accusée. »-
Le.? .Livres d'Occasion-
~ Si le commerce des.livres anciens ré-
dla.mo, les -mêmes connaisa.nces touchant
le texte, leur' reliure, etc., celui (les
simples livres d'occasion est infiniment
plus aisé et l'on, peut dire à la. portée
de .tout le. monde, niais contrairement à
l'habiitudl© de la plupart dos bouquinis-
tes, je suis d>a.yis que l'ordre est indis-
pensable- Le rangement méthodique des
livres sans lequel il est impossible au
marchand de se rendue un compte
exa-ct de lie qu'il possède^ de ce qu'il
a, vendu cha-que. jour et de ce qui lui
reste, iacilite grandement les recherches
de la clientèle qui, sauf de rares excep-
tion?, et quoiqu'on en dise, préfère
choisir ;au milieu d'ouvrages de même
genre celui qui lui plait, que de perdre
un temps, considéi'able à fouiller dans un
tas' de livre hérérocliltes pour n'en, arri-
ver souvent qu'à mettre- la main avec
regret, sur une partie d'une (euvie en
plusieurs 'volumes dont les autres- tomes
ont été vendus séparément.
Sans grande mise de fonds il est fa-
cile de se monter vite un magasin de
bouquiniste bien achalandé car dans les
ventes publiques les livres se vendent à
pleins paniers pour des sommes modiques
et parfois dérisoires. Ou trouve aussi son
compte à acheter les bibliothèques à
domicile,beaucoup de gens qui en héri-
tent, trouvant .que .... le -moindre duca-
ton serait bien mieux leur affaire.
Pour, ceux qui habitent Paris, il est
aussi une mine des plus intéressante, ce
sont les boite des bouquinistes établis
sur les quais de la Seine. Voici ce qu'en
dit précisément M. Alph. Blanchon,
dans son manuel si instructif des .100
"Façons d'augmenter ses Revenus pen-
dant, ses Loisirs (.1) : « Les bonnes occa-
(1) A tous ceux qui cherchent à ten-
ter quelque chose pour accroître leurs
ressources noms ne saurons trop con-
seiller cet. excellent petit manuel « 100
Façons d'augmenter ses Revenus pen-
sions sont fréquentes et une personne
bien au courant de la valeur des livres,
celle qui est fournie par les catalogues
des libraires d'occasion peut avec une
petite avn-nee r!aehe1er dans les boîtes à
10/25 et 50 -ce-nt-im.es des volumes épui-
sés qu'elle pourra, facilement -revendre
75 centimes ou 1 fr. 50 chez, les libraires
plu» connaisseurs. Nous ne ivoulons par-
ler ici que -des araires que l'on, peut-
fa ire couramment, souvent on trouve des
occasions bien plus rémunératrices.
» Nous connaissons des personnes
qui, -habitant Paris, se font ainsi pen-
damlt les d'eux ou trois heures qu'elles
peuvent disposer sur les quais, des bé-
néfices de 3 à 6 francs des jours ordi-
naires 1. .
» Seulement la- passion, des livres est
aussi dangereuse que celle du jeu, et
bien souvent on se met à collectionner
pour sou; pnopre compte. Alors ! ! !»
Le -commerce des livres d'occasion
peut donc aisément se pratiquer avec
ou sans boutique et se prête très bien
aux affaires par correspondance au
moyen d'un prospectus ou petit catalo-
gue mensuel que l'on envoie aux person-
nes que l'on pense être bibliophiles (2)
et parmi lesquelles on ne tarde pas à se
"créer une clientèle qui augmente 'petit
à petit. Souvent les amateurs s'atta-
chent à un génie 'spécial d'ouvrage
qu'ils chargent leur . bouquiniste de
rechercher ; il en est de même des sa-
vants, des techniciens qui sont heureux
d'acquérir Les livres ayant trait à 'leur
science, à leur industrie. Par l'intermé-
diaire de confrères avec lesquels il est
d'un intérêt réciproque de se mettre en
rapport on arrive à satisfaire les désirs
de ces clients qui payent volontiers le
service qu'on leur rend et vous restent
fidèles.
Dans tous les cas, que il'on s'occupe
exclusivement du commerce des livres
ru simplement comme moyen accessoire
d'augmenter ses revenus, que l'on pra-
tique en boutique ou en chambre, j'es-
time que la dépense d'un prospectus-ca-
talogue ou tout. a,u moins de quelques
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largement, récupérés tôt ou tard-
Autrefois il était une catégorie de
damt ses loisirs » par Al. Blanchon.
prix franco recommandé .1 fr 50 contre
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vowt dans « L'Amateur de Livres » une
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naître. Voir dans ce numéro notre biWio-
tëque n° 2.
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