Presse et revues
12 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 septembre 1918 01 septembre 1918
Description : 1918/09/01 (A6,N98)-1918/09/30. 1918/09/01 (A6,N98)-1918/09/30.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401277h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
ÛS(
La Science à la Maison, 72, Boulv. St-Marcel, Paris (Ve)
toute l'énergie accumulée dans ]<• fer
par l'aimentation.
Eu prenant la lampe de 152 bougies,
à filament de charbon, on tont autre
consommant- environ 100 watts, si vous
mettez 2 secondes pour réussir l'allu-
mage, que le courant vous soit vendu
0 fr. 70 Ile kwh. prix normal 1, chaque
allumage vous conter» 0 fr. 00004, c'est-
à-dire que pour 1 fr. vous pourrez faire
25.000 allumages.
Donc, en i-éu.-^issnnl bien cet ;illumrallumasse cofitn-ait, moins «lu I 25
de celui obtenu par l'emploi des allu-
mettes.
R. B., Ingénieur-Electricien.
LA CHIMiEà la PORTÉEde TOUS
Théorie de la Fabrication tks Lucres en générai
Avant de donner d'autres recettes nous
croyons indispensable d'indiquer les
principes sur lesquels reposent la fabri-
cation de toutes les encres en général,
car nous estimions que l'industriel quel
qu'il soit, ne doit jamais opérer à. l'aveu-
glette, par routine, sans comprendre le
pourquoi et le comment des choses. Ce
n'est, en effet, qu'en conûaissoart parfai-
tement l'initime mécanisme des opérations
que l'on effectue, des réactions' que l'on
détermine, que l'on peut remédier, corri-
ger et arriver à faire mieux que ses de-
vanciers. Celui qui se borne à mélan-
ger des matières sans chercher le but
des mélanges ne sera toujours qu'un mé
diocre ^lams son industrie, celui, au cou
traire, qui observe, s'explique et con-
naît parfaitement les motifs de ses ac-
tes y devnemdr.ai un habile, pour ne pas
■-dire, un artiste, qui aura- toutes chances
de servi]' le progrès-
Toute encre se compose d'un liquide
-additionné d'une matière colorante.
Cette matière colorante peut se trou-
ver dissoute, c'est-à-dire que, fies molé-
cules sont intimement incorporés à ceux
du liquide, ou, connue c'est le cas de
toutes les encres au tanin, simp]eanen.t
-en suspension dams ce même liquide à
l'état de pondre impalpahlc.
Mais cette poudre si fine, si impalpable
-soit-elle, nie tarderait pas, après un temps
pilus ou moins long en rapport avec sa
nature et son degré de finesse, à venir
par suite des lois de la pesanteur, se
«dépose-r au fond du liquide tant et si.
-bien qu'au -lieu d'encre, on aurait alors
un liquide incolore surnageant un épais
■dépôt coloré. On devrait chaque fois que
l'on désirerait écrire, vagiter vivement
la bouteille pour ramener une suspen-
sion passagère de la. poudre, qui cesserait
pendant chaque nouvelle période de re-
pos.
^ Pour remédier à cela ou a eu l'idée
d'ajouter au liquide de la gomme qui,
en l'épaississant retient la poudre on
plus exactement en retarde la charte car,,
comme il est facile de s'en rendre comp-
te par les dépôts formés par presque tou-
tes les encres du commerce au.fond- des.
bouteilles et encriers; ha gomme ne ré-
sout qu'en partie le problème puisqu'elle-
ne s'oppose, pas complètement à ta sé-
paration de la poudre et du liquide.
Les encres en poudre en suspension:
avaient donc un vice rédhibitoire et le-
mieux était de trouver le moyen.de- con-
vertir cette -suspension en dissolution... On/
y est arrivé pour les encres à. base cVaci-
des tn-nnique ou gallique en ajoutant
au liquide un acide qui dissout Je préci-
pité et l'empêche ainsi de s'en séparer
pour oiliioir au fond. .
La première et plus importante' condi-
tion à remplir par une bonne encre ain-
si étaiblie. il en est d'autres encore aux-
quelles édile doit répondre et qui la ren-
dront d'une qualité d'autant meilleure'
qu'eille les réalisera d'une manière plus
parfaite. --
Coloration. — Il faut d'abord que l'en-
cre ait une belle ■coloration afin que les-
tnaits marqués soient bien visibles,, si-
non de suite, après peu de temps..
Solidité. — Les traits fournis: devront
être durables, indélébiles autant que pos-
sible est. Leur coloration doit résister
même à la longue, aux iaigents atmos-
phériques et à ceux contenus dans la
pâte à papier. Après un laps de temps
plus ou moins long l'écriture tracée ne-
doit pas jaunir.
Fluidité. — L'encre doit posséder un
bon degré de fluidité. Ni trop ni trop
peu. Trop liquide la plume n'en prend
pas asisez et la retient insuffisamment
d'où tendance à couler trop rapidement
sur le papier partant, à inonder le trait
et à le déborder sous foiinve de pâtes.
Trop épaisse l'encre tarde à laisser la
plume, refuse de s'étendre sur île trait
et rend l'écriture lente et dif:Hei>.
Dessiccation. — Une rapidité voulue
de dessiccation est également indispensa-
ble. L'encre qui s'évapore trop vite à
l'extrémité de la, pilume empâte rapide-
ment celle-ci et force à des recours con-
tinuels à l'encrier. Une encre séchant
trop lentement, retarde l'écrivain ou le
contraint à l'emploi du buvard au dé-
trimlent de L'intensité des traits.
Neutralité. — Une bonne encre ne
La Science à la Maison, 72, Boulv. St-Marcel, Paris (Ve)
toute l'énergie accumulée dans ]<• fer
par l'aimentation.
Eu prenant la lampe de 152 bougies,
à filament de charbon, on tont autre
consommant- environ 100 watts, si vous
mettez 2 secondes pour réussir l'allu-
mage, que le courant vous soit vendu
0 fr. 70 Ile kwh. prix normal 1, chaque
allumage vous conter» 0 fr. 00004, c'est-
à-dire que pour 1 fr. vous pourrez faire
25.000 allumages.
Donc, en i-éu.-^issnnl bien cet ;illum
de celui obtenu par l'emploi des allu-
mettes.
R. B., Ingénieur-Electricien.
LA CHIMiEà la PORTÉEde TOUS
Théorie de la Fabrication tks Lucres en générai
Avant de donner d'autres recettes nous
croyons indispensable d'indiquer les
principes sur lesquels reposent la fabri-
cation de toutes les encres en général,
car nous estimions que l'industriel quel
qu'il soit, ne doit jamais opérer à. l'aveu-
glette, par routine, sans comprendre le
pourquoi et le comment des choses. Ce
n'est, en effet, qu'en conûaissoart parfai-
tement l'initime mécanisme des opérations
que l'on effectue, des réactions' que l'on
détermine, que l'on peut remédier, corri-
ger et arriver à faire mieux que ses de-
vanciers. Celui qui se borne à mélan-
ger des matières sans chercher le but
des mélanges ne sera toujours qu'un mé
diocre ^lams son industrie, celui, au cou
traire, qui observe, s'explique et con-
naît parfaitement les motifs de ses ac-
tes y devnemdr.ai un habile, pour ne pas
■-dire, un artiste, qui aura- toutes chances
de servi]' le progrès-
Toute encre se compose d'un liquide
-additionné d'une matière colorante.
Cette matière colorante peut se trou-
ver dissoute, c'est-à-dire que, fies molé-
cules sont intimement incorporés à ceux
du liquide, ou, connue c'est le cas de
toutes les encres au tanin, simp]eanen.t
-en suspension dams ce même liquide à
l'état de pondre impalpahlc.
Mais cette poudre si fine, si impalpable
-soit-elle, nie tarderait pas, après un temps
pilus ou moins long en rapport avec sa
nature et son degré de finesse, à venir
par suite des lois de la pesanteur, se
«dépose-r au fond du liquide tant et si.
-bien qu'au -lieu d'encre, on aurait alors
un liquide incolore surnageant un épais
■dépôt coloré. On devrait chaque fois que
l'on désirerait écrire, vagiter vivement
la bouteille pour ramener une suspen-
sion passagère de la. poudre, qui cesserait
pendant chaque nouvelle période de re-
pos.
^ Pour remédier à cela ou a eu l'idée
d'ajouter au liquide de la gomme qui,
en l'épaississant retient la poudre on
plus exactement en retarde la charte car,,
comme il est facile de s'en rendre comp-
te par les dépôts formés par presque tou-
tes les encres du commerce au.fond- des.
bouteilles et encriers; ha gomme ne ré-
sout qu'en partie le problème puisqu'elle-
ne s'oppose, pas complètement à ta sé-
paration de la poudre et du liquide.
Les encres en poudre en suspension:
avaient donc un vice rédhibitoire et le-
mieux était de trouver le moyen.de- con-
vertir cette -suspension en dissolution... On/
y est arrivé pour les encres à. base cVaci-
des tn-nnique ou gallique en ajoutant
au liquide un acide qui dissout Je préci-
pité et l'empêche ainsi de s'en séparer
pour oiliioir au fond. .
La première et plus importante' condi-
tion à remplir par une bonne encre ain-
si étaiblie. il en est d'autres encore aux-
quelles édile doit répondre et qui la ren-
dront d'une qualité d'autant meilleure'
qu'eille les réalisera d'une manière plus
parfaite. --
Coloration. — Il faut d'abord que l'en-
cre ait une belle ■coloration afin que les-
tnaits marqués soient bien visibles,, si-
non de suite, après peu de temps..
Solidité. — Les traits fournis: devront
être durables, indélébiles autant que pos-
sible est. Leur coloration doit résister
même à la longue, aux iaigents atmos-
phériques et à ceux contenus dans la
pâte à papier. Après un laps de temps
plus ou moins long l'écriture tracée ne-
doit pas jaunir.
Fluidité. — L'encre doit posséder un
bon degré de fluidité. Ni trop ni trop
peu. Trop liquide la plume n'en prend
pas asisez et la retient insuffisamment
d'où tendance à couler trop rapidement
sur le papier partant, à inonder le trait
et à le déborder sous foiinve de pâtes.
Trop épaisse l'encre tarde à laisser la
plume, refuse de s'étendre sur île trait
et rend l'écriture lente et dif:Hei>.
Dessiccation. — Une rapidité voulue
de dessiccation est également indispensa-
ble. L'encre qui s'évapore trop vite à
l'extrémité de la, pilume empâte rapide-
ment celle-ci et force à des recours con-
tinuels à l'encrier. Une encre séchant
trop lentement, retarde l'écrivain ou le
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trimlent de L'intensité des traits.
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