Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 juin 1918 01 juin 1918
Description : 1918/06/01 (A6,N95)-1918/06/30. 1918/06/01 (A6,N95)-1918/06/30.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54012748
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
120
La Science à la Maison, 72, Boulv. St-Marcel, lattis (V*)
culture, qui doit autant que possible être
faite en terre, meuble, bien travaillée et
bien fumée, ne demande pas d'autres
soins que deux binages effectués à un mois
et demi d'intervalle, le premier se faisant
un peu après la levée. A l'entrée de l'hi-
ver, on procède à l'arrachage des racines
que l'on enjeauge pour les conserver jus-
qu'au moment de commencer l'étiolage;
cependant, il est préférable de les arra-
cher successivement, au fur et à mesure
des besoins. On choisit de préférence cel-
les qui atteignent de 0" 1 Ul à 0"' 02 de
diamètre au collet, après avoir eu soin de
les débarrasser des racines secondaires et
de couper les feuilles à 0m 01 environ
au-dessus du collet de la racine; puis ou
monte, dans un endroit obscure et à tem-
pérature plutôt douce, des sortes de talus
composés de lits alternatifs de sable ou
de terre saine, et de ces. racines de chi-
corée qu'on a soin de placer la tête ou
le collet en dehors, de telle sorte que les
feuilles puissent se développer librement.
On arrose légèrement si la terre employée
est trop sèche, puis on laisse le tas à lui-
même, et, au bout de trois semaine envi-
ron, si la température se maintient douce,
on peut commencer à récolter des feuil-
les longues de 0m 20 à 0,n 30.
, Depuis quelques a.nnées, «ri :ai commen-
cé, aux: lenvirons de Paris, ù employer
pour ce génie de ciilture la Chicorée, à
grosse racine, qu'on laisse parvenir à. la
grosseur du doigt avant de la faire blan-
chir. Ces racines, bien droites et bien ré-
gulières, sont faciles à placer en tas, et
l,es feuilles en sont généralement plus lar-
ges et plus vigoureuses que celles de la
Chicorée sauvage ordinaire.
Les maraîchers opèrent "aussi de la. fa-
çon suivante pour la production forcée,
de la Jiarbe-de-'capucin : Dans une cave
ou un cellier dont tous les jours ont été
soigneusement bouchés, ils établissent
une couche pouvant dégager une chaleur
de 18° à 22° eéntigades, et la recouvrent
de 0"' 08 à 0" 1 10 de terreau pur. Lorsque
la couche a donné son coup de ïe.u, les
bottes de racines, préparées comme il est
dit plus haut, sont plantées l'une con-
tre l'autre ; on comble les intervalles
avec du terreau, .on arrose abondamment
se fait le forçage. Au'bout de quinze à
dix-huit jours, les bottes sont bonnes
pour la vente. Pendant cette période, il
suffit d'arroser fréquemment au début,
puis de moins >en moins au fur et à mesu-
re que les feu'lles poussent, afin d'évi-
ter la pourriture.
On se sert souvent, pn.ur faire la Barbc-
de-capuein, de tonneaux défoncés par un
bout et préalablement percés de trous de
■i à 5 centimètres de diamètre. Ces ton-
rcaux sont remplis alternativement de
ieriv légèix',_ oiu de sable vl de racines,
deux ou trois de celles-ci étant} pincées
devant chaque- trou. TTn bon arrosage
pratiqué au-dessus du tonneau suivra la
plantation. La lécolte peut s'effectuer de
trois semaines à un mois après, et suc-
cessivement pendant au moins deux mois
Ce procédé_ de culture no laisse pas que
d'être très intéressant.
Sons le nntm die M' iynonnebte, on obtient
' n moins de quinze jours, par des semis
drus faits de janvier en mars, sous châs-
sis'et. sur couche, une petite chicorée ex-
cessivement tendre et de couleur blonde.
C'est une sorte d'étiolement rapide que
facilite la privation partielle de la lu-
mière au moyen de paillasons.
Extrait de l'ouvr-a.ge « Les /plantes
Potagères » 3° édition", par Vilmorin-An-'
dri.eux et Cje, '
h'EN*FO/V10LOGiS7FE
Comment on fait une coiléction d'insectes
LA CHASSE A LA PIPE
L'odeur cîu itabac.est très désagréable
pour les insectes, on profité 'donc de cette
propriété pour les chasser de certains en-
droits, notamment dans les troncs de
certains arbres vermoulus.
Chaque fois que vous rencontrez dans la
forêt et surtout sur le bord des rivières
de vieux saules creux, dont vous ne pou-
vez pas explorer facilement l'intérieur,
allumez votre pipe et envoyez la fumée
dans l'intérieur de l'arbre par un trou
quelconque.
La pipe-enfumoire pour les abeilles,
rend de réels services pour cette opération.
En faisant cette chasse au printemps,
vous verrez sortir de.. toutes les anfrac-
tuosités de l'arbre un grand nombre
d'insectes que vous ne pourriez pas vous
procurer autrement.
C'est toujours dans ces vieux troncs
de saule que je fais sortir le Carabus
granulàtus avec ses nombreuses variétés.
On pourrait préparer, pour ces sortes
de chasses et pour' ceux qui ne fument
pas. de petits paquets de tabac imprégnés
de salpêtre ; dans ces conditions le tabac
brûle seul et très vite, et le torrent de
fumée qu'il produit suffit à rendre inha-
hotable le tronc d'a,«bre où beaucoup
d'insectes sont venus pour y passer l'hi-
ver à l'abri des intempéries.
(à suivre) P. Noël
La Science à la Maison, 72, Boulv. St-Marcel, lattis (V*)
culture, qui doit autant que possible être
faite en terre, meuble, bien travaillée et
bien fumée, ne demande pas d'autres
soins que deux binages effectués à un mois
et demi d'intervalle, le premier se faisant
un peu après la levée. A l'entrée de l'hi-
ver, on procède à l'arrachage des racines
que l'on enjeauge pour les conserver jus-
qu'au moment de commencer l'étiolage;
cependant, il est préférable de les arra-
cher successivement, au fur et à mesure
des besoins. On choisit de préférence cel-
les qui atteignent de 0" 1 Ul à 0"' 02 de
diamètre au collet, après avoir eu soin de
les débarrasser des racines secondaires et
de couper les feuilles à 0m 01 environ
au-dessus du collet de la racine; puis ou
monte, dans un endroit obscure et à tem-
pérature plutôt douce, des sortes de talus
composés de lits alternatifs de sable ou
de terre saine, et de ces. racines de chi-
corée qu'on a soin de placer la tête ou
le collet en dehors, de telle sorte que les
feuilles puissent se développer librement.
On arrose légèrement si la terre employée
est trop sèche, puis on laisse le tas à lui-
même, et, au bout de trois semaine envi-
ron, si la température se maintient douce,
on peut commencer à récolter des feuil-
les longues de 0m 20 à 0,n 30.
, Depuis quelques a.nnées, «ri :ai commen-
cé, aux: lenvirons de Paris, ù employer
pour ce génie de ciilture la Chicorée, à
grosse racine, qu'on laisse parvenir à. la
grosseur du doigt avant de la faire blan-
chir. Ces racines, bien droites et bien ré-
gulières, sont faciles à placer en tas, et
l,es feuilles en sont généralement plus lar-
ges et plus vigoureuses que celles de la
Chicorée sauvage ordinaire.
Les maraîchers opèrent "aussi de la. fa-
çon suivante pour la production forcée,
de la Jiarbe-de-'capucin : Dans une cave
ou un cellier dont tous les jours ont été
soigneusement bouchés, ils établissent
une couche pouvant dégager une chaleur
de 18° à 22° eéntigades, et la recouvrent
de 0"' 08 à 0" 1 10 de terreau pur. Lorsque
la couche a donné son coup de ïe.u, les
bottes de racines, préparées comme il est
dit plus haut, sont plantées l'une con-
tre l'autre ; on comble les intervalles
avec du terreau, .on arrose abondamment
dix-huit jours, les bottes sont bonnes
pour la vente. Pendant cette période, il
suffit d'arroser fréquemment au début,
puis de moins >en moins au fur et à mesu-
re que les feu'lles poussent, afin d'évi-
ter la pourriture.
On se sert souvent, pn.ur faire la Barbc-
de-capuein, de tonneaux défoncés par un
bout et préalablement percés de trous de
■i à 5 centimètres de diamètre. Ces ton-
rcaux sont remplis alternativement de
ieriv légèix',_ oiu de sable vl de racines,
deux ou trois de celles-ci étant} pincées
devant chaque- trou. TTn bon arrosage
pratiqué au-dessus du tonneau suivra la
plantation. La lécolte peut s'effectuer de
trois semaines à un mois après, et suc-
cessivement pendant au moins deux mois
Ce procédé_ de culture no laisse pas que
d'être très intéressant.
Sons le nntm die M' iynonnebte, on obtient
' n moins de quinze jours, par des semis
drus faits de janvier en mars, sous châs-
sis'et. sur couche, une petite chicorée ex-
cessivement tendre et de couleur blonde.
C'est une sorte d'étiolement rapide que
facilite la privation partielle de la lu-
mière au moyen de paillasons.
Extrait de l'ouvr-a.ge « Les /plantes
Potagères » 3° édition", par Vilmorin-An-'
dri.eux et Cje, '
h'EN*FO/V10LOGiS7FE
Comment on fait une coiléction d'insectes
LA CHASSE A LA PIPE
L'odeur cîu itabac.est très désagréable
pour les insectes, on profité 'donc de cette
propriété pour les chasser de certains en-
droits, notamment dans les troncs de
certains arbres vermoulus.
Chaque fois que vous rencontrez dans la
forêt et surtout sur le bord des rivières
de vieux saules creux, dont vous ne pou-
vez pas explorer facilement l'intérieur,
allumez votre pipe et envoyez la fumée
dans l'intérieur de l'arbre par un trou
quelconque.
La pipe-enfumoire pour les abeilles,
rend de réels services pour cette opération.
En faisant cette chasse au printemps,
vous verrez sortir de.. toutes les anfrac-
tuosités de l'arbre un grand nombre
d'insectes que vous ne pourriez pas vous
procurer autrement.
C'est toujours dans ces vieux troncs
de saule que je fais sortir le Carabus
granulàtus avec ses nombreuses variétés.
On pourrait préparer, pour ces sortes
de chasses et pour' ceux qui ne fument
pas. de petits paquets de tabac imprégnés
de salpêtre ; dans ces conditions le tabac
brûle seul et très vite, et le torrent de
fumée qu'il produit suffit à rendre inha-
hotable le tronc d'a,«bre où beaucoup
d'insectes sont venus pour y passer l'hi-
ver à l'abri des intempéries.
(à suivre) P. Noël
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