Presse et revues
10 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 juillet 1918 01 juillet 1918
Description : 1918/07/01 (A6,N96)-1918/07/31. 1918/07/01 (A6,N96)-1918/07/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401275p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
120
La Science à la Maiso?i, 72, Boulv. St-JMarcel, Pakis (Ve)
cet axe river deux petites cales en bois,
bien an centre do la meule et- parfaite-
ment perpendiculaire sur elle ; on s'ar-
range aussi pour que sa partie entre les
portées- dépasse d'une même quantité de
part et d'autre de la meule. Pendant ce
lenips on a fait fondre du soufre et
lorsque J'axe est bien posé comme nous
Tenons de le dire on en coule tout au-
tour pour le fixer définitivement à la
meule. Ensuite on fabrique les deux
coussinets qui seront en bois dur, le
gaiac est le meilleur' pour cet -objet, et
on les pose sur l'auge dans un encastre-
ment taillé exprès. Comme l'auge doit
être supportée à une certaine hauteur,
que l'on calculera de telle sorte que le
haut de la meule se trouve au niveau de
la poitrine de l'affûteur, on le munira
de quatre pieds réunis par dos entre-
toises de consolidation et l'on adaptera
au bas de l'un d'eux la pédale devant
actionner la meule.
Avant de placer l'axe de cette dernière
sur les coussinets on garnira l'intérieur
de l'auge d'une couche appliquée à
chaud de bitume ou de brai qui le ren-
dra étanche. Enfin on, fixera par dessus
les portées de l'axe mis en place, les
chapeaux des coussinets à l'aide de vis
à bois qui servent en môme temps à
maintenir ceux-ci sur l'auge et l'on
terminera on reliant la pédale à la ma-
nivelle au moyen d'une bielle /en fer ou
d'une bande de cuir munie d'un an-
neau.
On pourra aussi avec avantage, clouer
■sur l'auge, devant Ja. moule, une petite
tablette très utile comme appui.
(à suivra). . Mjîcan'k.
LA CHIMIE à la PORTÉE de TOUS
L'ENCRE DE SUREAU
On peut, préparer de bonnes encres avec
toutes les matières végétales contenant du
tanin, corps qui se rencontre en plus ou
mloins .grande quantité dams presque tous
les végétaux phanérogames. Les baies du
pur eau en renfermant une certaine pro-
portion pourront donc être employées à cet
effet.
Les doux espèces de sureaux les plus
répandues en France sont le Sureau noir
(Sambucus nigra) et le Petit Sureau ou
IJièble (S.ebulus). Les baies de oe der-
nier sont utilisées également eh teinture
pour colorer les étoffes en violet.
Pour fabriquer l'encre on peut indiiïé-
d'emment se servir des baies de l'une et
l'n.uitrc espèce. On n'aura qu'à aller les-
récolfer soi-même dans les endroits nom-
breux où poussent ces arbres et ce sera
une matière première qui ne coûtera aien.
On devra attendre pour faire sa provi-
sion de baies qu'elles soient mûres ; une
lois apportées chez soi, on les placera dans
un grand vase où on les écrasera au moyen
d'un pilon de bpis," afin d'en faire une
bouillie épaisse ù laquelle on ajoutera
d'ahord 5 parties en poids d'alun et 18 p.
de sulfate de fer pulvérisés, puis une cer-
taine /quantité dJeau (20 parties environ
en poids pour 300 p. de la bouillie de baies)
enfin 3 à 5 partie de vinaigre ou acide-
acétique. On laissera le mélange tel quel
pendant un ou doux jours et l'on n'aura
plus, ensuite qu'a le filtrer pour obtenir
l'encre désirée. .
Autre formule : On écrase les baies
mûres comme précédemment, ou met, la
bouillie obtenue dans, un nouet ou une
presse afin d'en extraire tout le jus au-
quel on ajoute, par kilogramme, 50 gr.
(le vinaigre puis une solution 'de. 50 gr.
de sulfate de fer et 20 gr. d'alun, opé-
rée dans 500 gr.. environ d'eau bouillan-
te. Enfin, 2 gouttes d'acide phonique
pour préserver des moisissures.
L'encre de sureau est un produit, de
bonne qualité qui donne une écrit ur»-
violette passant-rapidement au beau noir
foncé.
.ENCRE DE PRUNELLES
Moins commun que le stireau, le pru-
nellier (Prunus spinosa) se rencontre
néanmoins fréquemment à la campagne,
dans les terrains arides, en pvrtioulier
au milieu des haies. Ses fruits, du vo-
lume d'un gros pois, d'un bleu foncé,
d'une saveur acerbe et astringente, con-
tiennent avant leur maturité, une forte
proportion de tanin.
Contrairement aux baies de sureau,
on ne devra donc, pas attendre que les
prunelles soient mûres pour les cueillir
et en préparer l'encre de la manière
suivante :
Par chaque kilogramme de prunelles
que-vous avez pilées mettez 625 gram-
mes d'eau, faite bouillir pendant vingt,
minutes, puis' filtrez la décoction, ajou-
tez au liquide filtré 250 grammes de
vinaigre et. pour terminer, une solu-
tion de 50 grammes de sulfate do fer
et/ 20 grammes d'alun, faite daus un
peu d'eau bouillante. Deux gouttes d'aci-
de phonique par litre, sont également
utiles 1 en vue d'assurer la bonne conser-
vation do l'encre,
(à suivre). Ch. Loin;. .
La Science à la Maiso?i, 72, Boulv. St-JMarcel, Pakis (Ve)
cet axe river deux petites cales en bois,
bien an centre do la meule et- parfaite-
ment perpendiculaire sur elle ; on s'ar-
range aussi pour que sa partie entre les
portées- dépasse d'une même quantité de
part et d'autre de la meule. Pendant ce
lenips on a fait fondre du soufre et
lorsque J'axe est bien posé comme nous
Tenons de le dire on en coule tout au-
tour pour le fixer définitivement à la
meule. Ensuite on fabrique les deux
coussinets qui seront en bois dur, le
gaiac est le meilleur' pour cet -objet, et
on les pose sur l'auge dans un encastre-
ment taillé exprès. Comme l'auge doit
être supportée à une certaine hauteur,
que l'on calculera de telle sorte que le
haut de la meule se trouve au niveau de
la poitrine de l'affûteur, on le munira
de quatre pieds réunis par dos entre-
toises de consolidation et l'on adaptera
au bas de l'un d'eux la pédale devant
actionner la meule.
Avant de placer l'axe de cette dernière
sur les coussinets on garnira l'intérieur
de l'auge d'une couche appliquée à
chaud de bitume ou de brai qui le ren-
dra étanche. Enfin on, fixera par dessus
les portées de l'axe mis en place, les
chapeaux des coussinets à l'aide de vis
à bois qui servent en môme temps à
maintenir ceux-ci sur l'auge et l'on
terminera on reliant la pédale à la ma-
nivelle au moyen d'une bielle /en fer ou
d'une bande de cuir munie d'un an-
neau.
On pourra aussi avec avantage, clouer
■sur l'auge, devant Ja. moule, une petite
tablette très utile comme appui.
(à suivra). . Mjîcan'k.
LA CHIMIE à la PORTÉE de TOUS
L'ENCRE DE SUREAU
On peut, préparer de bonnes encres avec
toutes les matières végétales contenant du
tanin, corps qui se rencontre en plus ou
mloins .grande quantité dams presque tous
les végétaux phanérogames. Les baies du
pur eau en renfermant une certaine pro-
portion pourront donc être employées à cet
effet.
Les doux espèces de sureaux les plus
répandues en France sont le Sureau noir
(Sambucus nigra) et le Petit Sureau ou
IJièble (S.ebulus). Les baies de oe der-
nier sont utilisées également eh teinture
pour colorer les étoffes en violet.
Pour fabriquer l'encre on peut indiiïé-
d'emment se servir des baies de l'une et
l'n.uitrc espèce. On n'aura qu'à aller les-
récolfer soi-même dans les endroits nom-
breux où poussent ces arbres et ce sera
une matière première qui ne coûtera aien.
On devra attendre pour faire sa provi-
sion de baies qu'elles soient mûres ; une
lois apportées chez soi, on les placera dans
un grand vase où on les écrasera au moyen
d'un pilon de bpis," afin d'en faire une
bouillie épaisse ù laquelle on ajoutera
d'ahord 5 parties en poids d'alun et 18 p.
de sulfate de fer pulvérisés, puis une cer-
taine /quantité dJeau (20 parties environ
en poids pour 300 p. de la bouillie de baies)
enfin 3 à 5 partie de vinaigre ou acide-
acétique. On laissera le mélange tel quel
pendant un ou doux jours et l'on n'aura
plus, ensuite qu'a le filtrer pour obtenir
l'encre désirée. .
Autre formule : On écrase les baies
mûres comme précédemment, ou met, la
bouillie obtenue dans, un nouet ou une
presse afin d'en extraire tout le jus au-
quel on ajoute, par kilogramme, 50 gr.
(le vinaigre puis une solution 'de. 50 gr.
de sulfate de fer et 20 gr. d'alun, opé-
rée dans 500 gr.. environ d'eau bouillan-
te. Enfin, 2 gouttes d'acide phonique
pour préserver des moisissures.
L'encre de sureau est un produit, de
bonne qualité qui donne une écrit ur»-
violette passant-rapidement au beau noir
foncé.
.ENCRE DE PRUNELLES
Moins commun que le stireau, le pru-
nellier (Prunus spinosa) se rencontre
néanmoins fréquemment à la campagne,
dans les terrains arides, en pvrtioulier
au milieu des haies. Ses fruits, du vo-
lume d'un gros pois, d'un bleu foncé,
d'une saveur acerbe et astringente, con-
tiennent avant leur maturité, une forte
proportion de tanin.
Contrairement aux baies de sureau,
on ne devra donc, pas attendre que les
prunelles soient mûres pour les cueillir
et en préparer l'encre de la manière
suivante :
Par chaque kilogramme de prunelles
que-vous avez pilées mettez 625 gram-
mes d'eau, faite bouillir pendant vingt,
minutes, puis' filtrez la décoction, ajou-
tez au liquide filtré 250 grammes de
vinaigre et. pour terminer, une solu-
tion de 50 grammes de sulfate do fer
et/ 20 grammes d'alun, faite daus un
peu d'eau bouillante. Deux gouttes d'aci-
de phonique par litre, sont également
utiles 1 en vue d'assurer la bonne conser-
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